Image à la une. Vingt mille pieds sous les serres. L’art de cultiver sous abri en Islande
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Document 1. L'exploitation Friðheimar à Reykholt : à gauche, système de captage de l’eau chaude souterraine qui l’alimente. À droite, la salle de restaurant au sein d’une des serres de l’exploitation. |
Lieu de prise de vue : exploitation Friðheimar à Reykholt, hameau de la commune de Bláskógabyggð, Islande.
Date : 27 mars 2023.
Droits d'usage : montage photographique libre de droits pour tout usage pédagogique, hors usage commercial.
Auteur : Lionel Laslaz.
Document 2. Localisation des sites mentionnés dans l'article |
Le regard du géographe
27 000 pieds, c'est le nombre de tomates qui poussent dans les 11 000 m² des neuf serres de l’exploitation Friðheimar à Reykholt (hameau de la commune de Bláskógabyggð), chauffées grâce à l’eau géothermique forée en sous-sol. La ferme produit en 2022 environ 600 tonnes de tomates par an sur les 1461 tonnes de la production nationale, soit plus de 40 % (en 2016, 360 tonnes, soit 20 % du pays), de tous petits volumes pour une denrée qui reste très secondaire dans l’agriculture islandaise. L’entreprise, ouverte au public en 2008, a connu une croissance comparable à celle du tourisme dans le pays : de dix salariés en 2016 elle emploie désormais cinquante personnes dans l’exploitation des serres, dans le restaurant ouvert en 2012 au sein de l’une d’elles et dans les activités autour des 48 chevaux islandais qu’elle élève également. Elle s’avère une des grandes réussites de l’agritourisme islandais. Le restaurant, qui accueille proportionnellement très peu d’Islandais, dépend très majoritairement des touristes étrangers pour son chiffre d’affaires.
Document 3. La salle de restaurant au sein d’une des serres de l’exploitation Friðheimar, traversée par une employée avec la récolte du matin transportée dans des caisses noires. Clichés de Lionel Laslaz, mars 2023. |
Les seuls éclairage et chauffage des serres de Friðheimar consomment autant d’électricité qu’une ville de 6 000 habitants, d’après les données collectées sur le terrain. Les exploitants revendiquent la non-utilisation de pesticides ((Les conditions climatiques et le caractère insulaire font que parasites et maladies des plantes sont rares, favorisant ce faible recours.)) et la pollinisation par des bourdons importés des Pays-Bas dans des boîtes. Un bourdon pollinise jusqu’à 2000 fleurs par jour ; ils sont 60 par boîte. Toutefois, des engrais chimiques sont utilisés pour accélérer la croissance des pieds de tomates – qui s’élèvent à près de 3 mètres – et accroître les rendements. L’humidité et la température sont contrôlées par ordinateur et par téléphone portable. La matière inerte du substrat est constituée de pierre ponce et de laine de roche, imbibée d’eau et de fertilisants, selon le système d’hydroponie (du grec hydro, eau et ponos, travail) et de goutte-à-goutte.
Document 4a. En haut à gauche, tomates cerises en grappes, à une quarantaine de centimètres du sol pour faciliter leur ramassage (voir ci-dessus à droite et document 4b) ; ci-dessus à gauche, pieds de tomates et substrat sur lequel poussent ces derniers, avec le système d’irrigation au goutte-à-goutte (ci-dessus au centre). Clichés de Lionel Laslaz, mars 2023. | ||
Document 4b. Rail permettant aux employés de se déplacer avec un chariot entre les rangs de tomates pour assurer la récolte ; annexe de la serre avec des salades sur des structures verticales et des géraniums au premier plan. Clichés de Lionel Laslaz, mars 2023. |
Sur la base de clichés réalisés lors de différentes missions de terrain dans l’Ouest et le Sud (première région agricole avec 770 exploitations) de l’Islande, cette « image à la une » propose d’illustrer le recours aux serres en contexte nordique afin de satisfaire des besoins en aliments végétaux qui ne pourraient être assurés sans celles-ci, et le recours aux importations. Cette production s’avère d’autant plus incongrue que l’Islande est plutôt spécialisée dans l’élevage et que l’activité maraîchère demeure difficile et astreignante. Il s’agit de montrer que les stratégies économiques et les choix politiques président à l’établissement de celles-ci, davantage que la seule présence de sources géothermiques, mais que le recours aux serres demeure symbolique face aux besoins d’un État, certes peuplé de 387 758 habitants en 2023 (à peine plus que la Corse), mais ayant accueilli 2,343 millions de touristes en 2018 (année pré-Covid de référence ((L’année 2023 devrait battre tous les records de fréquentation puisque le mois de février a reçu plus de touristes que le mois d’août 2019.))).
Y’a plus de saison ! Le dépassement de la saisonnalité par la mise sous abri
L’agriculture hors-sol consiste à « cultiver de manière artificielle des espèces végétales dans des substrats autres que la terre, généralement inertes et neutres, ou même sans substrat, alimentées par irrigation de solutions minérales nutritives et par ensoleillement, le plus souvent artificiel » (Bonjean, 2020). Les serres, étudiées dans divers contextes (Lascaux, 2022 ; Benoît et al., 2017) pour souligner l’intensification des systèmes productifs agricoles, se développent en contexte urbain à partir des années 1970, car elles s’accommodent de la densité urbaine, par exemple sur les toits (Morel-Chevillet G., 2018). Elles permettent non seulement de faire face aux températures basses de l’Islande ((Ce paramètre est à relativiser : grâce à la dérive nord-atlantique du Gulf Stream, les températures moyennes à Reykjavik (65° latitude N) sont de −2 à 2°C en janvier, 10-14°C en juillet. Le vent est en revanche un paramètre péjorant les températures et contraignant la croissance des végétaux.)), mais aussi aux faibles ensoleillement et luminosité des hautes latitudes, en particulier en raison de l’allongement de la nuit en hiver (Morel-Chevillet P., 2018), nécessitant une dépense énergétique considérable.
Tandis que seules 0,07 % des terres sont arables en Islande (20 % pour les landes, prairies et terres cultivées), les serres favorisent une productivité élevée. Au total, 120 000 hectares sont utilisés pour l’agriculture, dont 95 % pour les pâturages. Les conditions de production permettent de pointer l’incongruité de tomates produites toute l’année (document 5), alors que certains consommateurs des Nords s’attachent à la saisonnalité des légumes qu’ils consomment.
Document 5. Calendrier de production végétale en Islande. L’absence de saisonnalité de certains produits est liée aux productions sous serres chauffées. Environ 40 % des légumes consommés sont cultivés sur l’île. Source : d’après Garðarsdóttir et al., 2021. Traduction : Lionel Laslaz. Adaptation : Géoconfluences, 2023. |
Les facteurs d’une distribution spatiale inégale : la géothermie et le marché
À Friðheimar, les sources d’eau chaude captées juste au-dessus (document 6) alimentent le système de chauffage, technique classique en Islande (Varet, 2018), où 740 TJ/an sont utilisés dans les serres : la température oscille entre 19 et 19,5°C à l'intérieur. Les lumières servent non pas à chauffer mais à allonger les durées « d’ensoleillement » durant l’hiver (Baeza et al., 2021). Sans ce dispositif, la période de production ne durerait que de 6 à 8 mois, en raison de la courte durée du jour (Weller, 2010). À la différence des fleurs cultivées à Hveraðerdi (document 8), les tomates n’ont pas besoin de lumière la nuit, mais d’une durée substantielle de clarté (jusqu’à 17 h par jour), d’où l’orientation ouest-est dominante des serres. La consommation d’électricité dans l’agriculture ne représente qu’1 % de celle du pays.
Document 6. Une des serres de l’exploitation Friðheimar et le système de captage de l’eau chaude souterraine qui l’alimente. Clichés de Lionel Laslaz, mars 2023. |
Reykholt abrite quatre exploitations produisant sous serres, une spécialisée dans les fleurs, une dans les concombres, la troisième dans les fraises, et Friðheimar spécialisée dans les tomates, dont les serres sont les plus hautes (document 6). À Laugaras, autre hameau de la même commune distant d’une quinzaine de kilomètres, ne subsistent plus que deux ou trois producteurs sous serre (paprika, concombres, tomates, salades), dont l’activité n’est rentable qu’adossée au tourisme (document 7).
Document 7. Laugaras : ensemble de serres, en partie en déshérence, traduisant la difficulté de l’activité. Clichés de Lionel Laslaz, mars 2023. | ||
Document 8. Arrivée sur Hveraðerdi, surnommée la « ville serre » depuis la route nationale 1 au coucher du soleil : les serres sont éclairées, comme celles où poussent ces fleurs en pot ; les canalisations assurant le chauffage des serres sont bien visibles. Clichés de Lionel Laslaz, mars 2023. |
En Islande, 12 ha de champs sont aussi chauffés par canalisations souterraines pour commercialiser des légumes précoces, notamment pour les pommes de terre dès 1850 à Mosfellsbær, au nord-est de Reykjavik. La première serre apparaît dans le pays dès 1924, avec des productions anecdotiques de bananes dès les années 1940. Mais jusqu’en 1985, aucune culture sous serre ne permet de produire des légumes en dehors des jardins (document 11). En 2003, 9,7 ha de serres ont été utilisées pour la production de légumes (35 % éclairée artificiellement) et 5,3 ha de fleurs coupées (96 %). En 2012, 19,4 ha de serres étaient répartis sur l’île, la moitié pour les plantes comestibles, l’autre pour les fleurs ornementales et les jeunes arbres, auxquels s’est ajouté 1 ha en 2020, permettant de retrouver le niveau de 2002 (20,4 ha ; Butrico, Kaplan, 2018).
La seule lecture de leur distribution par la ressource géothermique conduirait à un déterminisme problématique. En effet, tous les sites géothermiques n’accueillent pas de serres, à l’image des sources d’eau chaude dans l’Est et aux alentours du lac Myvatn (Nord), pourtant reconnus comme une des régions les plus actives d’Islande en la matière, et exploités à des fins énergétiques ; les infrastructures de captation sont donc bel et bien présentes. Dès lors, plusieurs autres facteurs interviennent : la proximité de l’aire urbaine de la capitale (regroupant les deux tiers de la population) joue un rôle majeur, a fortiori pour des produits frais et alors même que les conditions de circulation hivernales peuvent être compliquées. L’héritage culturel de l’exploitation géothermique, particulièrement important à Hveraðerdi, est un autre facteur déterminant, avec des savoir-faire inscrits dans la durée. Le capital des exploitations agricoles pour investir dans de telles infrastructures joue un rôle significatif, et le Nord et l’Est de l’île sont plus pauvres et traditionnellement davantage tournés vers l’ovin extensif. Malgré tout, le faible coût de l’énergie permet une rentabilisation plus rapide des investissements.
Un maintien coûteux sous couvert d’autonomisation alimentaire illusoire : le symbole de la tomate
Au demeurant, le régime alimentaire traditionnel est basé sur la viande et le poisson, conforté par l’influence des États-Unis, notamment matérialisée par la présence, de 1951 à 2006, d’une base militaire à Keflavik, au sud-ouest du pays. Les légumes ne constituent que 5 % des 3 292 calories quotidiennes consommées par les Islandais (contre 21 % pour les produits laitiers) (Halldórsdóttir et Nicholas, 2016). En lien avec cet état de fait, l’Islande reste massivement une terre d’élevage, historiquement tournée vers les moutons ((Près de 830 000 ovins au début des années 1980, 400 000 désormais, environ 200 par ferme en moyenne.)), en forte déprise (13 000 t de viande en 1983, 8659 en 2022) ; en effet, pour la première fois en 2022, l’élevage avicole (9 501 t, plus de 9 fois le volume de 1983) l’a supplanté en matière de volume de production. En 2021, les produits de l’élevage (62 % de la valeur de la production) restaient 2,33 fois plus rentables que les cultures (30 %), sans compter un système de subventions et des tarifs douaniers à visée protectionniste très avantageux, qui restent l’une des principales raisons du refus d’adhérer à l’Union européenne. L’augmentation du volume et du prix, mais surtout des subventions (pour l’achat d’électricité destiné à l’éclairage) explique que l’écart entre les deux se réduise. Pourtant, l’Islande compte, sur un total de 2592 fermes (recensement de 2010), seulement une centaine d’exploitations horticoles, dont 60 cultivent des légumes : la production horticole est certes en croissance, mais elle ne représente que 10 % de la valeur totale de l’agriculture. Baies et herbes sauvages, historiquement cultivées à des fins médicinales et de diversification alimentaire (groseiller, cassissier, rhubarbe), viennent compléter ce panorama.
Document 9. Serres produisant des carottes, empaquetées à destination des consommateurs, et des tomates. Ce site de Deildartunguhver (centre ouest de l’Islande), protégé depuis 1978, abriterait la source chaude la plus importante du monde (180 l/s d’une eau à 100°C). Clichés de Lionel Laslaz, août 2019. | |
Document 10. Hveraðerdi, littéralement « jardins chauds » (sud-ouest de l’Islande), bastion de la géothermie islandaise à 45 kilomètres de Reykjavik. Les serres sont principalement orientées Est-Ouest, pour maximiser l’intensité de la lumière. Clichés de Lionel Laslaz, juillet 2016. | |
Document 11. Évolution des principales productions légumières en Islande, entre 1977 et 2022 (en tonnes). La croissance spectaculaire des productions de tomates et de concombres traduit le recours à la culture sous serre. À partir de 2012, celle de salades s’inscrit aussi dans cette logique. L'absence de données pour certaines productions en 2002 révèle une rupture dans les séries statistiques officielles. Les grains (9 400 t en 2022) et les pommes de terre (7 179 t la même année, 19 459 lors de son maximum en 1984, avec une très forte variabilité interannuelle) restent de loin les premières productions végétales en volume. Par comparaison, la France produit plus de 500 000 tonnes de carottes par an, et elle n'en est que le 5e producteur européen (source Carottes de France). |
En 2013, les tomates islandaises représentaient 66 % du marché national, quand les concombres produits sur l’île couvraient 99 % des besoins. Le territoire islandais demeure largement dépendant des flux d’importation, notamment en provenance de l’ancienne métropole du Danemark, et ce de plus en plus. La production nationale de végétaux par rapport à ceux d’importation (6 000 t/an de légumes) s’est érodée, passant de 39,5 % du total en 1991 à 28,5 % en 2007. Rien n’est exporté, en raison des coûts élevés de production, et en retour les importations fragilisent les agriculteurs nationaux (Garðarsdóttir et al., 2021).
L’Islande a donc adopté une stratégie d’autonomie alimentaire portée par un volontarisme politique. Cette stratégie n’est pas propre à l’Islande, où le coût de l’énergie est faible, mais aussi au Groenland (Parmantier, 2022a, 2022b et 2023) et aux pays disposant d’une rente pétrolière favorisant de lourds investissements (Cariou, 2020). Elle n’est pas non plus nouvelle (Bailes, Jóhannsson, 2011).
>>> Lire aussi : Nina Parmantier, « Se nourrir à Nuuk (Groenland), entre pratiques traditionnelles, transition alimentaire et sécurisation de l'approvisionnement », Géoconfluences, février 2023. |
À partir de 2020, les producteurs et le gouvernement se sont fixés l’objectif d’augmenter la production de légumes de 25 %, par ailleurs soutenue par les consommateurs islandais, pour des raisons de fierté nationale et de raccourcissement des circuits d’alimentation. Le covid a porté un coup d’arrêt à cette aspiration, non encore atteinte, mais la production de tomates a augmenté entre 2021 et 2022 (18,39 %), quand concombres (0,9 %) et poivrons (–9,5 %) stagnaient. La balance commerciale en termes de produits agro-alimentaires reste ainsi largement déficitaire (2019), alors qu’elle était globalement équilibrée jusqu’en 2004. Ainsi, si l’autosuffisance est assurée pour la viande et à 99 % pour les produits laitiers, elle est encore illusoire pour les légumes et fruits (Halldórsdóttir et Nicholas, 2016), alors même que la consommation de ces derniers reste en-deçà des recommandations sanitaires nationales.
Bibliographie
- Baeza E. J., Dijkxhoorn Y., Logatcheva K., Hennen W., Splinter G., Stanghellini C. and Hemming S., 2021, Business case for large scale crop production in greenhouse facilities in Iceland for the global market, Wageningen University & Research, Report WPR-1049, 116 p.
- Bailes Alyson J. K., Jóhannsson O., 2011, “Food Security in Iceland”, Icelandic Review of Politics and Administration
- Benoît Léa, Calas Bernard, Racaud Sylvain, Ballesta Olivier et Drevet-Demettre Lucie, 2017, « Roses d'Afrique, roses du monde », Géoconfluences, septembre 2017.
- Bonjean Alain, 2020, « Produire hors-sol, une solution pour la terre », in Abis Sébastien, éd., Le Déméter 2020. IRIS éditions, Hors collection, p. 275–289.
- Butrico Gina, Kaplan David, 2018, “Greenhouse Agriculture In The Icelandic Food System”, Europ. Countrys, vol. 10, n° 4, p. 711-724.
- Cariou Alain, 2020, « Les techniques d’irrigation dans la péninsule Arabique. De la tradition oasienne millénaire à la révolution des périmètres irrigués », Artefact [En ligne], 12 | 2020.
- Garðarsdóttir Steinunn, Pétursdóttir Kristín, Nickayin Samaneh S., 2021, Gardening practices and food production in Iceland: history, botanical species, greenhouses and infrastructures, Agricultural University of Iceland, Rit LbhÍ nr. 146, 23 p.
- Halldórsdóttir Þórhildur Ósk and Nicholas Kimberly A., 2016, “Local food in Iceland: identifying behavioral barriers to increased production and consumption”, Environmental Research Letters, 11, 115004.
- Lascaux Anne, 2022, « Carte à la une. La plaine agricole de Berre : essor et déclin d’un espace productif maraîcher français (années 1970-2020) », Géoconfluences, février 2022.
- Morel-Chevillet Guillaume, 2018, « Les serres sur toitures. Des outils de production pérennes qui s’inscrivent dans le métabolisme urbain ? », Pour, 2018/2-3, n°234-235, p. 83-92.
- Morel-Chevillet Philippe, 2018, « Cultiver sans soleil, mythe ou réalité ! », Pour, 2018/2-3, n°234-235, p. 93-102.
- Parmantier Nina, 2022, La polarisation alimentaire « hic et Nuuk » : réseaux, champs et lieux nuukois au défi de l’autonomisation groenlandaise, Mémoire de master 1 Géographies & Montagnes, Université Savoie Mont Blanc, dir. L. Laslaz, 172 p.
- Parmantier Nina, 2023a, « Se nourrir à Nuuk (Groenland), entre pratiques traditionnelles, transition alimentaire et sécurisation de l'approvisionnement », Géoconfluences, février 2023.
- Parmantier Nina, 2023b, Le Groenland méridional, un laboratoire de l’autosuffisance alimentaire face à des politiques de développement territorial antinomiques, mémoire de Master 2 Parcours Géosphères, Université Savoie Mont Blanc, dir. L. Laslaz, 160 p.
- Varet Jacques, 2018, « La géothermie en milieu rural », Pour, 2013/2, n°218, p. 151-164.
- Weller David, 2010, Sustainable Horticultural Crop Production in Iceland, Undergraduate Student, Hort 3002W, Sustainable Horticulture Production (Greenhouse Management), Dept. of Horticultural Science, University of Minnesota, 24 p.
Mots-clés
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Remerciements
L’auteur remercie Hjalti Jón Guðmundsson et Bjarki Pjetursson, Ministère de l’alimentation, de l’agriculture et de la pêche (Reykjavik), et Janis Schwenke (Friðheimar, Selfoss).
Lionel LASLAZ
Maître de conférences HDR en géographie et aménagement, Université Savoie Mont Blanc
Édition et mise en web : Jean-Benoît Bouron
Pour citer cet article :
Lionel Laslaz, « Image à la une. Vingt mille pieds sous les serres. L’art de cultiver sous abri en Islande », Géoconfluences, octobre 2023.
https://geoconfluences.ens-lyon.fr/informations-scientifiques/a-la-une/image-a-la-une/serres-islande