Notion en débat. Droit à la ville
Simon Le Roulley, maître de conférences - Université Sorbonne Paris Nord, laboratoire EXPERICE
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Apparu en France en 1968, le droit à la ville fait partie des expressions phares des études urbaines. Son usage en sciences sociales s’est démultiplié depuis les années 2000 et particulièrement depuis 2020, en France et à l’étranger (Mariani, 2025). Née dans la sociologie marxiste d’Henri Lefebvre, l’expression « droit à la ville » a circulé jusqu’au monde des urbanistes et autres professionnels de la conception urbaine (Costes, 2010). Passant des mouvements squats à l’ONU, devenant même un slogan apprécié des promoteurs immobiliers et des aménageurs, le droit à la ville a perdu sa puissance subversive. Dans les écrits scientifiques, l’expression est régulièrement convoquée pour justifier l’emploi de notions supposées plus précises ou plus concrètes (droit à la nature, droit à la terre, droit à la mobilité, droit à l’autoconstruction, etc.). Le risque, pris par certains auteurs et autrices (par exemple Mimi Sheller (2019) pour le « droit à la mobilité »), est alors de noyer l’ambition conceptuelle dans une liste forcément à la fois abstraite et réductrice de critères qu’il s’agirait de remplir pour s’assurer que le « droit à » soit bien acquis.
Dans un premier ouvrage intitulé Le droit à la ville (1968) qui sera suivi d’Espace et politique. Le droit à la ville II (1972), Lefebvre définit le droit à la ville avant tout comme une revendication, « comme un appel, comme une exigence » (1968, p. 120). Cette revendication : le droit de chacun et chacune à être intégrée à la centralité urbaine et au mouvement qui l’anime ainsi que d’avoir voix au chapitre dans la production de l’espace, d’y prendre du pouvoir. Si cette aspiration est couramment reprise, un certain nombre d’usages, ou de mésusages, l’extraient de son contexte d’énonciation : celui d’une sociologie pour l’action (Le Roulley, 2025a, 2025b). Les définitions retenues sont alors parfois éloignées des premiers écrits d’Henri Lefebvre pour se focaliser sur les inégalités d’accès à la ville, notamment dans une perspective « Nords-Suds » (Morange et Spire, 2014).
Des années 1970 aux années 2010, quelques chercheurs français (citons en particulier Jean-Pierre Garnier et Rémi Hess) ont fait vivre les réflexions autour du droit à la ville. Mais la sociologie urbaine et la géographie humaine et sociale française se sont plutôt construites en faisant abstraction de l’œuvre d’Henri Lefebvre. Elles lui ont préféré d’autres pensées, en rupture avec le marxisme et bien souvent avec une conception politisée des sciences sociales, dans ce qu’on peut qualifier de droitisation du champ scientifique. Le droit à la ville a plutôt prospéré, comme la production de l’espace, autre concept phare de Lefebvre (1974), dans les espaces académiques anglo-états-uniens et latino-américains (à l’image des travaux conduits par les membres du Réseau international d’études de la production de l’espace (RIEPE)). Les auteurs anglophones recourent au droit à la ville pour appuyer sur la dimension spatiale de la justice sociale (Soja, 2010), pour critiquer l’urbanisation du capitalisme (Harvey, 2011) ou pour revendiquer l’autogestion urbaine (Purcell, 2009). Davantage diffusés, traduits et visibles que leurs collègues d’Amérique latine, c’est à travers ces auteurs que le droit à la ville a fait son retour en grâce chez les universitaires francophones.
Henri Lefebvre est désormais régulièrement cité par les géographes, notamment grâce à l’appropriation plus ou moins rigoureuse de ses travaux (Lariagon, 2025) par William Bunge, David Harvey ou Edward Soja , mais il n’en est pas moins sociologue. Après la fondation du groupe de recherche en sociologie rurale du CNRS, deux thèses de sociologie, deux postes de professeur de sociologie, le marxiste est régulièrement victime du soupçon de philosophisme, autrement dit d’une pensée abstraite et verticale, et ce malgré sa défense de la discipline et le recours à l’enquête et notamment aux méthodes mixtes (Lefebvre, 1960 ; Simon, 2023). Plutôt qu’à sa nature philosophique, le flou jeté sur la notion correspond davantage à une distance théorique et pratique vis-à-vis de la sociologie lefebvrienne. Celle-ci s’inscrit dans une conception active et impliquée de la science dans la transformation des rapports sociaux : « La sociologie peut et doit étendre son domaine jusqu’aux tentatives de la classe ouvrière pour dépasser les lois de la valeur et le marché — le monde de la marchandise — par une praxis révolutionnaire » (Lefebvre, 1966b, p. 90). Cette conception détonne avec les approches dominantes de la critique en sciences sociales qui invitent à se faire commentateur des mécanismes de reproduction au nom de l’autonomie du savoir. Critique de l’État moderne, qui a pris selon lui pour pivot la science (Lefebvre, 1976), Henri Lefebvre considérait que les scientifiques ne sont pas au-dessus des rapports sociaux et que, quand ils pensent l’être, ils participent au contraire à la défense d’un ordre qui sert leurs intérêts de classe (Lefebvre, 1968).
Pour renouer avec l’action, il invite à s’inspirer des sciences expérimentales : « Personne ne songe à s’étonner qu’une théorie physique, qu’une loi chimique ou biologique trouve des applications dans l’industrie. (…) s’il y a une science de l’histoire et de la société, elle doit avoir des applications. Or, que peuvent être les applications d’une telle science ? Elle doit nous donner des directives pratiques pour la conduite de la société, c’est-à-dire que ses applications sont politiques » (Lefebvre, 1966a, p. 37–38).
Par ailleurs, Lefebvre situe le droit à la ville dans le cadre explicite de la production de l’espace et de la critique de la vie quotidienne (Lefebvre, 1972). Cette notion vient donc condenser un ensemble de revendications et de mouvements sociaux qui ont pour théâtre l’urbain afin de les inscrire dans une communauté d’action. Elle appelle également à étudier les contradictions de l’espace que révèlent les luttes urbaines pour en dégager des possibles. Le droit à la ville est donc avant tout une revendication autogestionnaire – marxiste, mais dans une filiation plus libertaire qu’étatique/autoritaire – qui s’oppose à l’urbanisme, à la sociologie et à la géographie urbaine (fussent-elles marxistes) comme conceptions scientistes par et pour l’alliance entre l’État et le Capital : « Le droit à la ville signifie donc la constitution ou reconstitution d’une unité spatio-temporelle, d’un rassemblement au lieu d’une fragmentation. Il n’abolit pas les confrontations et les luttes. Au contraire ! (…) Le droit à la ville ainsi formulé implique et applique une connaissance qui ne se définit pas comme “science de l’espace” (écologie, géopolitique, ékistique, aménagement, etc.), mais comme connaissance d’une production, celle de l’espace » (1972, p. 22–23). Face aux prétentions scientistes des urbanistes et des aménageurs, le droit à la ville fait prévaloir les aspirations et les connaissances de la classe ouvrière, mais aussi le recours à une approche scientifique et sensible. Ainsi le droit à la ville « suppose une théorie intégrale de la ville et de la société urbaine, utilisant les ressources de la science et de l’art. Seule la classe ouvrière peut devenir l’agent, porteur ou support social de cette réalisation. Ici encore, comme il y a un siècle, elle nie et conteste, de par sa seule existence, la stratégie de classe dirigée contre elle » (1968, p. 122).

« À qui la ville ? », revendications liées au logement à Montréal. Cliché de Chloé Reiser, avec l'aimable autorisation de l'autrice.
Le droit à la ville se dresse ainsi conjointement contre l’homogénéisation des espaces imprimée par l’urbanisme et l’aménagement du territoire, à laquelle l’autogestion de la production de l’espace et de la vie quotidienne par les populations opposent un démenti. Ce faisant, il s’érige contre la privatisation de toutes les portions d’espace par le Capital, à laquelle s’oppose l’appropriation collective de l’espace par leurs habitants et leurs habitantes. Ainsi, et plus conformément à l’ambition autogestionnaire inscrite dans la lutte des classes et la critique du capitalisme, depuis le début des années 2010 le droit à la ville est régulièrement mobilisé pour qualifier différentes formes de résistances (Aguiléra, Bouillon, 2013) ou instruire la manière dont les mutations du capitalisme urbain transforment les territoires et les processus (Adam, Comby, 2020 ; Lecoq, 2019), mais aussi les luttes qui s’y opposent (Costes, 2014).
Même si sa langue peut paraitre datée, le droit à la ville, tel qu’initialement formulé, demeure une revendication et un programme de recherche très contemporains. Par exemple, il s’oppose à toutes les formes de ségrégation urbaine : « le droit à la ville légitime le refus de se laisser écarter de la réalité urbaine par une organisation discriminatoire, ségrégative. » (1972, p. 22). Il critique aussi l’idéologie anti-urbaine, toujours d’actualité, qui invite à fuir la ville au nom de la nature ou de l’écologie pour trouver en dehors des territoires urbanisés une vie qui serait plus juste et plus saine et échapperait aux affres du capitalisme urbain : « La revendication de la nature, le désir d’en jouir détournent du droit à la ville. Cette dernière revendication s’énonce indirectement comme tendance à fuir la ville détériorée et non renouvelée : la vie urbaine aliénée avant d’exister “réellement”. » (1968, p. 122). Cette mise à distance n’implique en aucun cas de rompre avec la critique urbaine, bien au contraire puisqu’il s’agit de la traduire en actes pour sortir de l’aliénation. En revanche, elle pointe la dimension essentialiste, individualiste et mystificatrice de l’idéologie anti-urbaine.
Comment alors une telle revendication subversive, inscrite dans la lutte des classes, a pu se trouver enrôlée jusque dans des métropoles et des institutions internationales qui en ont fait un argument programmatique, vidé de son substrat critique de l’État et du Capital ? S’il est difficile de suivre puis de reconstituer la trajectoire d’une idée de la marge vers le centre, on peut suggérer que le succès autant que l’édulcoration politique du droit à la ville sont le résultat d’un long voyage des écrits d’Henri Lefebvre vers l’institutionnalisation politique progressive (Busquet et Didier, 2022). Née en échos aux mouvements sociaux urbains (Castells et al., 1978) de son époque, la revendication du droit à la ville a commencé son chemin vers l’institutionnalisation en étant d’abord reprise par la gauche institutionnelle issue de ces mouvements, encore attachée à la fin des années 1960 et au début de la décennie suivante à l’idéal autogestionnaire : PSU, CFDT, groupes d’action municipale (Busquet et Didier, 2022). Les luttes altermondialistes, les comités de quartiers et les combats pour le droit au logement leur ont ensuite emboîté le pas dans les années 1980–1990. Du fait de la mise en réseau internationale des associations et collectifs mobilisés pour le droit à la ville, mais aussi de sa circulation dans les mondes intellectuels marxistes latino-américains et anglo-américains, la revendication a agrégé autour d’elles de nombreux acteurs et actrices, aux ambitions souvent plus réformistes que révolutionnaires. Celles-ci se sont notamment coalisées à l’échelle nationale, comme l’organisation étatsunienne Right to the city alliance qui revendique en 2025 quatre-vingt-dix membres dans vingt-six états, mais aussi à l’échelle internationale, avec la Plateforme globale pour le droit à la ville, qui défère des organisations aussi variées que des « mouvements sociaux, des universités, des réseaux internationaux, des défenseurs des droits humains, des ONGs, des gouvernements locaux, qui tous contribuent à l’émergence, dans nos sociétés, de nouvelles utopies émancipatrices et pactes sociaux ». À l’objectif d’autogestion a bien souvent succédé celui d’une participation habitante poussée, visant en particulier à impliquer les populations les plus marginalisées. L’objectif de connaissance de la production de l’espace a bien souvent cédé le pas à une exaltation des « savoirs citoyens ». Au vocabulaire de lutte des classes contre l’exploitation capitaliste et la ségrégation a succédé celui de lutte pour l’hospitalité et l’inclusion des populations les plus vulnérables.
C’est dans cette optique que le doit à la ville connait son institutionnalisation la plus explicite, en intégrant les objectifs de l’UNESCO ou encore les programmes de la branche de l’ONU dédiée au logement, ONU-Habitat. Ainsi peut-on lire dans le Nouveau programme pour les villes (Nations Unies, 2017) issu de la conférence d’ONU-Habitat à Quito la définition d’une « vision commune » de ce que serait le droit à la ville : « Nous partageons la vision de villes pour tous, c’est-à-dire de villes et d’établissements humains qu’utilisent leurs résidents sur un pied d’égalité, les objectifs poursuivis consistant à promouvoir l’intégration et à faire en sorte que tous les habitants, qu’ils appartiennent aux générations actuelles ou futures, puissent, sans discrimination aucune, vivre dans des villes et des établissements humains équitables, sûrs, salubres, accessibles, d’un coût abordable, résilients et durables et créer de tels lieux, de manière à promouvoir la prospérité et la qualité de la vie pour tous. » La préface du texte insiste sur le fait que ce nouveau programme « introduit un changement de paradigme né de l’émergence d’une science des villes ». Oubliée la critique frontale du capitalisme, évaporée celle des inégalités, disparue celle de l’urbanisme comme praxis scientiste : le droit à la ville de l’ONU est un héritage désincarné de celui d’Henri Lefebvre. Suivant la logique onusienne de promotion de la ville durable (Adam, 2024), il s’agirait pour les collectivités territoriales d’inscrire le droit à la ville « dans leurs législations, leurs déclarations politiques et leurs chartes » (Nations Unies, 2017, p. 6) pour limiter que les effets ségrégatifs et écocides du capitalisme urbain ne soient trop criants et ne risquent alors d’entrainer des conséquences sociales explosives. Le cynisme des promoteurs immobiliers capables d’étaler du droit à la ville dans leurs textes « prospectifs » ou sur leurs bulles de vente ferait presque passer ces institutions internationales pour des contestataires d’un capitalisme dont elles sont des rouages. Mais le recours d’ONU-Habitat, tout au long de son texte, au vocabulaire de la durabilité, de la résilience, de l’équité ou de la mixité sociale ne trompe pas : en passant du stade de revendication à celui de droit positif dans des chartes internationales, le droit à la ville a en quelque sorte achevé une mue de l’autogestion révolutionnaire à la cogestion réformisme.
Pourtant, près de soixante ans après sa formulation, le droit à la ville est une revendication bien vivante, comme l’illustre la densité des mobilisations et des revendications quotidiennes qui visent à (re)prendre le pouvoir sur la production de l’espace (Collectif Asphalte, 2023). C’est notamment le cas des luttes qui tentent de faire pièce au renouvellement urbain, d’inventer des manières de subvertir la propriété privée, de s’approprier des pans entiers des villes pour les sortir de la sphère marchande, ou de résister aux transformations des marchés immobiliers par le tourisme et la montée en gamme (Collectif Droit à la ville Douarnenez, 2023). Les usages qui la galvaudent au service des intérêts étatiques et capitalistes de la ville compétitive, ou pour travestir l’idéal autogestionnaire en une participation purement instrumentale et parfaitement intégrée au gouvernement néolibéral des collectivités territoriales, ne vont probablement pas disparaitre de sitôt. Mais ils ne sauraient en aucun cas résumer la revendication du droit à la ville ni surtout effacer les aspirations de la société urbaine à davantage de justice.
Bibliographie
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- Castells, Manuel, Cherki, Eddy, Godard, Francis, Mehl, Dominique, 1978, Crise du logement et mouvements sociaux urbains, Paris – La Haye, Mouton éditeur.
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Mots-clés
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Matthieu ADAM
Chargé de recherche CNRS, UMR 5600 EVS (environnement-ville-société).
Simon LE ROULLEY
Maître de conférences, Université Sorbonne Paris Nord, Laboratoire EXPERICE.
Édition et mise en web : Jean-Benoît Bouron
Pour citer cet article :
Matthieu Adam et Simon Le Roulley, « Notion en débat. Droit à la ville », Géoconfluences, octobre 2025.
https://geoconfluences.ens-lyon.fr/informations-scientifiques/a-la-une/notion-a-la-une/droit-a-la-ville



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