Environnements : approches géographiques. Indications bibliographiques (agrég. ext. géographie 2024 et 2025, agrégation interne 2025, CAPES 2025)
Jean-Benoît Bouron, agrégé de géographie, responsable éditorial de Géoconfluences - DGESCO, ENS de Lyon.
La présente bibliographie est un outil de travail évolutif, publié sur Géoconfluences à l’intention de l’ensemble des personnes concernées par la préparation des concours au programme desquels cette question est inscrite. Son ambition ne saurait être de viser à l’exhaustivité. Nous avons cherché à panacher quelques ouvrages, des articles scientifiques spécialisés, et des ressources de médiation scientifique comme les articles de Géoconfluences ou les fiches Géoimage. Compte-tenu de l'ampleur de la bibliographie existante sur la question, même en se limitant aux références francophones, nous avons décidé de proposer une sélection aussi resserrée que possible.
Pour autant, il n’est absolument pas question pour les candidats et les candidates de chercher à lire dans leur intégralité toutes ces ressources dans le temps limité de l’année, ou des deux années, de préparation, mais bien d'utiliser cette bibliographie comme un outil permettant de dégager les grands thèmes de recherche, de construire ses exemples, de se familiariser avec les publications scientifiques, et de choisir celles qui seront approfondies. À chacun et chacune d’entre vous de s’approprier la bibliographie pour en faire un outil de travail au quotidien.
Nous rappelons que cette bibliographie est l’œuvre de Géoconfluences et qu’elle n’engage aucunement les membres du jury.
Toutes les demandes pour réparer les oublis sont les bienvenues, de même que vos suggestions : contactez-nous.
Texte de cadrage du jury
Aborder la question des environnements en géographie constitue une démarche utile compte tenu des enjeux politiques et d’aménagement, mais aussi de l’intérêt que revêt cette question tant du point de vue disciplinaire que scolaire.
Les environnements en géographie : questions épistémologiques
Une première dimension de cette question est, à l’évidence, épistémologique : si le programme de l’agrégation externe de géographie concernant la nature (2018 à 2021) avait pour ambition centrale d’interroger la dimension construite des représentations touchant aux réalités biophysiques, évoquer les environnements invite à une lecture bien plus large, notamment dans un cadre disciplinaire en forte évolution.
Absent des dictionnaires de géographie des années 1970, l’environnement est devenu, en l’espace d’une quarantaine d’années, une notion majeure pour les géographes [1] qui l’utilisent en première instance, pour dire l’interaction entre réalités biophysiques et sociétés. Elle est pourtant restée très discrète dans les programmes des concours de l’enseignement depuis trente ans. Notion « convenable » (Lespez, Dufour, 2020) en ce qu’elle permet de saisir d’emblée les liens unissant les composantes humaines et non humaines d’un système terre, elle peut revêtir des sens et des approches différenciées, tantôt issues d’une géographie plus naturaliste, tantôt relevant d’une approche plus sociale et culturelle de la géographie. À cet égard, le recours au pluriel dans l’intitulé de la question est nécessaire : la notion devra être connue et comprise dans ses multiples approches, et dans leurs apports différenciés à la discipline géographique. Derrière le terme d’environnement se déploient en effet des démarches géographiques différentes : d’un côté, celles d’une géographie physique ayant désormais pleinement intégré les facteurs et enjeux sociétaux – que l’on pense à la géoarchéologie, à la biogéographie, ou encore à la climatologie contemporaines, pour ne citer qu’elles ; de l’autre, une géographie s’inscrivant plus explicitement dans le champ des sciences sociales, et abordant les réalités biophysiques par les regards et actions que les sociétés portent sur elles. En ce sens, il conviendra d’interroger la place de l’environnement dans l’évolution plus générale de la discipline géographique.
Si les environnements en géographie sont multiples par les approches de recherche, ils s’avèrent également variés par les notions qui leur ont été associées. À cet égard, les programmes scolaires de collège et lycée sont éclairants en ce qu’ils mobilisent prioritairement tantôt la notion de développement durable, tantôt celle de transition [2]. Il sera indispensable que les candidats saisissent combien l’une et l’autre interrogent de manière différente celle d’environnement, et quels sont les enjeux conceptuels et pédagogiques d’une telle coprésence au sein des programmes.
Enfin, toujours dans une perspective épistémologique, il conviendra d’interroger la dimension proprement géographique des environnements. L’étymologie du mot renvoie à ce qui entoure, établissant une forme de proximité sous-jacente à la notion même d’environnement ; défini dans l’action publique comme « le cadre, le milieu et les conditions de vie des sociétés » (Veyret, 2008), l’environnement n’est pas sans ambiguïté géographique. Ambiguïté de délimitation tout d’abord, la notion ne permettant guère l’établissement de critères géographiques simples pour en circonscrire les limites. Tension scalaire ensuite, entre des environnements d’autant mieux représentés dans le champ politique qu’ils sont appréhendés à une échelle locale, et la montée de travaux multiples sur le caractère planétaire des enjeux environnementaux. Là encore, la maîtrise de ces différentes échelles d’appréhension des environnements, de leurs enjeux spécifiques et de leurs articulations permettra de construire des questionnements à explorer au fil de la préparation.
Les environnements en contexte anthropocène
La publication de ce programme intervient dans le contexte très particulier de l’inscription de la planète dans l’ère anthropocène. Le terme, s’il demeure objet de discussions notamment quant à ses possibles délimitations temporelles, est en revanche aujourd’hui plus consensuel par le constat qu’il dresse. Les sociétés humaines sont aujourd’hui devenues le facteur majeur de modification de la planète, ce dont rend compte la géologie mais aussi les données produites sur le fonctionnement des éco-socio-systèmes. Parler d’Anthropocène permet de mettre en évidence le caractère irréversible de l’empreinte des sociétés humaines sur les réalités biophysiques. Cette réflexion doit comprendre le contexte de changements globaux, en prenant bien en compte les évolutions sociétales (mondialisation, redéfinition des rapports Sud/Nord, entre les Sud, etc.), ainsi que la diversité des risques et des formes de vulnérabilités, illustrant les interactions complexes entre les sociétés et leurs environnements.
Interroger les environnements en géographie dans ce contexte débouche sur de multiples pistes : ainsi, la mesure de l’action des sociétés sur leurs environnements devra être analysée de manière détaillée. Il conviendra d’explorer les méthodes choisies pour rendre compte de ces changements majeurs qui affectent les écosystèmes, et d’analyser les difficultés rencontrées pour attester de réalités souvent qualifiées d’hybrides. Si le recours à des approches éprouvées de longue date par la géographie, comme l’analyse de l’évolution paysagère, ou la mesure sur le temps long de l’évolution d’indicateurs tels que les températures, les précipitations, l’usage du sol, est possible, la question de nouvelles méthodologies permettant de saisir au plus près les interactions entre réalités biophysiques et sociétés humaines devra être posée.
Au-delà des méthodes, ce sont bien les mutations environnementales induites par l’action des sociétés elles-mêmes qu’il conviendra d’interroger. Les datations possibles de l’Anthropocène sont multiples, mais plusieurs d’entre elles proposent des bornages temporels associés au développement de modes de production aux impacts environnementaux majeurs : défrichements agricoles, développement industriel, voire croissance d’une économie tertiaire aux impacts environnementaux souvent sous-estimés. Cette analyse pourra reposer tant sur des travaux naturalistes qui décrivent et analysent l’évolution des réalités biophysiques sous l’action des sociétés, que sur des recherches davantage inscrites en géographie sociale et économique, qui dépeignent l’évolution des systèmes productifs et leurs conséquences en matière environnementale. Ces mutations de l’environnement peuvent être causées par la somme d’actions individuelles de faible ampleur mais aussi par le développement d’infrastructures aux effets particulièrement lourds, d’ailleurs considérées comme des indicateurs de la « grande accélération » évoquée par le chimiste Will Steffen (2007) : grands barrages, réseaux routiers et ferroviaires, mines et activités extractives diverses, notamment dans leurs développements contemporains (exploitation des sables bitumineux ou des gaz de schiste, par exemple), accélération des mobilités et développement du transport aérien. Ce constat gagnera à être articulé avec la place accordée à l’environnement – voire son instrumentalisation - dans les discours de nombreux acteurs politiques et économiques pour soutenir leur activité (labellisation touristique, de produits agricoles ou forestiers, etc.).
Les conséquences géographiques plus indirectes des mutations successives des systèmes productifs devront également être maîtrisées par les candidats : ainsi la métropolisation et la littoralisation constituent-elles des dynamiques majeures des deux derniers siècles, dont l’impact sur l’ensemble des composantes locales des écosystèmes est connu : imperméabilisation des sols, modification des rythmes quotidiens et saisonniers des écosystèmes, perturbation de la faune et de la flore présentes, évolution du trait de côte, pour ne citer qu’elles. De manière plus générale, le changement global constituera également un point d’attention fort de la question au programme, l’origine anthropique des évolutions climatiques récentes étant bien documentée. Il ne s’agira en aucune manière d’exiger des connaissances climatiques abouties des candidats, mais une connaissance sommaire des travaux du GIEC (Groupe d’experts Intergouvernemental sur l’Évolution du Climat) et des mécanismes en jeu sera attendue – tout comme, nous y reviendrons, celle des mécanismes d’adaptation à ces changements environnementaux majeurs.
Une attention particulière sera portée aux espaces au sein desquels l’empreinte de l’action des sociétés sur les environnements est la plus manifeste, qu’elle soit la conséquence directe d’une exploitation locale, ou qu’elle affecte des espaces jugés emblématiques d’une nature idéalisée. Ces deux situations ne sont d’ailleurs pas incompatibles, comme en témoignent les images fortement médiatisées des forêts tropicales sujettes aux défrichements à visée agricole, ou les alertes tout aussi largement relayées dans la presse internationale concernant les espaces polaires, ou encore les océans subissant l’apparition de « continents de plastique ». Une attention particulière sera portée aux environnements urbains, dont le caractère anthropocène est désormais bien documenté, qu’il s’agisse de l’évolution des sols, du développement d’une biodiversité spécifique, de rythmes saisonniers et diurnes profondément altérés, ou du retour en grâce de l’agriculture urbaine. Au passage, une analyse critique des différences de traitement observables dans les médias mais aussi au sein de la littérature scientifique entre les environnements et les lieux d’une planète pourtant totalement inscrite dans l’ère anthropocène sera attendue.
In fine, si l’analyse de dynamiques globales a caractérisé une partie des sciences de l’environnement dans les dernières décennies, notamment autour du changement climatique et de l’Anthropocène, c’est bien en géographes que les candidats seront amenés à aborder ces thématiques. Autrement dit, il s’agira non seulement de saisir en quoi les problématiques environnementales s’inscrivent aujourd’hui à une échelle monde, mais aussi, voire surtout, de mesurer les manifestations de ces phénomènes à grande échelle.
Les environnements, enjeux sociaux, culturels et politiques
Au-delà du double diagnostic évoqué plus haut – constat des mutations environnementales majeures observables à la surface du globe, mais aussi mutation du regard scientifique et sociétal sur la nature des liens entre sociétés et réalités biophysiques –, la question au programme invite à considérer les environnements en tant qu’enjeux politiques spatialisés.
Documentées de plus en plus par les travaux scientifiques d’origine disciplinaire diverse, les mutations environnementales s’inscrivent de manière croissante dans le débat public, notamment dans le cadre des politiques dites de développement durable et de transition, dont la diffusion dans le cadre scolaire n’est pas le moindre des défis. Ces deux démarches, aujourd’hui amenées à cohabiter, ne sont pas identiques : les politiques dites de développement durable, initiées dans le courant des années 1990, abordent l’environnement en regard de deux autres exigences majeures, l’économie et le social. Les politiques dites de transition, plus récentes, s’entendent comme des politiques de changement progressif d’un système, quand bien même il constituerait une évolution majeure. L’environnement n’y est pas explicitement évoqué, et pourtant, la plupart des politiques de transition se voient accoler un adjectif pour signifier un objet et un objectif environnemental : transition énergétique, transition écologique notamment. Là encore, ce pan du programme devra être abordé par le prisme de la géographie, c’est-à-dire en privilégiant les questionnements spatiaux et paysagers induits par ces politiques.
En outre, la question invite à s’interroger sur la capacité des acteurs à prendre en charge ces mutations des environnements et les conséquences des actions humaines sur ces environnements, notamment en termes de gestion des risques. Les politiques environnementales sont au cœur de tensions géo-économiques et/ou géopolitiques, elles posent également la question de la gouvernance et de l’inégalité des territoires face à la gestion de ces enjeux (capacité technique, technologique, financière, etc.). Les impacts sur les environnements soulèvent parfois des enjeux sociaux et culturels auxquels les sociétés peinent à répondre par le biais de politiques publiques.
Quand des réponses émergent, la pluralité des environnements invite à interroger la pertinence des échelles d’action politique au sens large et la possibilité d’une politique globale sur les sujets environnementaux. Les objectifs de développement durable de Rio (1992) ont souvent été assortis d’une injonction au « Penser global, agir local » : quels sont les ressorts et limites de cette articulation ? En outre, les politiques environnementales, qu’elles soient abordées par le prisme du développement durable ou de la transition ont permis l’émergence de modèles successifs, parfois concurrents : modèles de ville durable, modèles de transition énergétique par exemple. La reproductibilité de ces modèles, leur circulation entre divers espaces, et plus largement la diffusion de cadres théoriques conçus dans les Nords – le développement durable en étant un exemple – devront être interrogées. Cette question est d’autant plus cruciale que l’environnement est devenu au fil des décennies un enjeu majeur de la scène internationale, que ce soit par le biais de grandes manifestations comme les COP (conférence des parties, qui se réunit tous les ans depuis 1995 sous l’égide des Nations Unies) ou les Sommets de la Terre, ou par l’inscription d’exigences environnementales croissantes dans le financement des politiques de développement via les bailleurs internationaux (Banque mondiale, FMI), ou des acteurs de la conservation (UNESCO, ONG environnementales). Les espaces protégés sont également emblématiques de ces tensions entre intérêt national voire international et enjeux locaux. Ainsi, la valorisation d’espèces et d’espaces apparaît largement conditionnée par les représentations occidentales, entraînant de fréquentes difficultés de mise en oeuvre dans des territoires où les espaces protégés ne répondent guère aux images, pratiques et usages locaux. La question souligne la difficulté des politiques à trouver le juste équilibre entre mise en valeur des environnements par les sociétés et leur protection, et la mise en place d’une gouvernance qui doit prendre en compte l’intégralité des points de vue dans un jeu d’acteurs complexe et parfois asymétrique (montée des mouvements altermondialistes, rôle du lobbying, influence croissante des réseaux sociaux dans la diffusion de l’information, etc.).
Ces différentes politiques s’inscrivent dans des territoires préexistants : penser les environnements en géographie suppose donc d’analyser les implications spatiales des actions politiques qui y sont associées. Entre dépendance au sentier (particulièrement vive dans le cas des transitions énergétiques), prise en compte des réseaux préexistants et de leur fonctionnement centralisé (que l’on songe par exemple aux travaux sur le métabolisme urbain et ses évolutions), et pratiques habitantes (qui saisissent les questions environnementales de manière très contrastée), les enjeux géographiques de ces politiques constituent un pan majeur de la question au programme. À cet égard, les difficultés de mise en oeuvre des politiques d’adaptation au changement climatique apparaissent particulièrement révélatrices.
La place même accordée ou non à l’espace dans ces différentes politiques de l’environnement au sens large devra également être interrogée : le principe d’une protection de l’environnement par des formes spatiales comme les espaces protégés ou les trames vertes et bleues – formes particulières de corridors écologiques –, mérite en effet attention. L’évolution des discours scientifiques et des pratiques en la matière constitue un vrai enjeu pour la géographie, tout comme les conséquences concrètes de ces évolutions – tant sur les réalités biophysiques que sur les sociétés présentes sur ces territoires.
Le rapport au temps de ces politiques environnementales représente également un enjeu majeur de la question de programme proposée. Il s’agira d’une part de prendre la mesure des variations d’approches en matière de gestion des environnements au fil du temps (par exemple en matière forestière ou dans la prise en compte des enjeux environnementaux des zones humides), et d’autre part aussi d’interroger plus précisément le rapport au temps dont sont porteurs les politiques environnementales passées et présentes. Entre évocation d’un état de référence supposé – et présenté comme objectif de nombre de politiques –, et mise en avant plus récente de trajectoires différenciées, les conceptions de l’environnement et de la place qu’y jouent les sociétés diffèrent et méritent d’être questionnées. Entre tenants de la « restauration écologique » et partisans de la « renaturation », les approches divergent et se doivent d’être explicitées.
Enfin, il s’agira de mesurer autant que possible les conséquences sur les territoires de ces diverses politiques. Toute transition n’est-elle pas, in fine, territoriale, au sens où elle conduit à une évolution en profondeur des structures et rapports entre composantes sociales et biophysiques de l’espace habité ? Les conséquences sociales et économiques des politiques environnementales sont aussi objet de la géographie, et partie prenante du sujet à ce titre : dans quelle mesure la qualité des environnements, mais aussi les politiques environnementales contribuent-elles à des formes de ségrégation socio-spatiale (« points noirs » environnementaux versus espaces à haute qualité environnementale, privatisation et coût foncier de l’accès aux environnements de qualité, écoquartiers) ? Le jury attend des candidats une réflexion sur la justice environnementale, et plus largement une lecture politique de l’environnement, puisqu’il exprime également des rapports de forces.
Pour conclure, la question au programme entend mobiliser la variété des démarches et des échelles des géographes pour prendre la mesure de la contribution de la discipline à une interrogation majeure : comment penser (au mieux) les interactions entre sociétés humaines et réalités physiques d’une planète en partage.
Une question au coeur des programmes du secondaire
Au collège, le cycle 3 doit faire prendre conscience aux élèves de l’impératif d’un développement durable qui implique désormais de s’intéresser aux multiples transitions visant à protéger les environnements. En 6ème en particulier, la notion « d’habiter » est au coeur du programme, notamment dans le cadre du thème 2 sur « habiter les espaces de faibles densités » qui interroge, entre autres, les enjeux de la biodiversité et les mutations environnementales liées aux pratiques productives dans les espaces ruraux.
Dans le cycle 4, il s’agit de sensibiliser les élèves à la vulnérabilité des espaces humains en insistant sur les capacités des sociétés à trouver les solutions permettant d’assurer un développement durable (au sens du mot anglais sustainable, dont il est la traduction) et équitable. Il s’agit d’une injonction à s’appuyer sur les objectifs de développement durable de l’ONU (ODD). En 5ème, le thème 2 « Des ressources limitées (énergie, eau, alimentation) , à gérer et à renouveler » au regard de la pression démographique permettra aux candidats de faire le lien avec la question de programme, tout comme dans le thème 3 : « L’environnement, du local au planétaire ». Ce thème permet en effet d’aborder le développement durable et l’environnement. Dans ce cadre, sont abordées deux questions : le changement global climatique et ses principaux effets géographiques régionaux et prévenir et s’adapter aux risques (industriels, technologiques et sanitaires ou liés au changement climatique).
Au lycée, l’interaction entre environnements et transitions est au coeur du thème principal de la seconde « Environnement, développement, mobilité : les défis d’un monde en transition » (48 heures y sont consacrées).
Dans le programme de Seconde, la transition est présentée de la façon suivante : « Cette notion de transition désigne une phase de changements majeurs, plutôt que le passage d’un état stable à un autre état stable. Elle se caractérise par des gradients, des seuils, et n’a rien de linéaire : elle peut déboucher sur une grande diversité d’évolutions selon les contextes. Elle prolonge et enrichit la notion de développement durable, que les élèves ont étudiée au collège. La transition est une clé d’analyse des grands défis contemporains, à différentes échelles, plus qu’un objectif à atteindre. Elle permet d’analyser la pluralité des trajectoires de développement, tout en interrogeant la durabilité des processus étudiés ». La notion de transition est ainsi mobilisée pour rendre compte de ces grandes mutations. Entre autres, elle est déclinée à travers l’étude des évolutions environnementales. Les autres mutations à l’étude sont démographiques, économiques, technologiques et à travers l’étude des mobilités qui subissent les influences de ces évolutions.
Le thème 1, « Sociétés et environnements : des équilibres fragiles » met en relation la fragilité de l’environnement (ressources finies comme l’eau ou les sources d’énergie primaire notamment) ainsi que les enjeux liés à un approvisionnement durable en ressources. Le thème 2 intitulé « Territoires, populations et développement : quels défis ? » interroge la notion de transition tant d’un point de vue notionnel (transition démographique, transition économique) que d’un point de vue contextuel, en cherchant à différencier les territoires. Dans le thème 3 sur les « mobilités généralisées », la question spécifique sur la France (« La France : mobilités, transports et enjeux d’aménagement ») invite à observer la transition vers des mobilités plus respectueuses de l’environnement.
En classe de Première, « les dynamiques d’un monde en recomposition » (48 heures), les recompositions que connaît le monde contemporain sont abordées comme effets des multiples processus de transitions : recompositions urbaines (dans le thème 1 « La métropolisation : un processus mondial différencié »), mutations des espaces de la production dans le thème 2 et de celle des espaces ruraux abordés dans le thème 3. Or, chacune de ces dynamiques, à sa manière, questionne l’évolution des environnements dans lesquels elles s’inscrivent.
Dans le cadre du programme de Terminale, « Les territoires dans la mondialisation : entre intégrations et rivalités » (48 heures), il s’agit d’étudier les conséquences, sur les territoires, du processus de mondialisation. Les transitions, dans leurs rapports aux environnements sont moins explicitement mentionnées ; pour autant les liens restent bien présents au second plan. Par exemple, le thème 1 repose sur l’étude de la mise en valeur et de l’utilisation « des mers et des océans » et à une volonté d’appropriation, de valorisation, mais aussi de protection de cet environnement.
Enfin, dans le programme de spécialité « Histoire-géographie, géopolitique et sciences politiques » en terminale, l’environnement correspond au thème 5 « L’environnement, entre exploitation et protection : un enjeu planétaire », les objectifs affichés étant d’« analyser l’évolution des rapports entre les sociétés et leurs milieux, et notamment les changements environnementaux non désirés qu’ils induisent » et d’« en comprendre les enjeux géopolitiques ».
[1] En atteste la publication récente de plusieurs manuels sur la question : De Belizal É., Fourault-Cauët V., Germaine M.-A., Temple-Boyer E.., 2017, Géographie de l’environnement, Colin, coll. « Portail », 278 p. ; Arnould P. et Simon L., dir., 2018, Géographie des environnements, Belin, coll. « Major », 268 p. ; Dufour S., Lespez L., 2020, Géographie de l'environnement. La nature au temps de l'anthropocène, Colin, coll « U », 288 p.
[2] Beucher S., mars 2021, Les transitions, CNRS éditions, Documentation photographique n°8139, 64 p. On pourra également se référer à la synthèse réalisée par A. Gonin (2021) sur le site Géoconfluences, faisant suite aux premières analyses proposées par L. Coudroy de Lille et al. (2017).
Source : Texte de cadrage du jury
- >>> Voir la sélection de ressources de Géoconfluences sur cette question et le glossaire de Géoconfluences.
- Dossier : Les systèmes socio-écologiques face aux changements globaux | introduction (2018) | glossaire du dossier
- Dossier : Géographie critique des ressources : énergies, matières, foncier | Introduction : peut-on encore faire une géographie des ressources ? (2022) | glossaire du dossier
1. Généralités
- Le portail des concours de Géoconfluences
- Sélection de ressources sur Géoconfluences pour traiter cette question
- Glossaire de Géoconfluences
- Un point terminologique : Yves-François Le Lay, Émeline Comby et Jean-Benoît Bouron, « Notions en débat. Milieu, environnement et nature », 2023.
- Ressources pour les classes pour faire la passerelle avec les programmes du secondaire.
- Banque d'images de Géoconfluences : réponses pour le mot-clé "milieux, environnement".
1.1. Quelques définitions
- Baud Pascal, Bourgeat Serge, Bras Catherine, « Environnement », Dictionnaire de géographie. Hatier, coll. « Initial », 6e édition, 2022, p. 387–390.
- Berque Augustin, « L’environnement », in Bailly Antoine, Ferras Robert, Pumain Denise (dir.), Encyclopédie de géographie, Economica, 1995 (2e éd.), p. 354–355.
- Brunet Roger, « Environnement », in Brunet Roger, Ferras Robert et Théry Hervé (dir.), Les mots de la géographie. Dictionnaire critique. Reclus, La Documentation française. 1993 (1re éd. 1992), p. 188–189.
- Coudroy de Lille Lydia, Rivière-Honegger Anne, Rolland Lisa et Volin Anaïs, « Notion en débat : transition », Géoconfluences, 2017.
- Depraz Samuel, « Notion à la une : protéger, préserver ou conserver la nature ? », Géoconfluences, avril 2013.
- Emelianoff Cyria, « Environnement », in Jacques Lévy et Michel Lussault (dir.), Dictionnaire de la géographie et de l’espace des sociétés. Belin, 2013 (1re éd. 2003), p. 342–343.
- George Pierre et Verger Fernand, « Environnement », Dictionnaire de la géographie, 2004, 8e éd. (première éd. : 1970), Presses Universitaires de France, coll. Quadrige dicos poche, p. 152.
- Gunnell Yanni, « Notion à la une : écosystème », Géoconfluences, 2016.
- Godet Laurent, « Notion en débat : biodiversité », Géoconfluences, 2017.
- Le Gall Julie, Hamant Olivier et Bouron Jean-Benoît, « Notion en débat : Anthropocène », Géoconfluences, 2017.
- Le Lay Yves-François, Comby Émeline et Bouron Jean-Benoît, « Notions en débat. Milieu, environnement et nature », Géoconfluences, novembre 2023.
- Pech, Pierre, « Anthropocène », Hypergeo, 2016.
- Veyret Yvette (dir.), « Environnement », Dictionnaire de l’Environnement, Armand Colin, 2012 [1re éd. 2007], p. 133–134.
1.2. Manuels et ouvrages généraux
- Arnaud de Sartre Xavier, Castro Monica, Dufour Simon et Oszwald Johan (dir.), 2014, Political ecology des services écosystémiques, Peter Lang, 2014.
- Arnauld de Sartre Xavier, Agriculture et changements globaux : expertises globales et situations locales. Peter Lang, 2016.
- Arnould Paul et Simon Laurent (dir.), Géographie des environnements, Belin coll. « Major », 2018. Réédition d’un titre de 2007 où l'environnement était au singulier : Arnould Paul et Simon Laurent (dir.), Géographie de l’environnement, Belin, 2007.
- Bréchignac C., de Broglie G., Delmas-Marty M., L’Environnement et ses métamorphoses, Herman, 2015.
- Collectif, Dictionnaire critique de l’anthropocène, CNRS Editions, 2020.
- De Bélizal Édouard, Fourault-Cauët Véronique, Germaine Marie-Anne, Temple-Boyer Élise, 2017, Géographie de l’environnement, Paris, A. Colin, Coll. Portail, 276 p.
- Demangeot Jean, Les milieux « naturels » du globe, Masson, 2009.
- Dufour Simon et Lespez Laurent, 2020, Géographie de l’environnement, Armand Colin, 2020.
- Moriniaux Vincent (dir.), La nature, objet géographique, Neuilly, Atlande, 2017.
- Veyret Yvette (dir.), Dictionnaire de l’Environnement, Armand Colin, 2012 [1re éd. 2007].
- Veyret Yvette, Laganier Richard et Scarwell Helga-Jane, 2017, L’environnement. Concepts, enjeux et territoires, Armand Colin, 2017.
1.3. Atlas et cartes
- Environmental Justice Atlas. Atlas de la justice environnementale. Un travail collectif soutenu notamment par Europa.eu, ce site se présente comme une carte interactive présentant des centaines d’études de cas. Chacune est un lien pointant vers des informations plus précises sur la nature du conflit environnemental. Énormément d’exemples pour enseigner les conflits environnementaux et la justice environnementale [en anglais].
- Arnould Paul et Veyret Yvette, Atlas du développement durable. Un monde en transition. Cartographe : Claire Levasseur. Autrement, 2022.
- Bernier Xavier et Gauchon Christophe, Atlas des montagnes. Espaces habités, mondes imaginés, Autrement, 2013.
- Blanchon David, 2017, Atlas mondial de l’eau, Autrement, 2017.
- Boulier Joël, Simon Laurent, Atlas des forêts dans le monde. Cartographe : Xemartin Laborde. Autrement, 2022.
- Bréon François-Marie et Luneau Gilles, Atlas du climat. Face au défi du réchauffement. Cartographe : Hugues Piolet. Autrement, 2021.
- Charvet Jean-Paul. Atlas de l'agriculture. Mieux nourrir le monde. Cartographe : Claire Levasseur, Autrement, 2023.
- Gemenne François et al., Atlas de l’Anthropocène, SciencesPo, 2019.
- Laganier Richard et Veyret Yvette (dir.), Atlas des risques et des crises, Autrement, 2023.
- Laslaz Lionel (dir.). Atlas mondial des espaces protégés. Les sociétés face à la nature. Cartographe : Alexandre Nicolas. Autrement, 2012.
- Mérenne-Schoumaker Bernadette, Atlas mondial des matières premières. Des ressources stratégiques, Autrement, 2013.
- Mérenne-Schoumaker Bernadette et Barré Bertrand, Atlas des énergies mondiales, Autrement, 2017.
- Organisation mondiale de la santé, Carte mondiale des particules fines. Souvent présentée à tort comme une carte de la pollution de l’air, alors que la majorité des particules fines dans le monde sont d’origine naturelle.
- UMR LEGT et CNRS, L'Atlas Bleu, revue cartographique des mers et des littoraux [en ligne]. L’Atlas bleu est un atlas de médiation scientifique réalisé par des spécialistes des littoraux et des espaces maritimes, destiné à tous les publics.
- Veyret Yvette et Arnould Paul, Atlas du développement durable, Autrement, 2019.
- Veyret Yvette et Le Goix Renaud, Atlas des villes durables, Autrement, 2011.
1.4. Quelques jalons épistémologiques
Par ordre chronologique.
« Une première dimension de cette question est, à l’évidence, épistémologique » (lettre de cadrage, p. 9).
- Marsh George P., 1864, Man and nature; or, Physical geography as modified by human action, New York, Scribner, 1864.
- Leopold A., A Sand County Almanac, Oxford University Press, 1949.
- Carson Rachel, Silent Spring, Houghton Mifflin, 1962 [Printemps silencieux].
- Hardin Garrett, 1968, “The tragedy of the commons”, Science, vol. 162, n° 3859, 1968, p. 1243-1248 [La Tragédie des communs]
- George Pierre, L’environnement, PUF, 1971.
- Mathieu Nicole et Jollivet Marcel (dir.), 1989, Du rural à l’environnement. La question de la nature aujourd’hui, Paris, L’Harmattan, 352 p.
- Latour Bruno, Nous n’avons jamais été modernes. Essai d’anthropologie symétrique, La Découverte, 1991.
- Jollivet Marcel (dir.), Sciences de la nature, sciences de la société, CNRS Editions, 1992.
- Robic Marie-Claire (dir.), 1992, Du milieu à l’environnement. Pratiques et représentations du rapport homme/nature depuis la Renaissance, Economica, 1992.
- Besse Jean-Marc et Roussel Isabelle (dir.), Environnement. Représentations et concepts de la nature, L’Harmattan, 1997.
- Rudolf Florence, L’environnement, une construction sociale. Pratiques et discours sur l’environnement en Allemagne et en France, Presses Universitaires de Strasbourg, 1998.
- Berque Augustin, Écoumène. Introduction à l’étude des milieux humains, Belin, 2000.
- Crutzen Paul J., Stoermer E.F., “The ‘Anthropocene’”, IGBP Newsletter, 41:12, 2000.
- Clément Vincent, « Le développement durable : un concept géographique ? », Géoconfluences, 2004.
- Arnould Paul et Glon Eric, La nature a-t-elle encore une place dans les milieux géographiques ?, Publications de la Sorbonne, 2005.
- Marc Galochet, Jérôme Longuépée, Valérie Morel et Olivier Petit, « L’environnement et l’interdisciplinarité en débat », Développement durable et territoires, Points de vue (2003-2010), 2006.
- Veyret Yvette, « L'environnement, objet géographique ? », Responsabilité et environnement, n° 48, octobre 2007, p. 19-29 (pdf).
- Arnould Paul, « Biodiversité : de la confusion des chiffres et des territoires », Géoconfluences, 2007. Une critique des approches comptables de la biodiversité.
- Steffen Will, Crutzen Paul J. et McNeil John R., « The Anthropocene: Are Humans Now Overwhelming the Great Forces of Nature? » [« L'Anthropocène : les humains sont-ils en train de submerger les grandes forces de la nature ? »], Ambio, Royal Swedish Academy of Sciences, vol. 36, no. 8, décembre 2007, p. 614.
- Lagadeuc Yvan et Chenorkian Robert, « Les systèmes socio-écologiques : vers une approche spatiale et temporelle », Natures Sciences Sociétés, vol. 17, 2009, p. 194-196.
- Mancebo François, Le développement durable, Armand Colin, 2010.
- Mathieu Nicole, « L'interdisciplinarité entre natures et sociétés, vingt ans après : le point de vue d'une géographe engagée », Ecologie & politique, n° 45, 2012, p. 71-81.
- Bonneuil Christophe et Fressoz Jean-Baptiste, L'Evénement Anthropocène. La Terre, l'histoire et nous, Seuil, 2013.
- Bertrand Claude et Bertrand Georges, 2014, « La nature-artefact : entre anthropisation et artialisation, l'expérience du système GTP (Géosystème-Territoire-Paysage) », L'Information géographique, vol. 78, p. 10-25.
- Dufour Simon, « Sur la proposition d'une géographie physique critique », L'Information géographique, vol. 79, 2015, p. 8-16.
- Steffen Will, Richardson Katherine, Rockström Johan, Cornell Sarah E., Fetzer Ingo, Bennett Elena M., Biggs Reinette et de Vries Wim, 2015, " Planetary boundaries: guiding human development on a changing planet", Science, vol 347, n° 6223
- Tsing Anna Lowenhaupt. Le champignon de la fin du monde, Paris, La Découverte, 2017, 416 p (2015 pour l’éd. originale).
- Chartier Denis et Rodary Estienne, Manifeste pour une géographie environnementale. Géographie, écologie et politique. Presses de Sciences Po, 2016.
- Blanc Guillaume, Demeulenaere Élise, Feuerhahn Wolf (dir.), Humanités environnementales Enquêtes et contre-enquêtes, Paris, Éditions de la Sorbonne, collection « Histoire environnementale », 2017. En particulier le chapitre de Wolf Feuerhahn « Les catégories de l'entendement écologique : milieu, Umwelt, environment, nature… » et celui de Christian A. Kull et Simon P. J. Batterbury, « L’environnement dans les géographies anglophone et française : émergence, transformations et circulations de la political ecology ». Ces deux chapitres sont importants pour comprendre la notion d'environnement et son histoire (notamment en géographie).
- Hamman Philippe (dir.), Ruralité, nature et environnement. Entre savoirs et imaginaires, Erès, 2017.
- Simon Laurent, « Pas d’environnement sans territoire », in Arnould Paul et Simon Laurent (dir.), Géographie des environnements, Belin coll. « Major », 2018, p. 15–18.
- Cossart Étienne, « Le changement global : un champ scientifique fécond pour le géographe », Géoconfluences, 2018.
- Dufour Simon et Lespez Laurent, « Les approches naturalistes en géographie, vers un renouveau réflexif autour de la notion de nature ? », Bulletin de l’Association de Géographes Français, n° 2, p. 2019, p. 319-343.
- Dufour Simon et Lespez Laurent, « Les hybrides, la géographie de la nature et de l’environnement », Annales de géographie, n° 737, 2021, p. 58-85.
- Foulquier Luc, « Crise, catastrophe, collapsologie…. Un retour en force des livres », Environnement, Risques & Santé, 2021/1 (Vol. 20), p. 68-74.
- Simon Dylan, Max Sorre, une écologie humaine. Penser la géographie comme science de l'homme, Paris, Éditions de la Sorbonne, collection « Histoire environnementale », 2021. Compte-rendu de Véronique Fourault-Cauët, Christophe Quéva dans les Annales de géographie.
- Le Lay Yves-François, Comby Émeline et Bouron Jean-Benoît, « Notions en débat. Milieu, environnement et nature », Géoconfluences, novembre 2023.
-
Feuerhahn, Wolf. « Avant "l’environnement". Catégories et controverses », Mil neuf cent. Revue d'histoire intellectuelle, vol. 41, no. 1, 2023, p. 31-50.
2. Les environnements dans l’Anthropocène
« Parler d’Anthropocène permet de mettre en évidence le caractère irréversible de l’empreinte des sociétés humaines sur les réalités biophysiques » (lettre de cadrage, p. 10).
- Bonneuil Christophe et Fressoz Jean-Baptiste, L'Evénement Anthropocène. La Terre, l'histoire et nous, Seuil, 2013.
- Ellis Erle C., L’Anthropocène. 2021, 216 pages.
- Hétier Renaud, L'humanité contre l'Anthropocène. Résister aux effondrements. Presses Universitaires de France, « Hors collection », 2021.
2.1. Changement climatique
« Une connaissance sommaire des travaux du GIEC (Groupe d’experts Intergouvernemental sur l’Evolution du Climat) et des mécanismes en jeu sera attendue – tout comme, nous y reviendrons, celle des mécanismes d’adaptation à ces changements environnementaux majeurs. » (lettre de cadrage, p. 10).
- Barbault Robert &Foucault Alain (dir.), Changements climatiques et biodiversité, Vuibert, 2010.
- Duvat Virginie, « La crise climatique crée-t-elle une situation d’urgence dans les atolls ? », Géoconfluences, 2024.
- Ernoul Lisa, Roumieux Camille et SandozAlain, « Perception et adaptation au changement climatique dans les deltas méditerranéens », Géoconfluences, 2020.
- Fort Monique, « Les impacts spatiaux du changement climatique », Géomorphologie : relief, processus, environnement, vol. 28 - n° 1 | 2022, p. 73–76. Compte-rendu de l’ouvrage éponyme de Denis Mercier (dir.).
- Janicot, Serge (dir.), Changement climatique : Quels défis pour le Sud ? Nouvelle édition [en ligne]. Marseille : IRD Éditions, 2015.
- Longépée Esméralda, « Les atolls, des territoires menacés par le changement climatique global ? L’exemple de Kiribati (Pacifique Sud) », Géoconfluences, 2015.
- Peinturier Elsa, « Risques littoraux et aménagement en Louisiane : les défis d’un territoire insoutenable ? », Géoconfluences, 2015.
- Reghezza-Zitt Magali, « Sociétés humaines et territoires dans un climat qui change. Du réchauffement climatique global aux politiques climatiques », Géoconfluences, 2023. Une synthèse sur l’état actuel des connaissances sur le changement climatique à l’échelle mondiale.
- Scarwell Helga-Jane et Rousel Isabelle (dir.), Le changement climatique. Quand le climat nous pousse à changer d’ère, Septentrion, 2010.
- Thoyer, Sophie, et Mohamed Naaim. « Changement climatique : quelle stratégie d'adaptation pour les territoires de montagne ? Avant-propos », Sciences Eaux & Territoires, vol. 28, no. 2, 2019, p. 3-3.
2.2. « Grande accélération » des forçages anthropiques
« Ces mutations de l’environnement peuvent être causées […] par le développement d’infrastructures aux effets particulièrement lourds, d’ailleurs considérées comme des indicateurs de la « grande accélération » évoquée par le chimiste Will Steffen (2007) : grands barrages, réseaux routiers et ferroviaires, mines et activités extractives diverses » (lettre de cadrage, p. 10).
- Benassaya Marion, « Paix Territoriale et intégration d’une zone rouge de la violence armée en Colombie par des projets de développement : le cas du barrage d’Ituango », Géoconfluences, 2022.
- Carroué Laurent, « La révolution du gaz et du pétrole de schiste aux États-Unis : enjeux technologiques, territoriaux et géostratégiques », Géoconfluences, 2022.
- Carroué Laurent, « Le boom des hydrocarbures non conventionnels dans le Bassin permien (Texas et Nouveau-Mexique, États-Unis) », Géoconfluences, 2022.
- D'Alessandro Cristina, 2017, « Géographies accélérées du pétrole et du gaz en Afrique orientale », Géoconfluences, 2017.
- Ellis, Erle C. « 4. La grande accélération », in L’Anthropocène. EDP Sciences, 2021, p. 69–94.
- Marin, Cécile, La « grande accélération ». dossier “Environnement, climat : désordres et combats”, Manière de voir, no. 144, décembre 2015–janvier 2016.
- Pierdet Céline. « La reprise de poldérisation à Phnom Penh (Cambodge) : un défi social et environnemental », L'Information géographique, vol. 86, no. 3, 2022, p. 95–111.
- Théry Hervé, « Rondônia : "anthropisation" d’un État amazonien, 1975-2020 », Géoconfluences, 2022.
- Tran Khac Minh, « La métropolisation de la région de Hô Chi Minh-Ville : industrialisation globalisée, urbanisme de projet et concurrence intra-régionale », Géoconfluences, 2021.
- Semple Laure, « Le mégaprojet du Dubai Water Canal : fabrique d’une ville mondiale à travers la construction d’un réseau touristique », Géoconfluences, 2017.
- Vrignon, Alexis. « Chapitre 1. Les institutions de la Grande accélération », in Vrignon Alexis (dir.), France grise, France verte. Une histoire environnementale depuis 1945, Armand Colin, 2022, p. 13–24.
2.3. Capitalocène, plantacionocène, etc.
- Bonneuil Christophe. « Capitalocène. Réflexions sur l’échange écologique inégal et le crime climatique à l’âge de l’Anthropocène », EcoRev', vol. 44, no. 1, 2017, p. 52-60.
- Citton Yves, Rasmi Jacopo, « Le Plantationocène dans la perspective des undercommons », Multitudes, 2019/3 (n° 76), p. 76-84.
- Chivallon Christine, L'humain - L'inhumain - L'impensé des nouveaux matérialismes (matérialité, ontologie, plantationocène), Atlantiques déchaînés, 2022.
- Ferdinand Malcolm, Une écologie décoloniale, Seuil, 2019.
- Malm Andreas, L’anthropocène contre l’histoire. Le réchauffement climatique à l’ère du capital, La Fabrique, 2017.
Cultures informelle de poivrons dans les ruines d'une serre délabrée, Berre-l’Étang. Cliché : Anne Lascaux, 2019. Extrait de : Anne Lascaux, « Carte à la une. La plaine agricole de Berre : essor et déclin d’un espace productif maraîcher français (années 1970-2020) », Géoconfluences, février 2022. |
3. Les relations entre sociétés et environnements
« Les politiques environnementales […] ont permis l’émergence de modèles successifs, parfois concurrents : modèles de ville durable, modèles de transition énergétique par exemple » (lettre de cadrage, p. 11).
- Chenorkian Robert et Robert Samuel, Les interactions hommes-milieux: Questions et pratiques de la recherche en environnement, Quae, 2014.
- Gunnell Yanni, Écologie et société, Armand Colin, 2009.
- Guérin-Turcq Arthur, « Les forêts dans le monde, des milieux anthropisés : un état des lieux », Géoconfluences, septembre 2023.
- Lévêque Christian et Van der Leeuw Sander (éd.), Quelles natures voulons-nous ? Pour une approche socio-écologique du champ de l’environnement, Paris, Elsevier, 2003.
- Mathevet Raphaël et Bousquet François, Résilience et environnement. Penser les changements socio-écologiques, Buchet/Chastel, 2014.
3.1. Adaptation des sociétés face aux risques
- Cremin Émilie, « Adaptations agroécologiques et mobilités face aux aléas hydromorphologiques et aux contraintes foncières dans la plaine alluviale du Brahmapoutre (Assam – Inde) », Les Cahiers d’Outre-Mer, 281 | Janvier-Juin.
- Gueben-Venière Servane, « De l’équipement à la gestion du littoral, ou comment vivre avec les aléas météo-marins aux Pays-Bas ? », Géoconfluences, décembre 2015.
- Hotyat Micheline, « Barrage vert, Grandes Murailles Vertes. Des remparts contre l’avancée des sables des déserts », La Géographie, 2022/3 (N° 1586), p. 22-27
- Laganier Richard et Veyret Yvette (dir.), Atlas des risques et des crises, Autrement, 2023.
- Perret Sarah et Burguess Peter J., Géopolitique du risque – De la possibilité du danger à l’incertitude de la menace. Le Cavalier Bleu, 2022, 152 p.
- Reghezza-Zitt Magali, 2016, Des hommes et des risques, La Documentation photographique, n° 8113.
- Rode Sylvain, Ribas Palom Anna, Saurí David et al., « Adapter les territoires au risque d’inondation en France et en Espagne : vers de nouvelles pratiques d’aménagement des zones inondables ? », Annales de géographie, 2022/1 (n° 743), p. 44-71.
3.2. Conservation, préservation, protection des environnements
« Les espaces protégés sont […] emblématiques de ces tensions entre intérêt national voire international et enjeux locaux » (lettre de cadrage, p. 11).
- Bortolamiol, Sarah, Marianne Cohen, et Sabrina Krief. « Territoires protégés, humains et chimpanzés. Une lisière fluctuante dans le temps et l’espace », Annales de géographie, vol. 716, no. 4, 2017, p. 435-463.
- Cadoret Anne (dir.), Protection de la nature. Histoire et idéologie. De la nature à l’environnement, L’Harmattan, 1985.
- Clauzel Céline, « Les réseaux écologiques, une stratégie de conservation pour concilier fonctionnalités écologiques et aménagement du territoire », Géoconfluences, juin 2022.
- Daugey Marie, « Bois sacrés et pratiques rituelles en pays kabyè (Togo) », Géoconfluences, 2016
- Depraz Samuel, Géographie des espaces naturels protégés. Genèse, principes et enjeux territoriaux, Armand Colin, 2008.
- Depraz Samuel, « Notion à la une : protéger, préserver ou conserver la nature ? », Géoconfluences, avril 2013.
- Estebanez Jean, Humains et animaux. Une géographie de relations, Paris, La Documentation photographique, n° 8149, 2022.
- Gallet Sébastien et al. « La restauration des zones humides, enjeu majeur du XXIe siècle », Sciences Eaux & Territoires, vol. 24, no. 3, 2017, p. 3–5.
- Guyot Sylvain, « Les parcs naturels d'Afrique australe : d'autres territoires de conflits », Géoconfluences, mars 2006.
- Héritier Stéphane, « Protéger un animal pour protéger un territoire : l'ours kermode, animal phare de la protection de l’environnement en Colombie britannique », Géoconfluences, avril 2019.
- Kasisi Robert, Assogbadjo Achille, Bourg Dominique et Tardif Jonathan, « Conservation de la biodiversité : quels modèles de conception et de gestion pour les aires protégées ? », (numéro thématique) VertigO, volume 20 numéro 1 | mai 2020.
- Laslaz Lionel, Milian Johan et Cadoret Anne, « Dans la jungle des espaces protégés. Multitude, imbrication et superposition des dispositifs de protection en France », Géoconfluences, novembre 2023.
- Laslaz Lionel et Robert Agathe. « Les sciences humaines et sociales dans les aires marines protégées. Pour la compréhension et la mobilisation des dynamiques territoriales, sociales et culturelles en appui aux politiques de gestion » [Colloques et documents : comptes rendus], Natures Sciences Sociétés, vol. 28, no. 3-4, 2020, p. 323–326.
- Marty Pascal, Vivien Franck-Dominique, Lepart Jacques et Larrère Jacques, Les biodiversités. Objets, théories, pratiques, CNRS Editions, 2005.
- Mathevet Raphaël et Godet Laurent (dir.), Pour une géographie de la conservation. Biodiversités, natures et sociétés, L’Harmattan, 2015.
- Michaux Romane et Laslaz Lionel, « Le Parc national de forêts face au dilemme de son acceptation sociale : une analyse géographique », Géoconfluences, juin 2022.
- Morère Lucie, « Les mosaïques d’aires protégées au Brésil, entre protection et développement », Géoconfluences, novembre 2018.
- Ondo Ze Stéphane, « Le « parc marche » dans la militarisation de la conservation des éléphants de forêt au Gabon », Géoconfluences, septembre 2024.
- Ronsin, Gaëlle. « Protéger des espaces naturels : constat d’une efficience limitée et propositions pour changer de paradigme », Natures Sciences Sociétés, vol. 29, no. 3, 2021, p. 334-340.
- Sajaloli Bertrand, « Génies de l’eau et protection des zones humides en pays dogon (Mali) », Géoconfluences, 2016.
- Surmont Emmanuelle, « Protéger la nature bleue à Mayotte : aires marines protégées, rapports de force et conflictualités », Géoconfluences, octobre 2024.
- Surmont Emmanuelle, « Le parc naturel marin de Mayotte : une aire marine protégée consensuelle ? », Géoconfluences, octobre 2024.
Cerf élaphe photographié dans le Parc national de Forêts, France, septembre 2017. Cliché de Romane Michaux, extrait de : Romane Michaux et Lionel Laslaz, « Le Parc national de forêts face au dilemme de son acceptation sociale : une analyse géographique », Géoconfluences, juin 2022. |
3.3. Transition énergétique
- Beucher Stéphanie, Les Transitions, La Documentation photographique, n° 8139, 2021.
- Blanchon David, L'eau. Une ressource menacée ?, La Documentation photographique, n° 8078, 2010.
- Guillaume Jacques, « Sous pression de la géopolitique de l’énergie, la Norvège, tiraillée entre ses intérêts et ses convictions », Géoconfluences, mai 2024.
- Meyer Teva, « Quelle transition énergétique en Polynésie française ? », septembre 2021.
- Mérenne-Schoumaker Bernadette, Contribution de et Teva Meyer, « La Scandinavie, un modèle de transition énergétique ? », Géoconfluences, mars 2019.
- Mérenne-Schoumaker Bernadette, 2014, Énergies et minerais, La Documentation photographique, n° 8098, 2014.
- Moriniaux Vincent, La forêt. France, XVIIe-XXIe siècle, Paris, La Documentation photographique, n° 8150, 2023.
- Oiry Annaig, « Développer les énergies marines renouvelables sur la façade atlantique française : entre contestation et planification », Géoconfluences, 2018.
- Tommasi Chloé et Boyer Anne-Lise, « Notion en débat : la ville durable », Géoconfluences, novembre 2018.
3.4. L’environnement, une question politique
« La question souligne la difficulté des politiques à trouver le juste équilibre entre mise en valeur des environnements par les sociétés et leur protection, et la mise en place d’une gouvernance qui doit prendre en compte l’intégralité des points de vue dans un jeu d’acteurs complexe et parfois asymétrique » (lettre de cadrage, p. 11).
- Adam Matthieu, « Notion en débat : production de l'espace », Géoconfluences, février 2019.
- Adam Matthieu, « La votation contre les SUV à Paris, un reflet des revenus et du taux de motorisation », Géoconfluences, février 2024.
- Aspe Chantal et Jacqué Marie, « La construction socio-politique de la question environnementale en France », SES-ENS, juin 2021.
- Blanc Guillaume, L'invention du colonialisme vert. Pour en finir avec le mythe de l'Eden africain, Paris, Flammarion, 2020, 343 p.
- Blanchon, David. « Chapitre 10 / Radical political ecology et water studies. Quels apports pour la géographie de l’environnement en France ? », Denis Chartier éd., Manifeste pour une géographie environnementale. Géographie, écologie, politique. Presses de Sciences Po, 2016, p. 257–278.
- Daugeard Marion et Le Tourneau François-Michel, « Le Brésil, de la déforestation à la reforestation ? », Géoconfluences, octobre 2018.
- Gautier Denis et Benjaminsen Tor A., Environnement, discours et pouvoir. L’approche Political ecology, Quae, 2012.
- Gautreau Pierre, Langbehn Lorenzo, Gisclard Marie, Marquis-Dupont Gabrielle, « Réguler les fronts agricoles sud-américains ? Expériences et négociations environnementales en Argentine, Uruguay et Brésil », Géoconfluences, janvier 2022. Comment les grands groupes de l’agrobusiness et de la sylviculture négocient la législation de protection environnementale à leur avantage.
- Goulard Sébastien, « Les réactions sociales face aux défis environnementaux en Chine », Géoconfluences, 2016.
- Ostrom Elinor, Gouvernance des biens communs. Pour une nouvelle approche des ressources naturelles, Éditions De Boeck, 2010.
- Reghezza-Zitt Magali et Rufat Samuel, Résiliences. Sociétés et territoires face à l’incertitude, aux risques, aux catastrophes. ISTE éditions, 2015.
- Rufat Samuel, 2011, « Critique de la résilience pure », CNRS HAL SHS.
- Sajaloli Bertrand et Grésillon Étienne, « L’Église catholique, l’écologie et la protection de l’environnement : chronique d’une conversion théologique et politique », Géoconfluences, octobre 2016.
3.5. Conflits environnementaux
- Cadoret, Anne, et Jean-Eudes Beuret. « Les conflits, freins et leviers pour l’ancrage territorial des aires marines protégées : une analyse comparative internationale », Annales de géographie, vol. 746, no. 4, 2022, p. 32-60.
- Guyot Sylvain, La nature, l’autre frontière. Fronts écologiques au Sud (Afrique du Sud, Argentine, Chili), Peter Lang, 2017.
- Laslaz Lionel, 2015, « conflit environnemental » Hypergéo, glossaire de termes géographiques en ligne.
- Clerfeuille Fabrice, « Le conflit autour du projet minier « Montagne d’or » en Guyane au prisme de la géopolitique locale », Géoconfluences, mars 2022.
- Pouillon Fabien et Laslaz Lionel, Le grindadráp aux Îles Féroé : approche géographique d’une controverse environnementale, Géoconfluences, 2019
- Oiry Annaig, « Développer les énergies marines renouvelables sur la façade atlantique française : entre contestation et planification », Géoconfluences, novembre 2018.
- Pataud Célérier Philippe, carte d’Agnès Stienne, « Nettoyage ethnique en Papouasie », Le Monde diplomatique, décembre 2019, p. 17
3.6. Environnement, développement et justice spatiale
« Le jury attend des candidats une réflexion sur la justice environnementale, et plus largement une lecture politique de l’environnement, puisqu’il exprime également des rapports de forces » (lettre de cadrage, p. 12).
- Baffico Stéphanie, « De "Charm City" à "Farm City" : la reconquête des espaces en déshérence par l’agriculture urbaine à Baltimore », Géoconfluences, avril 2016.
- Blanchon David, Moreau Sophie et Veyret Yvette, « Comprendre et construire la justice environnementale », Annales de géographie, n° 665-666, 2009, p. 35–60.
- Bousenna Youness, « Écologie décoloniale », Socialter, 2020/HS12 (n° hors-série), p. 112-113.
- Bret Bernard, « Notion à la une : justice spatiale », Géoconfluences, septembre 2015.
- Bret Bernard et Moreau Sophie. « Justice spatiale et environnementale » in Sainsaulieu Ivan (dir.), Où est passée la justice sociale ? De l’égalité aux tâtonnements [en ligne]. Villeneuve d'Ascq : Presses universitaires du Septentrion, 2019.
- Chasles Virginie, « Les inégalités de santé dans les pays émergents, le cas de l’Inde », Géoconfluences, septembre 2022.
- Delage Aurélie, « Le Bronx, des flammes aux fleurs : combattre les inégalités socio-spatiales et environnementales au cœur de la ville globale ? », Géoconfluences, 2016.
- Deldrève, Valérie. « La construction du concept d’Environnemental Justice comme cadre d’analyse pour les inégalités environnementales » in Sainsaulieu Ivan (dir.), Où est passée la justice sociale ? De l’égalité aux tâtonnements [en ligne]. Villeneuve d'Ascq : Presses universitaires du Septentrion, 2019.
- Emelianoff Cyria, « Les inégalités écologiques et environnementales, au point de rupture d’un modèle de développement », Urbia, n° 11, 2010, p. 6.
- Larrère C. (dir.), 2017, Les inégalités environnementales, PUF, 2017.
- Laurent Eloi, 2011, Social-Écologie, Flammarion, 2011.
- Mérenne-Schoumaker Bernadette, « Les migrations environnementales : un nouvel objet d’enseignement », Géoconfluences, juillet 2020.
- Siffert Isabelle, « Acteurs et réglementation de l’espace halieutique : du conflit à l’intégration des communautés de pêcheurs sur l’Aire Marine Protégée de Cayar au Sénégal », Géoconfluences, 2017.
Circulation automobile à Kolkatta (Calcutta). Cliché : Virginie Chasles, 2015. Extrait de : Virginie Chasles, « Les inégalités de santé dans les pays émergents, le cas de l’Inde », Géoconfluences, septembre 2022. |
4. Quelques études de cas
Une liste plus complète est disponible dans la sélection de ressources sur Géoconfluences pour traiter cette question
Afrique
- Acloque Delphine, « Frontière désertique, front pionnier et territorialisation. Approche à partir du cas égyptien », Géoconfluences, 2022.
- Bennafla Karine et Bayoumi Hala, « Démonstration de puissance ou aveu d’impuissance ? La nouvelle capitale administrative de l’Égypte », Géoconfluences, 2023.
- Benoît Léa, Calas Bernard, Racaud Sylvain, Ballesta Olivier et Drevet-Demettre Lucie, « Roses d'Afrique, roses du monde », Géoconfluences, 2017.
- Billen Léa, « Jardins féminins aux portes du Sahel », image à la une, Géoconfluences, mai 2016.
- Carroué Laurent, « La cuvette de sel de Sowa : nouvelles ressources, marges, boom minier et environnement », Géoimage, non daté.
- Houessè Rodrigue, Mering Catherine, « La déforestation au Nord Bénin : vers une multiplicité de trajectoires territoriales », L’Espace géographique, 2021/3-4 (tome 50), p. 153-174.
- Mérenne-Schoumaker Bernadette, République démocratique du Congo - Kolwesi : une ville au cœur des concessions minières, enjeux géopolitiques et de développement », Géoimage, non daté.
- Ndao Mohamed Lamine, « Cueillir pour survivre, un exemple d’adaptation à la crise agricole et sociale dans la commune de Niaguis (Ziguinchor, Sénégal) », Géoconfluences, octobre 2018.
- « Massif du Kilimandjaro : la disparition de la calotte glaciaire sommitale sous les effets du changement global», Géoimage, novembre 2022
Amérique du Nord
- Anne-Lise Boyer et Lætitia Balaresque, « Les États-Unis dans le changement climatique », Géoconfluences, septembre 2024.
- Boyer Anne-Lise et Bobin Marine, « (P)réserver l’environnement aux États-Unis, géohistoire du rapport ambigu d’une société à son territoire », Géoconfluences, juin 2024.
- Benhammou Farid et Marion Rémy, « Arctique : Les dessous géopolitiques de la protection de l'ours polaire », Géoconfluences, mars 2017.
- Carroué Laurent, Alaska - Le glacier littoral Malaspina et la chaîne transfrontalière des Monts St-Elias confrontés au changement climatique », Géoimage, non daté.
- Duc Marine, « L’extractivisme sans extraction ? Au Groenland, des politiques de développement territorial entre volontarisme minier et dépossessions », Géoconfluences, 2017.
- Amérique latine et Caraïbe
- Cattaneo Clémence et Loïzzo Clara, Pérou - Madre de Dios : la quête de l’or dans le piémont amazonien, un front pionnier minier dévastateur », Géoimage, non daté.
- Mérenne-Schoumaker Bernadette, Chili - L’exploitation du lithium dans le désert d'Atacama : nouvelle ressource stratégique et bouleversement technologique mondial », Géoimage, non daté.
- Théry Hervé, « Histoire d'un pionnier brésilien en Amazonie », Géoconfluences, 2016.
Asie
- Bouron Jean-Benoît, « Étudier les relations environnement-sociétés à partir du cas de l'huile de palme à Bornéo », Géoconfluences, 2018.
- Cahiers d'Outre-Mer 2020/1 (n° 281). Numéro thématique : « Environnement : perspectives indiennes », Presses universitaires de Bordeaux, 306 p.
- Carroué Laurent, Indonésie - Bornéo : déforestation et front agricole de l’huile de palme dans le Kalimantan oriental », Géoimage, non daté.
- Cohen Marianne, Dubucs Hadrien, Clauzel Céline et al., « Verdir une ville désertique ? Entre politique urbaine, pratiques habitantes et matérialité écologique à Abu Dhabi (Émirats arabes unis) », L’Espace géographique, 2021/3-4 (tome 50), p. 136-152. DOI : 10.3917/eg.503.0136. URL :
- Duchère Yves, « L'État-parti et la ville. Le moment post-moderne de l'urbanisation vietnamienne », Géoconfluences, 2023.
- Duchère Yves, « Image à la une : la pollution de la rivière To Lich à Hanoï », Géoconfluences, septembre 2018.
- Gay Jean-Christophe, Maldives - Malé : une capitale multi-insulaire, entre gestion de fortes contraintes et aménagements », Géoimage, non daté.
- Vincent Perrine, « Image à la une : eau pure, eau polluée, le Gange à Varanasi (Inde) », Géoconfluences, 2015
Europe
- Bourdin Sébastien et Jacquet Nicolas, 2024, « Le Pacte vert européen comme réponse à la crise climatique : une perspective géographique », Géoconfluences, mars 2024.
- Laslaz Lionel, 2016 « Kárahnjúkar, le diable dans l’éden. Hydroélectricité et espaces protégés en Islande », Géoconfluences, 2016.
- Laslaz Lionel, Milian Johan et Cadoret Anne, « Dans la jungle des espaces protégés. Multitude, imbrication et superposition des dispositifs de protection en France », Géoconfluences, novembre 2023.
Océanie
- Duvat Virginie, « La crise climatique crée-t-elle une situation d’urgence dans les atolls ? », Géoconfluences, 2024.
- Flaminio Silvia , « L'eau en Australie : de l'exploitation des ressources à la gestion des milieux ? L'exemple du bassin versant du Gordon en Tasmanie », Géoconfluences, 2017.
- Leclère Benjamin, « Le continent brûlé » face aux incendies de forêts : l’Australie est-elle réellement un “lucky country” ? », Géoimage, non daté.
Yves-François LE LAY
Professur des universités, responsable scientifique de Géoconfluences
Jean-Benoît BOURON
Agrégé de géographie, responsable éditorial de Géoconfluences
Remerciements à Damien Moineau et Dylan Simon pour leurs suggestions.
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Pour citer cet article :
Yves-François Le Lay et Jean-Benoît Bouron, « Environnements : approches géographiques. Indications bibliographiques (agrég. ext. géographie 2024 et 2025, agrégation interne 2025, CAPES 2025) », Géoconfluences, juin 2023.
https://geoconfluences.ens-lyon.fr/programmes/concours/environnements-biblio