Vous êtes ici : Accueil / Glossaire

Glossaire

Le vocabulaire de la géographie à travers plus d'un millier d'entrées pour découvrir des mots, faire des liens, consolider ses connaissances, trouver des pistes bibliographiques... Ce glossaire est en perpétuelle amélioration depuis plus de 20 ans. Par ailleurs, plus de 950 entrées ont fait l'objet d'une relecture et d'une mise à jour systématiques entre 2019 et aujourd'hui.

Il existe 1546 termes dans le glossaire.

Il existe 123 résultats dans Glossaire correspondant aux critères suivants : Supprimer le critère E
Eau
L'eau est l'un des éléments les plus présents sur Terre, nécessaire à la vie et central dans un très grand nombre de questionnements géographiques. 
L'analyse la plus classique, en géographie scolaire, repose sur la contradiction entre l'abondance de l'eau sur Terre et la rareté de la ressource. Cette rareté est liée à la faible part d'eau douce par rapport à l'eau salée et à la très inégale distribution de la ressource (ce qu'on appelle la disponibilité), mais y a beaucoup (...)
Eau (accès, potabilité)
L'eau potable est une eau qui ne contient pas d'agents pathogènes ou d'agents chimiques à des concentrations pouvant nuire à la santé. Sa définition a changé dans le temps. L'accès à l'eau désigne la capacité d'une population à accéder à une eau potable en quantité suffisante pour satisfaire ses besoins principaux. C'est une notion très différente de la disponibilité de la ressource : en maints lieux du monde, par exemple dans les régions rurales enclavées ou dans (...)
Eaux continentales
On nomme eaux continentales l’ensemble des eaux qui sont situées sur les terres émergées, qu’il s’agisse de « continents » ou d’îles. Le terme regroupe donc l’ensemble des eaux qui ne sont ni océaniques, ni atmosphériques. Ces eaux continentales ne représentent environ que 2,5 à 2,8 % de l’hydrosphère mondiale ; leur grande majorité est stockée dans les calottes glaciaires.
Les eaux continentales regroupent aussi bien les eaux superficielles (eau des rivières, des (...)
Écart simple, écart-type et écart standardisé à la moyenne
L'écart simple est un écart par rapport à la moyenne : si la valeur d'une variable, pour un individu statistique donné, est inférieure à la moyenne des valeurs de l'ensemble du groupe observé, cet écart sera négatif ; il sera positif si sa valeur est supérieure à la moyenne du groupe.
L'écart-type rend compte de la dispersion des valeurs d'une variable : plus les variables sont dispersées autour de la moyenne, plus l'écart-type est élevé.
L'écart standardisé à la moyenne (...)
Écartement des rails
L'écartement des rails désigne la distance séparant les deux rails d'une voie ferrée, exprimée en millimètres. C'est une donnée importante car une fois une norme établie, il est très difficile de faire passer le matériel roulant sur des voies d'écartement différent. Des dizaines d'écartements différents ont existé dans le monde et dans l'histoire, regroupées aujourd'hui dans trois catégories : la voie normale (écartement standard de 1 435 mm), la voie large et la voie étroite (dont (...)
Échanges (économiques, financiers, culturels)
Un échange est, au sens premier, une action de réciprocité dans un transfert de biens ou de services. On parlera ainsi d’échanges culturels, politiques, mais aussi et surtout en géographie d’échanges économiques.
Le terme d’échange doit être distingué de celui de flux, du fait même de cette réciprocité. Un échange économique sera ainsi composé de deux flux : un flux matériel (le produit échangé) et, en contrepartie, un flux financier immatériel correspondant au paiement (...)
Échelle
Fréquemment utilisé en géographie, le terme « échelle » est polysémique. Parmi d’autres sens, il exprime aussi bien l’intensité d’un phénomène (échelle de Richter, échelle de Beaufort, etc.) que le rapport de réduction ou d’agrandissement d’un objet ou d’une représentation graphique (dessin, carte, photographie, etc.).
Au sens strictement cartographique, l'échelle désigne le rapport entre une distance réelle, mesurée dans l'espace terrestre et celle de sa (...)
Éco- (préfixe)
Le préfixe éco vient du grec oikos (maison) et a été utilisé dès le XIXe siècle pour former le mot « économie ». Mais son acception essentielle est liée aux préoccupations environnementales : le mot « écologie » aurait été créé en 1910 pour désigner l’étude des conditions du milieu, c’est-à-dire « de notre maison ». Depuis les années 1990, ce préfixe a connu un succès considérable, d’abord en relation avec l’émergence des préoccupations du développement (...)
Écoféminisme
L'écoféminisme est un courant des éthiques environnementales qui pose au centre de sa réflexion la question des relations de genre et de domination dans l'approche de la protection environnementale. L’écoféminisme, écrit Catherine Larrère (2012, p. 105) « a mis au cœur de sa réflexion les connexions qui existent entre la domination des hommes sur la nature et celle qu’ils exercent sur les femmes ». Le mot date des années 1980, mais l'origine du mouvement peut remonter au moins à la (...)
École de Besançon
L’École de Besançon, ou École du paysage de Besançon correspond à un ensemble de recherches interdisciplinaires menées principalement dans les années 1970–80 et impulsées par le département de géographie de l’Université de Franche-Comté et par Jean-Claude Wieber. Des historiens, archéologues, ethnologues, agronomes… ont participé à ces travaux.
L’École de Besançon cherche à concilier l'objectif et le subjectif que comporte l'étude des paysages. Ses géographes (...)
École de Chicago
Le terme École de Chicago désigne aussi bien une école d’architecture (« Première École de Chicago ») influente dans les années 1880-1910, qu’une école de sociologie urbaine (« Deuxième École de Chicago »), qui joua un rôle majeur en géographie, des années 1920 aux années 1950.
On considère souvent la première École de Chicago comme fondatrice de l’urbanisme moderne étatsunien, par l’utilisation de l’architecture métallique, et notamment par la généralisation (...)
Écologie du paysage
L'écologie du paysage (landscape ecology) s'intéresse à l'interaction entre l'organisation de l'espace et les processus écologiques. Cette approche est apparue avec l'étude des photographies aériennes et le terme est d'origine allemande (Landschaftsökologie). Cependant, c'est au cours des années 1980 qu'elle s'est organisée à travers, d’une part, la création en 1982 de l'IALE (International Association for Landscape Ecology) et, d’autre part, un séminaire et un manifeste fondateurs (1984 (...)
Écologie industrielle, écologie territoriale
L’écologie industrielle est un mode de pensée selon lequel les pratiques industrielles, notamment la circulation des flux dans le processus de production, doivent s’inspirer de l’écologie scientifique, laquelle considère tout flux (d’énergie, de matière…) comme une boucle, à l’échelle planétaire comme à celle de l’écosystème.
1) Une première acception du terme est la déclinaison, à l’échelle du parc d’activité ou de la zone industrielle, d’une stratégie de (...)
Écologie intégrale
Le terme d’« écologie intégrale », apparu dans les années 1980, est un concept religieux issu du christianisme. Il tente de faire le lien entre la bioéthique (la préservation de la nature et de la vie) et l’écologie environnementale. Dans le discours de l'Église catholique, l'écologie intégrale comprend les relations des humains entre eux, avec leur environnement, et avec la transcendance (encyclique Laudato Si, 2015). Il s'agit de penser une écologie à la fois environnementale, (...)
Écologie médicale
Au sens large, l'écologie médicale analyse les interactions entre les humains et leurs environnements et leurs conséquences sur la santé. Concrètement, elle analyse l'histoire naturelle de la maladie transmissible et de sa chaîne épidémiologique : l'agent pathogène, son réservoir, son (ses) vecteur(s) ou ses hôtes intermédiaires, dans leurs rapports avec leur milieu et les processus d'anthropisation de ce dernier.
Ces variables se combinent dans l'espace pathogène à diverses (...)
Écologie politique
Les termes d’écologie politique, ou de green politics en anglais, désignent les courants politiques qui visent à créer une société fondée sur la défense de l'environnement, la démocratie participative, la justice sociale et le pacifisme. L’usage du terme « écologie politique » permet donc de différencier l’écologie scientifique comme discipline d’un côté, et cette démarche politique de l’autre. Celles et ceux qui étudient l’écologie sont les écologues, tandis que (...)
Écologie profonde
L’écologie profonde (deep ecology) est un mouvement qui prône l’instauration de changements radicaux et un basculement vers un nouveau paradigme dans le rapport des sociétés à leurs environnements, en opposition avec le modèle dominant. Elle appelle ainsi à la rupture avec la relation d’instrumentalisation de la nature et à la reconstruction du lien social en intégrant des valeurs telles que la solidarité, l’équité, l’égalitarisme, la symbiose. Son nom français est une (...)
Écologie routière
L’écologie routière, de l’anglais road ecology, est un champ disciplinaire situé au croisement entre sciences du vivant, géographie et aménagement, qui a pour objet l’étude des effets des infrastructures linéaires de transport sur les écosystèmes et sur les populations animales. L’ouvrage fondateur de la road ecology est paru en 2002 : Forman et al., Road Ecology: Science and Solutions.
Les infrastructures linéaires de transport génèrent un ensemble de nuisances écologiques et (...)
Économie circulaire
L'économie circulaire désigne une organisation d'activités économiques et sociales recourant à des modes de production, de consommation et d'échange fondés sur l'écoconception, la réparation, le réemploi et le recyclage, et visant à diminuer les ressources utilisées ainsi que les dommages causés à l'environnement. Le but est, selon le Ministère de la Transition écologique, de « produire des biens et des services de manière durable en limitant la consommation et le gaspillage des (...)
Économie de la santé
L'économie de la santé est l'application aux domaines médical et socio-sanitaire des concepts et des méthodes de l'économie. Elle évalue le coût de la santé et de son incidence sur l'économie générale, sur le budget de la nation et des ménages, sur la gestion des entreprises et sur la politique sociale. Elle analyse l'offre et la demande de soins, le marché des biens et des services médicaux, le fonctionnement et le financement du système de santé.
Les économistes s'accordent pour (...)
Affiner les résultats par :