Vous êtes ici : Accueil / Glossaire

Glossaire

Le vocabulaire de la géographie à travers plus d'un millier d'entrées pour découvrir des mots, faire des liens, consolider ses connaissances, trouver des pistes bibliographiques... Ce glossaire est en perpétuelle amélioration. Plus de 750 entrées ont été relues et mises à jour entre 2019 et aujourd'hui. Les définitions ne comportant pas de date sont les plus anciennes.

Il existe 1494 termes dans le glossaire.

Il existe 121 résultats dans Glossaire correspondant aux critères suivants : Supprimer le critère E
E-tourisme / Cybertourisme
Le marché du tourisme en ligne (e-tourisme) et des voyages est certainement l'un de ceux qui a le plus mis à profit les moyens de l'Internet, tant en amont, pour le choix et la préparation d'une destination, qu'en aval, pour l'acquisition du produit. Sa progression annuelle, sur le marché européen, approche les 10 % en 2010. Il répond particulièrement bien aux pratiques d'instantanéité et de consommation de dernière minute du monde contemporain. L'e-touriste devient lui-même un expert de son (...)
Eau (accès, potabilité)
L'eau potable est une eau qui ne contient pas d'agents pathogènes ou d'agents chimiques à des concentrations pouvant nuire à la santé. Sa définition a changé dans le temps. L'accès à l'eau désigne la capacité d'une population à accéder à une eau potable en quantité suffisante pour satisfaire ses besoins principaux. C'est une notion très différente de la disponibilité de la ressource : en maints lieux du monde, par exemple dans les régions rurales enclavées ou dans les bidonvilles (...)
Eaux continentales
La maîtrise des ressources en eau constitue un des défis majeurs en termes d'environnement et d'aménagement du territoire en Chine. Le pays est périodiquement frappé par des inondations au caractère d'autant plus catastrophique que les concentrations humaines se densifient dans les zones à risques, celle du Yangzi en 1998 par exemple (autres transcriptions : Yang-tseu, Yangtsé, appelé aussi "fleuve Bleu"). Par ailleurs les besoins des grandes concentrations urbaines s'amplifient. Les ressources (...)
Écart simple, écart-type et écart standardisé à la moyenne
L'écart simple est un écart par rapport à la moyenne : si la valeur d'une variable, pour un individu statistique donné, est inférieure à la moyenne des valeurs de l'ensemble du groupe observé, cet écart sera négatif ; il sera positif si sa valeur est supérieure à la moyenne du groupe.
L'écart-type rend compte de la dispersion des valeurs d'une variable : plus les variables sont dipersées autour de la moyenne, plus l'écart-type est élevé. 
L'écart standardisé à la moyenne (...)
Écartement des rails
L'écartement des rails désigne la distance séparant les deux rails d'une voie ferrée, exprimée en millimètres. C'est une donnée importante car une fois une norme établie, il est très difficile de faire passer le matériel roulant sur des voies d'écartement différent. Des dizaines d'écartements différents ont existé dans le monde et dans l'histoire, regroupées aujourd'hui dans trois catégories : la voie normale (écartement standard de 1 435 mm), la voie large et la voie étroite (dont (...)
Échanges (économiques, financiers, culturels)
Les "échanges économiques, financiers et culturels" sont une des composantes majeures de l'étude de l'espace méditerranéen en tant qu'interface. Mais ces échanges entrent souvent dans des logiques qui dépassent l'espace régional méditerranéen qui, alors, est surtout un espace de transit. Il est connecté à des arrières-pays continentaux (continents africain, eurasiatique) ou maritimes (Mer Noire et Mer Caspienne, Mer Rouge et Océan Indien, Océan Atlantique) qui en débordent les limites (...)
Échelle
Fréquemment utilisé en géographie, le terme « échelle » est polysémique. Parmi d’autres sens, il exprime aussi bien l’intensité d’un phénomène (échelle de Richter, échelle de Beaufort, etc.) que le rapport de réduction ou d’agrandissement d’un objet ou d’une représentation graphique (dessin, carte, photographie, etc.).
Au sens strictement cartographique, l'échelle désigne le rapport entre une distance réelle, mesurée dans l'espace terrestre et celle de sa (...)
Éco-, préfixe
Écocitoyen, écocivisme, éco-efficience, écodéveloppement, éco-efficacité, éco-industrie, écoresponsabilité, écotourisme, etc. : le préfixe éco-, un des "préfixes-valise" du développement durable, se conjugue de toutes les façons. Au-delà de l'effet d'affichage, il reste à voir, dans chaque situation, ce qu'il y a de concret et d'opératoire.
Mise à jour : juillet 2004(...)
Écoféminisme
L'écoféminisme est un courant des éthiques environnementales qui pose au centre de sa réflexion la question des relations de genre et de domination dans l'approche de la protection environnementale. L’écoféminisme, écrit Catherine Larrère (2012, p. 105) « a mis au cœur de sa réflexion les connexions qui existent entre la domination des hommes sur la nature et celle qu’ils exercent sur les femmes ». Le mot date des années 1980, mais l'origine du mouvement peut remonter au moins à la (...)
École de Besançon
Dans les années 70, l' "École de Besançon" (J.C. Wieber) cherche à concilier l'objectif et le subjectif que comporte l'étude des paysages. Ses géographes distinguent trois types de sous-systèmes dans le complexe paysager : le sous-système producteur du paysage composé d'éléments à la fois naturels et anthropiques ; le sous-système d'utilisateurs (créations de l'oeil et de l'esprit, domaine d'appréciation de la dimension esthétique et culturelle) ; le sous-système du paysage visible, (...)
École de Chicago
L'École de Chicago est d'abord une école de sociologie, à partir du premier département de sociologie américain, fondé à l'université de Chicago dès 1892. On désigne habituellement sous l’expression « École de Chicago » un ensemble de travaux de recherches sociologiques conduites, entre 1915 et 1940, par des enseignants et des étudiants de l’université de Chicago.
L’École de Chicago est une sociologie urbaine qui a entrepris une série impressionnante d’études sur les (...)
Écologie du paysage (landscape ecology)
L'écologie du paysage s'intéresse à l'interaction entre l'organisation de l'espace et les processus écologiques. Cette approche est apparue avec l'étude des photographies aériennes et le terme est d'origine allemande (Landschaftsökologie). Cependant, c'est au cours des années 1980 qu'elle s'est organisée à travers la création de l'IALE (International Association for Landscape Ecology) en 1982 d'une part, et un séminaire et un manifeste fondateurs (1984 aux États-Unis) d'autre part. Deux (...)
Écologie industrielle, écologie territoriale
L’écologie industrielle est un mode de pensée selon lequel les pratiques industrielles, notamment la circulation des flux dans le processus de production, doivent s’inspirer de l’écologie scientifique, laquelle considère tout flux (d’énergie, de matière…) comme une boucle, à l’échelle planétaire comme à celle de l’écosystème.
1) Une première acception du terme est la déclinaison, à l’échelle du parc d’activité ou de la zone industrielle, d’une stratégie de (...)
Écologie intégrale
Apparu dans les années 1980, le terme d’« écologie intégrale » fait le lien entre la bioéthique (la préservation de la nature et de la vie) et l’écologie environnementale. Dans le discours de l'Église catholique, l'écologie intégrale comprend les relations des humains entre eux, avec leur environnement, et avec la transcendance (encyclique Laudato Si, 2015). Il s'agit de penser une écologie à la fois environnementale, morale, économique, sociale et politique.
→ voir (...)
Écologie médicale
Au sens large, l'écologie médicale analyse les interactions entre l'homme et son environnement et leurs implications en termes de santé. Concrètement, elle analyse l'histoire naturelle de la maladie transmissible et de sa chaîne épidémiologique : l'agent pathogène, son réservoir, son (ses) vecteur(s) et/ou hôtes intermédiaires dans leurs rapports avec leur milieu et ses processus d'anthropisation.
Ces variables se combinent dans l'espace pathogène à diverses échelles (biotope, foyer, (...)
Écologie profonde (deep ecology)
L’écologie profonde est un mouvement qui prône l’instauration de changements radicaux et un basculement vers un nouveau paradigme dans le rapport des sociétés à leurs environnements, en opposition avec le modèle dominant. Elle appelle ainsi à la rupture avec la relation d’instrumentalisation de la nature et à la reconstruction du lien social en intégrant des valeurs telles que la solidarité, l’équité, l’égalitarisme, la symbiose. Son nom français est une transposition de (...)
Écologie routière, road ecology
L’écologie routière, de l’anglais road ecology, est un champ disciplinaire situé au croisement entre sciences du vivant, géographie et aménagement, qui a pour objet l’étude des effets des infrastructures linéaires de transport sur les écosystèmes et sur les populations animales. L’ouvrage fondateur de la road ecology est paru en 2002 : Forman et al., Road Ecology: Science and Solutions.
Les infrastructures linéaires de transport génèrent un ensemble de nuisances écologiques et (...)
Économie circulaire
L'économie circulaire désigne une organisation d'activités économiques et sociales recourant à des modes de production, de consommation et d'échange fondés sur l'écoconception, la réparation, le réemploi et le recyclage, et visant à diminuer les ressources utilisées ainsi que les dommages causés à l'environnement. L'ADEME (aujourd'hui Agence de la transition écologique) en donne pour sa part la définition suivante : 
« (...)
Économie de la santé
L'économie de la santé est l'application aux domaines médical et socio-sanitaire des concepts et des méthodes de l'économie. Elle évalue le coût de la santé et de son incidence sur l'économie générale, sur le budget de la nation et des ménages, sur la gestion des entreprises et sur la politique sociale. Elle analyse l'offre et la demande de soins, le marché des biens et des services médicaux, le fonctionnement et le financement du système de santé. Les économistes s'accordent pour faire (...)
Économie du développement durable
Voici quelques notions générales qui peuvent faciliter le dialogue entre tous les acteurs et les experts du développement durable.
Comptabilité
Il s'agit de prendre en compte systématiquement des faits liés à la protection et à la remise en état de l'environnement. L'objectif est d'évaluer les coûts engagés par une entreprise pour protéger l'environnement et d'estimer les coûts de dégradation de l'environnement par celle-ci.
Distorsion
Les politiques (...)
Affiner les résultats par :