Vous êtes ici : Accueil / Glossaire

Glossaire

Le vocabulaire de la géographie à travers plus de 1 600 entrées pour découvrir des mots, faire des liens, consolider ses connaissances, trouver des pistes bibliographiques... Ce glossaire est en perpétuelle amélioration depuis plus de 20 ans. Par ailleurs, environ 1 500 entrées ont fait l'objet d'une relecture et d'une mise à jour systématiques entre 2020 et aujourd'hui (lettres C à Z).

Il existe 1699 termes dans le glossaire.

Il existe 1639 résultats dans Glossaire correspondant aux critères suivants : Supprimer le critèrep
Système géopolitique local
Le système géopolitique local est un concept forgé par Philippe Subra, inspiré par son correspondant économique, le système productif local (ou localisé). Il désigne, dans le vocabulaire de la géopolitique locale, un ensemble d’acteurs politiques locaux reliés entre eux et fonctionnant en système afin de défendre leurs intérêts communs face aux autres échelons de pouvoir.
Le système géopolitique local fait intervenir un certain nombre d’élus locaux (maires, députés, élus (...)
Polder, poldérisation, dépoldérisation
Le polder est un « espace clos, conquis sur les eaux au moyen d’endiguements, puis asséché par le drainage à des fins traditionnellement agricoles. [...] un polder – puisqu’il peut se voir envahi par les eaux marines – n’a donc pas vu sa surface rehaussée par le remblaiement, à la différence des terre-pleins industriels japonais conquis sur la mer et improprement appelés « polders industriels » (Goeldner-Gianella et Verger, 2009).
La poldérisation, l'asséchement de marais (...)
Anachorisme
Est anachorique ce qui se situe en dehors de l’espace considéré comme pertinent ou légitime, produisant un effet de dissonance géographique ou d’inadéquation spatiale, l'anachorisme.
NB. Le terme anachorisme ne doit pas être confondu avec l’anachorèse, la pratique religieuse des anachorètes (du grec anachōrētēs, « celui qui se retire, qui fait retraite »), apparentée à celle des ermites (du grec erēmitēs, « du désert », cf. érème). Dans le cas présent, le préfixe (...)
Estuaire
Un estuaire est, étymologiquement, l’embouchure d'un fleuve dans laquelle entre la marée (du latin æstus).  Roland Paskoff (1985) le définit, au sens large, comme « l’embouchure d’un cours d’eau important sur une côte à faible relief, qui s’évase vers l’aval et dans laquelle pénètre amplement la marée ». Au sens strict, la notion d'estuaire est un peu plus étroite, puisqu'elle couvre, plus précisément, le stade de l'évolution des embouchures fluviales ennoyées au cours (...)
Risques climatiques
Les risques climatiques regroupent l’ensemble des risques liés au climat. Cela regroupe les aléas météo-marins comme les tempêtes et les cyclones, ainsi que les inondations ou les glissements de terrain lorsqu’ils sont liées aux précipitations, mais aussi les épisodes de sécheresse (mais pas les tsunamis qui sont d’origine tectonique). Si le changement climatique a, ou aura, de façon certaine, des conséquences sur le nombre ou l’intensité des aléas climatiques, il n’est pas le seul (...)
Old West et New West (États-Unis)
L’opposition entre Old West et New West désigne la recomposition des espaces de l’Ouest américain, appropriés et mis en valeur par des colons d’origine européenne dans la deuxième moitié du XIXe siècle à mesure que les populations autochtones en ont été évincées.
L’Old West représente les activités traditionnelles de ces espaces : élevage extensif et ranching, agriculture extensive, extractivisme forestier et minier. Ces activités ont parfois donné lieu à des logiques de (...)
Fédéralisme, confédéralisme
Le fédéralisme est un principe de souveraineté portant sur la répartition des compétences institutionnelles entre le gouvernement central de l'État fédéral et les gouvernements des collectivités fédérées qui le constituent. Dans un État fédéral les pouvoirs législatifs et exécutifs, mais aussi parfois judiciaires « sont répartis par la Constitution entre une autorité fédérale, dont les décisions valent pour l’ensemble du pays, et des entités fédérées, qui exercent leurs (...)
Centre, périphérie
L’opposition centre-périphérie est une grille de lecture très couramment utilisée en géographie. Centre et périphérie ne correspondent pas forcément à la localisation d'un espace, mais le plus souvent au rapport d'inégalité et de domination entre deux espaces, à n'importe quelle échelle.
Un centre est un lieu de concentration dont le poids, la taille dépend d'un certain nombre de critères de nature socio-économiques, socioculturels. Le centre a une capacité d'impulsion, de (...)
Orientation
En géographie, l'orientation consiste, pour le producteur d'une carte, à décider quel point cardinal déterminera le sens de lecture de la carte. Pour le lecteur de la carte, cela consiste à tourner la carte dans le sens permettant de la lire, et plus généralement la capacité à se repérer dans l'espace.
L'origine du mot est l'Orient, désignation ancienne du point cardinal Est, car les cartes européennes ont longtemps été orientées à l'Est, supposé être la direction de Jérusalem. (...)
Modèle, modélisation spatiale
La modélisation spatiale désigne la production de modèles spatiaux. En géographie, un modèle spatial est une généralisation, souvent sous forme d’un schéma visuel, d’une forme d’organisation de l’espace : il s’agit de passer de la diversité des cas particulier à une forme généralisable, de l'idiographique au nomothétique. La modélisation peut servir à comprendre le réel, en tant que démarche de connaissance scientifique, avec des applications opérationnelles dans le champ de (...)
Géographie coloniale, géographie tropicale
La géographie coloniale est une branche de la géographie scolaire et universitaire étudiant les espaces coloniaux. Développée à partir du milieu du XIXe siècle et progressivement abandonnée au cours de la seconde moitié du XXe siècle, ses temporalités recouvrent celle de l’essor puis de la rétractation de l’empire colonial français.
La géographie coloniale fut aussi, presque toujours, une géographie tropicale, et cette seconde appellation a survécu plusieurs décennies à la (...)
Écologie politique
Les termes d’écologie politique, ou de green politics en anglais, désignent les courants politiques qui visent à créer une société fondée sur la défense de l'environnement, la démocratie participative, la justice sociale et le pacifisme. L’usage du terme « écologie politique » permet donc de différencier l’écologie scientifique comme discipline d’un côté, et cette démarche politique de l’autre. Celles et ceux qui étudient l’écologie sont les écologues, tandis que (...)
Capital (culturel, social, symbolique, naturel, humain…)
1) La notion de capital a longtemps été comprise par les économistes dans le sens de capital économique, d’un stock de richesses (ressources financières, outils…) destiné à en produire de nouvelles. Étymologiquement, le mot renvoie à la tête, et plus particulièrement aux têtes de bétail, au cheptel que quelqu’un possède. Les sociologues, et notamment Pierre Bourdieu, ont enrichi le terme en affirmant que toute personne possède un capital économique mais aussi un capital social, un (...)
Lobbies, lobbying, groupes de pression ou d’influence
Le lobbying désigne une activité d’influence ou de pression sur le pouvoir politique. Un lobbyiste est un acteur pratiquant cette activité et un lobby peut désigner l’ensemble des lobbyistes d’un secteur donné (l’automobile, l’agroalimentaire…). Une traduction française serait « groupe de pression » ou, moins connoté négativement, « groupe d’influence ».
Reflétant une intrication très forte entre pouvoir politique, pouvoir économique et société civile, le (...)
Archéologie et géographie
Comme toutes les sciences sociales, l’archéologie et la géographie étudient les sociétés humaines dans un espace et un temps. Les sols ou les accumulations sédimentaires, dans leur profondeur et dans leur modelé, sont par ailleurs un objet d’étude majeur dans ces deux disciplines. Des liens féconds existent donc entre elles, donnant lieu à des spécialités comme l’archéogéographie ou la géoarchéologie.
L’archéogéographie est une branche de la géographie et de (...)
Débrouille et bricolage
La débrouille, la débrouillardise (l'aptitude à la débrouille), ou le « système D », désignent la capacité des individus ou des collectifs à « faire avec » l’existant, en dépit des contraintes matérielles, en particulier dans un contexte de précarité. Plus largement, l’étude des adaptations individuelles aux contraintes externes, notamment spatiales et sociales, doit beaucoup aux textes de Michel de Certeau (1980), qui les appelle « ruses du quotidien » ou encore (...)
Toit
Le toit désigne la surface supérieure qui sert de couverture à un bâtiment. En tant que tel, il peut être considéré comme un objet géographique. Roger Brunet écrit en 1992 : « la forme des toits a été un objet de curiosité géographique, assez vite épuisé toutefois ; sa mise en relation avec des données climatiques, des matériaux disponibles, des pratiques culturelles a vite atteint ses limites » (p. 485).
On peut considérer aussi que le toit mérite d'être étudié en tant (...)
Continent
Un continent est, conformément à son étymologie (cum tenere, tenir ensemble), une immense étendue de terres émergées. Le continent se distingue donc des îles et archipels, isolés des autres terres par la mer.
L’ensemble des terres émergées, soit un quart de la surface terrestre, est subdivisé traditionnellement, par convention, en cinq continents : l’Afrique, l’Amérique, l’Asie, l’Europe et l’Océanie, subdivision qui concerne donc l’espace habité. Cette division, (...)
Espace périurbain
Voir aussi : Périurbanisation L'espace périurbain est l'espace situé en périphérie d’une agglomération et dont une part importante des habitants travaille dans cette agglomération.
Au sens strict, les espaces périurbains sont les espaces polarisés par une agglomération urbaine (notamment par les mobilités domicile-travail), mais dont le bâti n’est pas en continuité avec celle-ci. Étymologiquement, le mot désigne les espaces situés autour de la ville, mais d’autres mots (...)
Informalité
L’informalité désigne des activités ou des pratiques qui s’exercent hors des règles. Il s'agit d'un terme générique forgé en référence au cadre réglementaire et institutionnel. Selon les cas, ce jeu transgressif peut être choisi ou bien contraint lorsque le droit en vigueur réduit certains à y avoir recours pour vivre, travailler, se loger, se déplacer. La spécificité de l’informalité est d’échapper, tout ou partiellement, aux archives, à la mesure et aux statistiques (...)
Affiner les résultats par :