Jardins potagers dans le Massif central, entre valorisation et aménagement du cadre de vie, vecteurs de résilience alimentaire
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« Les Fruits d’ici, pensez-y » (métropole de Nîmes), « Oh my Lot ! » (département du Lot) ou encore « Ce lait rémunère au juste prix son producteur » (marque C’est qui le Patron ?) sont autant de slogans qui témoignent de l’engouement autour de la relocalisation de l’alimentation et la prise en considération des producteurs locaux. Ils sont la partie de plus en plus émergée de l’iceberg qui s’écarte du système alimentaire conventionnel, à comprendre comme un système alimentaire caractérisé par des circuits longs voire très longs, dans lequel la production est intégrée à de grandes firmes transnationales, très mécanisée et où les spécificités du territoire ne sont pas prises en compte. Aujourd’hui, une prise de conscience des risques pesant sur ce système conventionnel ou émanant de celui-ci existe. Face à ces menaces, synthétisées dans le rapport Vers la résilience alimentaire, faire face aux menaces globales à l’échelle des territoires, rédigé par les Greniers d’abondance en 2020, les jardins potagers jouent un rôle non négligeable. Comme le montrent les travaux de Claire Delfosse et ceux réalisés dans le cadre du projet PSDR Inventer, dirigé par Sylvie Lardon (Delfosse et Navarro 2012, Delfosse 2019, Lardon 2015, TAM et Lardon 2016), les jardins potagers privés peuvent participer à la lutte contre l’effondrement de la biodiversité, contre la dégradation et l’artificialisation des sols ou encore être des lieux d’adaptation au changement climatique. En effet, ils sont souvent des lieux de ressource, à la fois alimentaire et de bien-être. Ainsi, en quoi participent-ils à l’aménagement et à la valorisation du cadre de vie ? Après avoir présenté le périmètre de l’étude, le projet alimentaire territorial du Grand Clermont et le PNR Livradois-Forez, il sera question des jardins potagers privés, en particulier de leurs différents aménagements et de leurs différents usages au service de la valorisation du cadre de vie et de la résilience alimentaire du territoire.
1. Une nouvelle échelle, un nouveau territoire : le projet alimentaire territorial (PAT)
Issus de la Loi d’avenir pour l’agriculture, l’alimentation et la forêt du 13 octobre 2014 (JORF, 2014), les projets alimentaires territoriaux ou PAT ont pour but de relocaliser la production et la consommation de l’alimentation ainsi que de soutenir l’installation de nouveaux agriculteurs (ministère de l’Agriculture et de l’alimentation, 2018).
1.1. Un projet rassemblant différents acteurs de l’alimentation
Projet de territoire porté par une ou plusieurs structures intercommunales, de nombreux objectifs sont visés par les PAT, notamment la recréation des liens entre producteurs et consommateurs, la relocalisation des produits consommés dans la restauration collective, une amélioration de la qualité de l’alimentation ou encore une meilleure rémunération des producteurs. Labellisé par le ministère de l’Agriculture et de l’alimentation, le PAT résulte d’un diagnostic partagé avec tous les acteurs de l’alimentation, y compris les habitants, pour dresser l’état des lieux de la production alimentaire et agricole du territoire en question et identifier ses besoins. L’alimentation est au cœur de la démarche : c’est l’axe intégrateur qui permet de faire le lien entre une dimension économique (centrée sur les filières agro-alimentaires notamment), une dimension environnementale (promotion de l’agroécologie par exemple) et une dimension sociale (en matière de créations de liens sociaux et de valorisation du patrimoine notamment). Les partenaires d’un PAT sont donc très divers : collectivités territoriales, acteurs de l’économie sociale et solidaire, recherche, société civile, acteurs de la production, de la transformation, de la distribution et de la commercialisation. Différentes thématiques sont adoptées au sein de chaque PAT, chaque thématique fonctionnant grâce à un groupe-projet, regroupant les acteurs concernés par cette thématique. Le PAT du Grand Clermont et du PNR Livradois-Forez est unique en son genre car il est le seul PAT à disposer d’un groupe-projet autour des jardins potagers.
1.2. Le PAT du Grand Clermont et du PNR Livradois-Forez
Le PAT étudié dans cet article est porté par deux entités : le pôle d’équilibre territorial et rural (PETR) du Grand Clermont et le PNR Livradois-Forez. D’un point de vue démographique, le PAT du Grand-Clermont et du PNR Livradois-Forez est caractérisé par une forte diversité de ses territoires, du point de vue des paysages, de la démographie et de l’altitude notamment. À l’ouest, on retrouve l’agglomération clermontoise (dont l’aire d’attraction dépasse les limites du PAT), alors qu’à l’est, on entre rapidement dans des espaces périurbains peu denses, ruraux, voire ruraux isolés pour la frange sud-est du PAT, en Haute-Loire. Toutefois, il est à noter que ce territoire est dynamique d’un point de vue démographique (document 1). De nombreuses communes connaissent une augmentation annuelle de leur population supérieure à 1 % ; une majorité à proximité de Clermont-Ferrand mais une bonne partie d’entre elles se trouvent justement dans les zones hyper-rurales mentionnées ci-dessus. D’un point de vue physique, il s’agit d’un territoire très divers. Il se situe au nord du Massif Central et le PAT couvre deux sous-ensembles de reliefs (la Chaîne des Puys à l’ouest et le Livradois-Forez à l’est) de part et d’autre de la plaine de la Limagne. Au sein de ce territoire, on remarque donc une diversité d’altitude et d’exposition (document 2), deux éléments importants d’un point de vue de la production alimentaire.
Document 1. Une population très inégalement répartie mais une démographie dynamiqueDocument 2. Une diversité d’altitudes et d’expositions |
D’un point de vue alimentaire, le PAT du Grand Clermont et du PNR Livradois-Forez est marqué, dans sa partie centrale, en Limagne, par la monoculture (maïs, pommes de terre, betterave). De part et d’autre, ce sont surtout des régions d’élevage. À l’ouest, il s’agit d’un élevage extensif, destiné à la production de lait et de fromage, intégrée dans des filières parfois labellisées (saint-nectaire notamment). À l’est, l’élevage est tout aussi extensif mais peu intégré. C’est aussi un territoire marqué par la sylviculture.
Ce PAT, hétérogène dans ses paysages, dans ses climats et sa démographie, s’inscrit donc dans un territoire à l’agriculture dynamique et intégrée. Après avoir brièvement présenté les productions issues de ces jardins, regardons en quoi ils participent à l’aménagement et à la valorisation du cadre de vie des habitants.
2. Les jardins potagers privés comme aménagement et valorisation du cadre de vie, au service d’une résilience alimentaire du PAT
Si la production alimentaire est spontanément ce à quoi on peut penser lorsque l’on évoque les jardins potagers, ils sont des micro-territoires porteurs de multiples autres dimensions.
Document 3. Trois exemples de jardins potagers privés |
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3a. Un jardin potager traditionnel : la terre est à nu et le sol a été profondément retourné, 20 mai 2021 |
3b. Un jardin potager très fleuri, 8 juillet 2021 |
3c. Un bac de permaculture, 7 juin 2021 Clichés de Rémi Peyrat. |
2.1. Des lieux de production alimentaire
Les jardins potagers du PAT du Grand-Clermont et du PNR Livradois-Forez abritent une production fruitière et légumière très diversifiée (document 4). Pas moins de 65 espèces de légumes sont produites dans les 35 jardins étudiés ainsi que 27 essences d’arbres ou d’arbustres fruitiers. Parmi les légumes, 3 grands types se dégagent et révèlent les habitudes alimentaires des habitants. En effet, 23 fruits légumiers sont produits (en premier lieu les tomates, les courgettes et les haricots verts) ; ce sont surtout des légumes d’été et, en général, c’est pour manger ce type de légumes frais que la plupart des habitants cultivent un potager. Parallèlement, 17 légumes racines sont cultivés (carottes, betteraves, panais, pommes de terre…) et sont plutôt destinés à une consommation sur une grande partie de l’année, grâce à leur facilité de stockage et de conservation. Se détachent enfin les légumes feuilles, dont la consommation est tantôt estivale (aromatiques, salades), tantôt hivernale (choux, épinards) mais dont la consommation est souvent rapide après la cueillette. Concernant la production des fruits, plus d’un tiers des habitants interrogés possèdent un poirier, un cerisier, un pommier et le quatuor fraisier – framboisier – cassissier – groseillier est très souvent présent dans les jardins du PAT.
Document 4. Une production végétale très variée |
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Ensemble des espèces de légumes et légumes-fruits produites dans les jardins potagers enquêtés |
Arbres, arbustes et plantes fruitières présents dans les jardins potagers enquêtés NB. La distinction entre légumes et fruits repose sur l’usage alimentaire qui est fait d’une plante. La partie consommée de la tomate ou la courgette est le fruit de la plante, mais elles sont consommées comme des légumes. Tous les légumes ne sont pas des fruits puisque selon les cas on peut consommer les fleurs (de la courgette par exemple), les feuilles, les racines, les tiges, etc. d’une plante potagère. |
2.2. Des aménagements principalement liés à la production alimentaire mais pas uniquement
Document 5 : aménagements liés à la production alimentaire et à l'agrément
Aménagements liés à la production
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Récupérateur d'eau de pluie ;Bac à compost ;Abri de jardin ;Serre ; Bac ou butte de permaculture ;Hôtel à insectes ;Étagères ;Tunnel en plastique ;Caisse à outils ;Mare ; Réserve souterraine d'eau de pluie ;Pompe ; Appentis ;Veranda pour semis ;Puits ;Autres |
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22;15;15;9;5;3;2;2;1;1;1;1;1;1;1;7 |
#E61570 |
Aménagements liés à l'agrément
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Salon de jardin;Banc;Transat;Pergola/tonnelle;Jeux pour enfants;Hamac;Barbecue/cuisine d'été;Fleurs;Piscine;Autre | |||
23;8;5;5;4;3;3;2;2;6 |
#47B9B5 |
L’aménagement des jardins, jadis exclusivement centré sur des aménagements liés à la production vivrière, est complété au fil du temps par des équipements visant à valoriser le jardin et ainsi en faire un lieu de détente, en tout cas lorsque la taille du jardin le permet. Dans le PAT du Grand-Clermont et du PNR Livradois-Forez, parmi les 35 jardiniers enquêtés, on recense encore deux fois plus d’aménagements liés à la production alimentaire que d’aménagements liés à une fonction de détente. Parmi les aménagements liés à la production alimentaire, plus d’un quart des personnes interrogées a réalisé un aménagement lié à l’arrosage (récupérateur, mare…) ou lié au rangement (cabane, étagères). De plus, un sur cinq environ dispose d’un bac à compost. Concernant les aménagements liés à une fonction de détente, la très grande majorité des enquêtés dispose d’un aménagement lié à la prise de repas (salon de jardin, barbecue…) et plus d’un quart a installé des aménagements dédiés au repos (bancs, hamac, transat…). Ainsi, le jardin potager ne se résume plus à sa seule fonction potagère. Il devient un lieu de détente, une extension de l’intérieur de la maison, faisant partie intégrante du cadre de vie des habitants.
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Derrière cette diversité d’aménagements, l’objectif des habitants est de valoriser cet élément de leur cadre de vie. Grâce à une étude des motivations et des pratiques des jardiniers, il ressort que ces aménagements valorisent le jardin potager de trois manières.
D’abord, ces aménagements mettent en avant une valorisation matérielle du jardin potager. En effet, pour près de la moitié des enquêtés (43 %), l’affinité pour l’esthétisme de leur jardin est une des motivations principales les poussant à jardiner, car « il faut que ça soit beau ! » entend-on souvent (voir document 3). Ils aménagent ainsi leur jardin en disposant des massifs de fleurs, en réfléchissant à la disposition des plants, des arbustes, … Toutefois, il est à souligner que pour une partie non-négligeable de l’échantillon, l’esthétisme ne veut pas dire ordre et terre à nue. Certains font rimer esthétisme avec foisonnement de plantes sauvages et d’insectes.
Ensuite, les jardins potagers peuvent être le support d’une valorisation immatérielle, c’est-à-dire le lieu où s’expriment les principes ou les représentations de chacun. Pour la quasi-totalité des personnes enquêtées, cultiver son potager permet de retranscrire de manière très concrète leurs principes agroécologiques. Aussi, pour un petit nombre d’enquêtés, adeptes de la permaculture, le jardin potager est le lieu phare d’expression de cette philosophie de vie.
Enfin, certains aménagements servent une valorisation sociale du jardin potager. Que ce soit dans le jardin potager en lui-même ou dans le reste du terrain, en famille ou entre amis, le jardin potager est un haut lieu de transmission et de partage de pratiques, d’échanges, de conseil, ou de repas. Réfléchir à l’échelle des jardins potagers permet de mettre en exergue ces différents usages du jardin, dans le but de valoriser son cadre de vie. Toutefois, en desserrant la focale, et en réfléchissant à l’échelle du PAT, les jardins potagers sont des lieux très importants pour améliorer la résilience alimentaire du territoire.
2.3. Des jardins au service de la résilience alimentaire du territoire
Le rapport Vers la résilience alimentaire, faire face aux menaces globales à l’échelle des territoires, rédigé par l’association Les Greniers d’abondance en 2020, énonce onze indicateurs de la résilience alimentaire. Quatre s’appliquent particulièrement aux jardins potagers : les pratiques agroécologiques, l’autonomie énergétique, la production vivrière et la végétalisation de l’alimentation.
Concernant les pratiques agroécologiques, elles sont centrées sur l’irrigation, l’amendement des sols et l’origine des semences. Une très grande partie des enquêtés (90 %) utilisent l’eau de pluie comme source principale de leur arrosage. Toutefois, 30 % utilisent également l’eau du robinet, mais souvent en complément de l’eau de pluie, lorsque les récupérateurs sont vides. Concernant l’amendement du sol, la totalité des enquêtés utilise des engrais organiques. Enfin, les pratiques potagères s’inscrivent en opposition des pratiques conventionnelles par le choix des semences. En effet, 63 % des jardiniers interrogés utilisent des semences adaptées au climat du Puy-de-Dôme, soit en auto-reproduisant leurs semences d’une année sur l’autre, soit en s’approvisionnant dans des pépinières locales ou dans des associations.
Aussi, les jardins potagers sont des lieux de production alimentaire caractérisés par une forte autonomie énergétique. 87 % des jardiniers affirment n’utiliser que des outils manuels. Les 13 % restant utilisent des engins motorisés seulement pour le labour du terrain.
Les jardins potagers sont avant tout des lieux de production alimentaire. Sans qu’elle soit vivrière, c’est-à-dire nécessaire à la survie du foyer, cette production s’inscrit dans un circuit ultra-court, dans le cadre d’une agriculture familiale ou de complément. Ainsi, les jardiniers du PAT estiment être autosuffisants à hauteur de 27 % de leur consommation en moyenne. Plus concrètement, on peut déduire de ce chiffre que la majorité des jardiniers sont autosuffisants sur une saison – l’été – et pour cinq ou six variétés de fruits ou légumes (tomates, courgettes, pommes de terre, cerises en premier lieu).
Enfin, sans qu’on puisse vraiment à ce stade parler de végétalisation, les jardins potagers influencent le régime alimentaire des jardiniers. Un tiers des enquêtés estiment que leur jardin potager participe à la diversification de leur alimentation. Parmi les deux tiers qui estiment l’inverse, une grande partie précise que leur potager n’augmente pas leur consommation en fruits ou légumes car ils en consommaient déjà beaucoup avant qu’ils aient leur jardin potager. Dans ce cas, le jardin confirme la forte part de végétaux au sein de leur alimentation. Et si certains jardins possèdent des poulaillers, les poules consomment en partie des déchets végétaux et alimentaires, ce qui contribue à limiter la pression de l’élevage avicole sur les productions agricoles, contrairement à ce qui se produit dans l’élevage industriel.
Conclusion
Le PAT du Grand Clermont et du PNR Livradois-Forez s’affirme comme un nouveau projet de territoire, recouvrant et unifiant des échelons traditionnels (département, région, …) autour de la thématique alimentaire. Son exception, en France, réside dans le fait qu’il est composé d’un groupe-projet centré sur les jardins potagers. Les jardins potagers privés représentent une part importante du lieu de résidence. En témoignent de nombreux aménagements, qui traduisent une hybridation dans les usages attribués au jardin. Si la fonction alimentaire est toujours présente, on glisse vers une production de qualité et vers un usage récréatif du jardin potager. Ils sont donc un exemple probant d’un lieu aménagé pour valoriser son cadre de vie, et sont donc le support d’une résilience alimentaire et vecteurs d’échanges et de liens sociaux.
Bibliographie
- Delfosse Claire et Navarro Aurore, 2012, « Nouveaux marchés, nouvelles gouvernances », chapitre 9 in Prigent-Simonin Anne Hélène, Hérault-Fournier Catherine (dir.) Au plus près de l’assiette (2012), p. 187 à 198
- Delfosse Claire, 2019, « L’alimentation : un nouvel enjeu pour les espaces ruraux », L'Information géographique, 2019/4 (Vol. 83), p. 34-54.
- JORF n°0238 du 14 octobre 2014 sur Légifrance : LOI n° 2014-1170 du 13 octobre 2014 d'avenir pour l'agriculture, l'alimentation et la forêt
- Lardon Sylvie, 2015. « L’agriculture comme potentiel de développement des territoires périurbains. Analyse par les configurations socio-spatiales ». Articulo - Journal of Urban Research [Online], Special issue 6 | 2015.
- Les Greniers d’abondance, 2020, Vers la résilience alimentaire, faire face aux menaces globales à l’échelle des territoires, 2e éd., 184 p.
- Ministère de l’Agriculture et de l’alimentation, 2018. « Qu'est-ce qu'un projet alimentaire territorial ? ».
- TAM et Lardon Sylvie, 2016. Jeux de territoire « Inventons nos territoires de demain » – PNR Livradois-Forez et Grand Clermont. Plaquette AgroParisTech, 24 p.
Mots-clés
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Rémi Peyrat
Chargé de mission urbanisme et aménagement du territoire à la commune de Saint-Amant-Tallende
Édition et mise en web : Jean-Benoît Bouron
Pour citer cet article :Rémi Peyrat, « Jardins potagers dans le Massif central, entre valorisation et aménagement du cadre de vie, vecteurs de résilience alimentaire », Géoconfluences, mars 2022. |
Pour citer cet article :
Rémi Peyrat, « Jardins potagers dans le Massif central, entre valorisation et aménagement du cadre de vie, vecteurs de résilience alimentaire », Géoconfluences, mars 2022.
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