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Glossaire

Le vocabulaire de la géographie à travers plus de 1 600 entrées pour découvrir des mots, faire des liens, consolider ses connaissances, trouver des pistes bibliographiques... Ce glossaire est en perpétuelle amélioration depuis plus de 20 ans. Par ailleurs, plus de 1 200 entrées ont fait l'objet d'une relecture et d'une mise à jour systématiques entre 2020 et aujourd'hui (lettres D à Z).

Il existe 1632 termes dans le glossaire.

Il existe 132 résultats dans Glossaire correspondant aux critères suivants : Supprimer le critèreLes systèmes socio-écologiques face aux changements globaux
Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (GIEC)
Le Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (GIEC, en anglais Intergovernmental Panel on Climate Change, IPCC), fondé en 1988 dans le cadre de l'ONU et à la demande du G7, par l'Organisation Météorologique Mondiale (OMM) et par le Programme des Nations Unies pour l'Environnement (PNUE), rassemble des groupes d'experts dont le rôle est d'évaluer les informations scientifiques, techniques et socio-économiques pour analyser, comprendre et prévenir les risques de changements (...)
Gulf Stream, circulation de retournement, AMOC
Le Gulf Stream est un segment de la gyre océanique de l’Atlantique Nord qui longe les côtes orientales de l’Amérique du Nord direction nord-est puis se disperse en plusieurs tourbillons. Ce n’est donc pas un gigantesque fleuve d’eau chaude circulant à l’intérieur de l’Atlantique du Mexique à la Norvège, comme on l’a parfois représenté. Les courants d’eau chaude qui rejoignent l’Europe sont aujourd’hui appelés par les climatologues la circulation de retournement (en anglais (...)
Gyre océanique
Un gyre océanique est un ensemble de courants marins fonctionnant en boucle. Les courants océaniques sont dus au déplacement des masses d’air, aux différences de température et de salinité. La disposition des littoraux, ajoutée à la force de Coriolis, tend à organiser les courants marins en vaste boucle tournant dans le sens des aiguilles d’une montre dans l’hémisphère nord, et en sens inverse dans l’hémisphère sud.
Il existe cinq grands gyres, sachant que l’équateur, en (...)
Habitat écologique, biotope
Ne pas confondre avec : habitat humain ni avec : habiter (notion en géographie)
L'habitat, au sens des écologues, désigne les espaces de vie des espèces animales et végétales. Un même écosystème peut fournir un habitat à de nombreuses espèces différentes. À l'échelle micro, une haie, une mare, un bras mort, un vieux tronc, une lisière, un pré, une tourbière, etc. sont des exemples d'habitats : c'est le sens du mot biotope. On utilise également le terme à une échelle plus vaste (...)
Haie
Une haie peut être définie comme « une association continue, dans l’espace et le temps, d’arbustes et d’arbres, plus ou moins entretenue mais difficilement franchissable, située en limite de parcelle » (Balesdent et al., 2023, p. 97). Elle est le principal élément paysager définissant le bocage, dans l’ouest de l’Europe comme en Afrique (bocage bamiléké au Cameroun). En négatif, un paysage d’openfield est caractérisé par l’absence de haies. En Angleterre, le passage (...)
Herbiers de posidonies
Les herbiers de posidonies sont des écosystèmes marins endémiques de la mer Méditerranée et courants sur le littoral français. On parle aussi d'herbiers de magnoliophytes marines, les posidonies appartenant à ce groupe de plantes. Les herbiers de magnioliophytes marines sont un écosystème reconnu pour sa richesse biologique. En plus d'être un habitat pour un grand nombre d'espèces animales, ils ont une capacité de stockage de carbone 180 fois plus élevée que le taux moyen observé en milieu (...)
Hors-sol
Voir aussi : sol
Le terme hors-sol désigne une activité productive qui s’affranchit des contraintes locales, en particulier celles du milieu physique. Il est utilisé principalement en agriculture pour désigner la production en hydroponie : les plantes poussent dans un substrat calibré ad hoc en fonction de leurs besoins en nutriments et minéraux, les apports en eau sont contrôlés, et dans certains cas, la température peut aussi être régulée. Certaines serres sont chauffées par (...)
Hydrosystème fluvial
L'hydrosystème fluvial est un concept systémique se rapportant à un tronçon de cours d’eau incluant le lit mineur, le lit majeur, la nappe phréatique et les milieux aquatiques et riverains qu’ils contiennent, au sein du bassin versant. Ce concept interdisciplinaire met l’accent sur les flux d’eau, d’énergie, de sédiments, de nutriments, d’organismes vivants et de matière organique dans quatre dimensions :

- longitudinale : des montagnes aux embouchures ;
- (...)
Hypothèse Gaïa
L’hypothèse Gaïa est une hypothèse posée dans les années 1960 par James Lovelock, alors chimiste de l’atmosphère. Elle postule que l’interaction de l’ensemble des organismes vivants maintiendrait des conditions optimales à la vie sur terre.
Cette hypothèse provoque de nombreuses controverses scientifiques. Suite au premier ouvrage « grand public » de Lovelock, publié en 1979, Dawkins et plusieurs de ses collègues néo-darwiniens spécialistes des sciences de l’évolution ont (...)
Impédimentologie
L’impédimentologie est un champ de recherche interdisciplinaire dont le but est d’étudier les obstacles aux changements sociaux, en particulier ceux s’appliquant aux processus de transition sociale, et les divers moyens de les appréhender. La transition entendue ici est celle consistant à passer de l’ère de l’Anthropocène à une ère du respect des limites planétaires.
Dans son acception impédimentologique, l’obstacle est compris comme « la tendance d’un système à (...)
Inégalité, inégalités sociales
Le terme d’inégalité désigne, de façon assez générale, le caractère de ce qui n’est pas égal. Les inégalités peuvent être des inégalités socio-économiques, des inégalités de genre, d’âge et de génération, des inégalités en fonction des origines, ou entre nationaux et étrangers. Elles ont toutes une dimension spatiale, allant de l’échelle mondiale à l’échelle locale voire à l’échelle individuelle, et on peut même prendre en compte, dans le cadre d’une (...)
Inégalités environnementales
Les inégalités environnementales désignent la façon dont les changements environnementaux, globaux et locaux, affectent de façon différencié les groupes sociaux, en particulier en fonction de leurs niveaux de revenu.
La prise de conscience croissante de la dimension planétaire des changements environnementaux, et les métaphores associées (« tous dans le même bateau ») pourraient laisser croire que ces changements toucheront toute l’humanité de la même façon. Il n’en est rien. (...)
INRAE (Institut national de recherche pour l’agriculture, l’alimentation et l’environnement)
L'Institut national de recherche pour l'agriculture, l'alimentation et l'environnement (INRAE) est un organisme de recherche qui correspond à la fusion en 2020 de l'Institut national de la recherche agronomique (INRA) et de l'Institut national de recherche en sciences et technologies pour l'environnement et l'agriculture (IRSTEA). Ce dernier avait pris la suite du Centre national du machinisme agricole, du génie rural, des eaux et des forêts (CEMAGREF).
Alors que le CEMAGREF était spécialisé (...)
Intrants (engrais, pesticides...)
En agriculture, les intrants sont les apports à une parcelle agricole destinés à augmenter ses rendements. Il s'agit principalement des engrais naturels ou industriels et des produits phytosanitaires, c'est-à-dire les pesticides). Le terme de pesticide désigne l'ensemble des produits destinés à éliminer des organismes vivants jugés comme indésirables : herbicides, fongicides, insecticides... Si l’eau d’irrigation correspond aussi à cette définition, on la classe généralement à part. (...)
Inventaire national du patrimoine naturel (INPN)
L’Inventaire national du patrimoine naturel (INPN) est un dispositif de recensement des espèces, de la biodiversité et de la géodiversité en France. Il est l’un des outils mis en place par l’État français pour produire des données fiables sur l’état de l’environnement en France, afin de mettre en œuvre sa protection. Il sert notamment à délimiter les zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF).
Sur le modèle des inventaires du patrimoine (...)
IPBES
L’IPBES, en français la Plateforme intergouvernementale scientifique et politique sur la biodiversité et les services écosystémiques, est un groupe de travail international constitué de scientifiques et d’experts chargés d’évaluer l’état de la biodiversité dans le monde et d’en informer les instances de décision politique. C’est l’équivalent pour le vivant du GIEC pour le climat. Dans ces attributions, la platerforme est très clairement orientée vers le développement durable (...)
Jardin
Un jardin est un espace délimité où l’anthropisation de la nature est maximale, mais sans aller jusqu’à l’artificialisation des sols. Gilles Clément (2012) rappelle que l'origine du mot signifie à la fois « enclos » et « paradis ».
Le jardin est d’abord un paysage. Les paysages jardinés se situent à mi-chemin entre les paysages artificialisés, où l’anthropisation est manifeste et visible à l’œil nu, et les paysages vus comme « naturels », où l’action humaine (...)
Justice environnementale
La justice environnementale englobe le principe selon lequel toutes les personnes et les communautés ont droit à une protection égale et à une application égale des lois et des règlements en matière d'environnement (Paddeu, 2012 ; 2016). Cela consiste à revendiquer une réduction des inégalités environnementales, perçues comme une injustice, et dont l’une des manifestations les plus tangible est le fait que le risque d’habiter à proximité des sources de pollution (de l’air, de l’eau (...)
Animaux liminaires
Les animaux liminaires, sont, d'après les philosophes canadiens Sue Donaldson et Will Kymlicka (2011), les animaux adaptés aux environnements anthropisés, et particulièrement aux environnements urbains, tels que les rats et les pigeons, ou encore les perruches à collier vivant à l'état féral. Déconsidérés, incompris et méconnus, ils appartiennent à une frange du monde animal qui semble ne mériter ni l'affection apportée aux animaux domestiques, ni le respect dû aux animaux sauvages. (...)
Limites planétaires
Les limites planétaires sont neuf processus biophysiques, fonctionnant en interaction avec les sociétés humaines, soumis à des forçages anthropiques tels qu’un point de rupture risque d’être atteint (Boursier et Guimont, 2023, p. 8). Leur liste a été établie à partir de 2009 par l’École de Stockholm, un groupe de chercheurs du Stockholm Resilience Centre travaillant sur les questions environnementales globales. Elles constituent l'argument principal attestant l'entrée de l'humanité (...)
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