Vous êtes ici : Accueil / Glossaire

Glossaire

Le vocabulaire de la géographie à travers plus de 1 600 entrées pour découvrir des mots, faire des liens, consolider ses connaissances, trouver des pistes bibliographiques... Ce glossaire est en perpétuelle amélioration depuis plus de 20 ans. Par ailleurs, plus de 1 200 entrées ont fait l'objet d'une relecture et d'une mise à jour systématiques entre 2020 et aujourd'hui (lettres D à Z).

Il existe 1653 termes dans le glossaire.

Il existe 36 résultats dans Glossaire correspondant aux critères suivants : Supprimer le critèreGéographie de l'école, géographie à l'école Supprimer le critèreespace
Espace
L’espace est un terme ambigu désignant toute étendue, à n’importe quelle échelle ; comme le note Dylan Simon (2024), « les usages du mot sont nombreux et multiples, vernaculaires, ordinaires, autant que scientifiques ou construits ». Son approche varie aussi selon les disciplines : espace idéal de la philosophie, espace cosmique de l’astronomie, espace euclidien (ou non) des mathématiques, espace subjectif de la psychologie… Il est courant de désigner spécifiquement l’espace (...)
Objet transitionnel, espace transitionnel
Un objet transitionnel est, en psychologie, ce qui permet à une personne, le plus souvent un enfant, de projeter ses émotions sur autre chose que sur lui-même. Le « doudou » du jeune enfant en est l'exemple le plus connu : son rôle est de reporter sur un objet l'attachement de l'enfant à ses parents, notamment lors des séparations d'avec ceux-ci. À ce titre on a pu qualifier malicieusement les smartphones de « doudous pour adultes » (Jean-Christophe Victor). Julie Bidi (2021) considère (...)
Habiter, habitant
Comme concept, « habiter » a été exploré, notamment, par la philosophie d’Heidegger qui en a fait une activité primordiale, constitutive de l'être humain. Il désigne, aux yeux des géographes, le processus de construction des individus et des sociétés par l’espace et de l’espace par l’individu, dans un rapport d’interaction voire un rapport ontologique qui les relie : nous habitons l'espace et c'est pour cela qu'il nous habite.
Henri Lefebvre (1901—1991), annonçant un (...)
Représentation
Une représentation désigne une entité formelle – toujours spatiale et temporelle, matérielle et mentale, individuelle et collective – qui évoque une autre entité (appelée le référent) et favorise ainsi la cognition et l’action des individus. Toute représentation remplace quelque chose d’autre pour quelqu’un : la carte, l'image mentale, le député et la performance artistique peuvent respectivement constituer, à leur manière, une représentation d'un espace, d'un objet, d'une (...)
Spatialité
La spatialité est la dimension spatiale des faits sociaux. Le terme s’est ancré dans le vocabulaire courant de la géographie à la suite des travaux de Jacques Lévy et Michel Lussault, en particulier le Dictionnaire de la géographie et de l’espace des sociétés qu’ils ont codirigé (2003, réed. 2013). Deux définitions en sont données :
« « 1. En un sens général, caractéristique de la dimension spatiale d’une réalité sociale.
(...)
Carte mentale
Voir aussi : carte sensible. On appelle carte mentale la transcription sous forme cartographique de l'espace tel qu'un individu ou un groupe se le représente. Il ne s'agit pas d'une simple représentation mentale mais bien d'une expression cartographique d'une représentation subjective de l'espace (Bavoux et Chapelon, 2014). La personne testée reporte sur un support, de mémoire et sans aide extérieure, les lieux qu'elle fréquente ou qu'elle connaît plus ou moins. Ce faisant, elle sélectionne, (...)
Concept, notion et savoir scolaire
Une notion désigne le degré connaissance qu’on a d’un objet pensé. Dans la géographie scolaire, la notion d’espace, par exemple, renvoie à la façon dont quelqu’un (les élèves, les étudiants, les apprenants adultes, etc.) définit l’espace, ce qu’il recouvre. La notion est une construction, qui évolue au cours de la formation de l’individu, pour acquérir une forme de plus en plus précise et des contours de plus en plus nets.
Le concept est une connaissance consolidée et (...)
Expérience spatiale
La géographie humaniste, sous l’influence de la phénoménologie existentielle, a développé de nouvelles approches de l’espace prenant en compte l’expérience personnelle des individus.
Le géographe américain Yi-Fu Tuan a été un des premiers à s’aventurer sur cette voie. Il définit l’expérience spatiale comme la manière dont une personne à la fois éprouve et construit une réalité. « Dirigée vers le monde extérieur », elle est aussi retour réflexif sur soi : « elle (...)
Langage cartographique
En didactique de la géographie, le langage cartographique est considéré comme un système sémiotique articulant deux modes d’expression différents. La carte proprement dite répond aux conventions du langage graphique qui est essentiellement iconique (Pierce, 1978). Un signe ou un système de signes est dit iconique lorsque, par certains de ses traits, il ressemble à la réalité – ici la portion d’espace terrestre – à laquelle il renvoie. Cette similarité concerne les contours et les (...)
Justice spatiale
La notion de justice spatiale ne doit pas être entendue comme une justice entre les lieux, mais comme la dimension spatiale de la justice entre les hommes. Parce que les sociétés organisent l'espace qu'elles habitent, les territoires reflètent les rapports sociaux.
La notion de justice spatiale est pertinente à toutes les échelles, du local (opposition des beaux quartiers et des taudis urbains, conflits fonciers entre propriétaires et paysans sans terre) au mondial (contraste entre les (...)
Monde
Le Monde est la planète Terre habitée par les humains. Habiter est ici à entendre au sens géographique de pratiques, de savoirs et de discours sur un espace. Le Monde tend de plus en plus à coïncider avec l’écoumène. Si l’étendue spatiale de la Terre et celle du Monde se recoupent, le terme de Monde renvoie aussi à l’appropriation collective de la planète Terre par l’humanité (appropriation au sens symbolique, par l’intermédiaire des représentations). Le Monde est ainsi, non (...)
Île, insularité, îléité
L’île peut être définie comme une terre entourée d’eau. Cette discontinuité physique génère en soi des contraintes : l’éloignement, l’isolement, l’enclavement. Avec la mondialisation et les processus de déterritorialisation afférents, ces contraintes tendent en partie à s’effacer (Bernadie-Tahir et Taglioni, 2005), ou être transformées en atouts. L’île constitue un « bon objet géographique », selon la formule de Philippe Pelletier. On peut l’appréhender soit comme une (...)
Analyse spatiale et "nouvelle géographie"
En géographie, l’analyse spatiale est une démarche visant à systématiser les raisonnements géographiques en mobilisant des outils de formalisation, c’est-à-dire des modèles. Sur le plan théorique, il s’agit d’identifier les grandes configurations spatiales, en construisant les outils formels d’analyse de l’organisation de l’espace. Sur le plan pratique, l’analyse spatiale recourt notamment aux statistiques, aux mathématiques et à l’informatique. À ce titre elle relève, en (...)
Imaginaire, imagination
Avec le développement de la géographie humaniste et culturelle et la lecture subjective des relations que chaque être humain entretient avec l’espace géographique et les lieux, l’imaginaire est à considérer comme un « principe fondateur de notre condition territoriale » (Bédard et al., 2011), autrement dit de notre géographicité. Il est un « instrument pour entrer en relation avec le cosmos » (Grassi, 2005). Dans cette approche phénoménologique de l’espace, l’étude de (...)
Carte sensible
Une carte sensible est une image utilisant une partie des règles de la sémiologie graphique pour représenter une information relevant du sensible ou de l’émotionnel. Se plaçant plutôt du côté des méthodes dite qualitatives, la carte sensible prend acte des limites des outils traditionnels de représentation de l’espace pour refléter certains aspects du réel, notamment l’espace vécu par les acteurs (et en particulier les acteurs peu dotés en capital spatial et culturel).
Une carte (...)
Distance, distance-temps, distance-coût
Intervalle à franchir pour se rendre d'un lieu à un autre, la distance a la signification d'une séparation, son parcours nécessite un effort, une dépense d'énergie. Le contraire de la distance est ce qu'on appelle en théâtre l'unité de lieu : le lieu étant un espace dans lequel la distance est nulle ou presque.
Jusqu'au début du XXe siècle, l'espace était rugueux et opaque : les distances étaient franchies difficilement, protégeant ainsi les producteurs de leurs concurrents. Au (...)
Repérer, localiser, situer
Le repérage est une compétence fondamentale de la géographie scolaire, qui implique de savoir à la fois localiser et situer.

- Localiser signifie montrer où se trouve quelque chose : c’est dire « c’est ici », en montrant l’emplacement sur la carte, et d’ajouter par exemple : « dans le quart nord-ouest de l’espace représenté sur la carte ». On peut aussi localiser un point par ses coordonnées géographiques (sa longitude et sa latitude). Par exemple, Lyon se (...)
Géographie
La géographie est une science sociale qui étudie le rapport des sociétés humaines à leurs espaces. Son étymologie, d’origine grecque et latine (du grec via le latin geographia, « écriture de la Terre »), témoigne de son ancienneté et de ses buts initiaux. La géographie s’est ainsi longtemps limitée à une simple description du monde. De nos jours, son nom est encore utilisé maladroitement, par exemple dans certaines encyclopédies, pour des inventaires hydrographiques, orographiques, (...)
Conscience disciplinaire
Le concept de « conscience disciplinaire » a été proposé et construit dans le cadre de recherches en didactiques des disciplines menées au laboratoire Théodile-CIREL (Reuter, 2007 ; Cohen-Azria et al. 2013). Cette équipe de recherche définit la conscience disciplinaire comme « la manière dont les acteurs sociaux, et plus particulièrement les acteurs scolaires, (re) construisent les disciplines scolaires » (Reuter, 2007, p. 57). La notion de (re)construction permet d’interroger, (...)
Balade urbaine, balade virtuelle
Une balade urbaine est une sortie de terrain dans un espace de dimension réduite (généralement un quartier urbain), réalisée dans un but pédagogique, scientifique ou de médiation culturelle. La balade virtuelle repose sur le même principe mais s’appuie sur des outils numériques tels que les webcams ou les photographies de rue (Google street view par exemple). Elle n’est possible qu’à partir de vues à hauteur d’humain : une série de photographies aériennes ne saurait constituer une (...)
Affiner les résultats par :
Retour en haut