L'État, objet géographique : bibliographie indicative
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Image de couverture : Le parc présidentiel de la nouvelle capitale administrative de l'Égypte, cliché de Karine Bennafla, 2022. Extrait de : Karine Bennafla et Hala Bayoumi, « Démonstration de puissance ou aveu d’impuissance ? La nouvelle capitale administrative de l’Égypte », Géoconfluences, mars 2023. |
La présente bibliographie est un outil de travail évolutif, publié sur Géoconfluences à l’intention de l’ensemble des personnes concernées par la préparation des concours au programme desquels cette question est inscrite. Son ambition ne saurait être de viser à l’exhaustivité. Nous avons cherché à panacher quelques ouvrages, des articles scientifiques spécialisés, et des ressources de médiation scientifique comme les articles de Géoconfluences. Le panorama bibliographique qui en résulte est nécessairement incomplet.
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L'État, objet géographique : texte de cadrage du jury
L’État, « acteur spatial peu pensé » (Lévy 2003, 2013)
L’État peut être envisagé comme un objet géographique à travers trois dimensions majeures : institutionnelle, territoriale, actorielle. Un État n’est donc pas qu’un territoire, mais également un pouvoir et une administration qui s’exerce non seulement sur celui-ci, mais également en dehors de ses frontières. Cela permet d’interroger la notion de puissance au prisme de la relation à la capacité de « faire », de « faire faire », « d’empêcher de faire » et de « refuser de faire »[3]. Alors que l’importance de l’État constitue un acquis dans les considérations des configurations géopolitiques, il n’en va pas de même de sa prise en compte et de son questionnement dans les autres champs de la géographie. En effet, la forte présence de l’État dans les analyses géographiques contraste avec la rareté des études qui lui sont consacrées et, bien logiquement, avec le flou qui entoure la délimitation des contours du terme. S’interroger sur les facteurs qui expliquent que l’État, qui a incontestablement conquis le champ des sciences politiques et de la géopolitique, se soit installé en géographie partiellement comme un impensé, peinant à être considéré comme un objet d’étude pleinement élucidé, est l’un des axes forts d’approche de cette nouvelle question. Le Dictionnaire de la Géographie et de l’espace des sociétés[4] se fait l’écho de cette insuffisance, sous la plume de Jacques Lévy, en consacrant un long article à « État », qu’il qualifie notamment d’« acteur spatial peu pensé ». Les auteurs du Dictionnaire de Géographie[5]proposent une entrée intitulée « État, nation, pays », dont le préambule stipule que « Si les termes État, nation et pays s’utilisent largement en Géographie, ils ont été longtemps des impensés en tant qu’objets disciplinaires, si ce n’est en géopolitique ». L’État détient pourtant une nature, une dimension spatiale évidente qui permet de l’entrevoir comme un objet d’étude potentiel pour les géographes. Sa spatialité s’exprime notamment par ses frontières qui délimitent son territoire, par les aménagements qui manifestent sa capacité à agir et à modeler l’espace soumis à son autorité, par les conflits et rapports de force qui engagent l’acteur que ce soit en interne ou en externe. Cette dimension spatiale de l’État est incontestablement multiscalaire. Il existe bien une « signification géographique de l’État » pour reprendre une formule de Denis Retaillé[6].
Il n’existe pas de définition simple et consensuelle de « l’État ». On peut s’accorder sur le fait que l’État est avant tout une institution, qui s’incarne dans un territoire dont il est indissociable. Sa souveraineté s’y exerce et s’impose à ceux qui occupent ce territoire, faisant de l’État un acteur qui est notamment le gardien de cette souveraineté, entre autres par le contrôle qu’il exerce sur les frontières, qu’elles soient linéaires, réticulaires ou immatérielles. Ce contrôle est de nature juridique, administratif, mais aussi militaire, dès lors que l’État possède, selon la formule de Max Weber, « le monopole de la violence légitime », expression parfois contestée et qui a donné lieu à quelques déclinaisons, par exemple en évoquant plutôt des moyens de « coercition légitime ». Jacques Levy (2003) propose la notion de « dispositif de puissance » pour qualifier « l’ensemble spécifique de moyens d’imposer des décisions qui caractérisent les États ». L’État possède donc des fonctions, dont certaines, qualifiées de « régaliennes » sont constantes et recoupent la dimension précédente, comme la défense du territoire national, le maintien de l’ordre et de la stabilité ou la justice. Une réflexion géographique sur l’État est indissociable d’une approche approfondie des notions de pouvoir et de puissance et des recompositions contemporaines de leurs attributs.
La diversité du fait étatique
La vision d’un monde formé, selon un découpage de base, d’États, renvoie à un ordre géopolitique né des traités de Westphalie (1648) à partir desquels l’État est reconnu comme forme privilégiée d’organisation politiques des sociétés. Ce ne fut pas toujours le cas et l’exemple des villes de la Hanse démontre qu’il fut un temps où des États pouvaient être dominés par d’autres formes d’autorité et d’influence, en l’occurrence économique et commerciale, réticulées. Le pouvoir de l’État westphalien s’exprime par quelques principes forts, dont la souveraineté interne et la reconnaissance réciproque. Les 193 États reconnus par l’ONU forment le maillage de base de la géographie politique de la planète. Ce nombre a connu une forte progression depuis la fin de la 1ère guerre mondiale. La Société Des Nations (SDN) comptait 45 membres fondateurs en 1919 et l’ONU 51 membres en 1945. Ils furent 99 en 1960, 154 en 1980 et 189 en 2000. Les mouvements de décolonisation, le démantèlement de l’URSS et de la Yougoslavie, la scission entre La République tchèque et la Slovaquie et l’adhésion de micro-états, notamment du Pacifique sont à l’origine de cette progression du nombre d’États reconnus et adhérents. Une intense production de frontières internationales en a résulté dont Michel Foucher, notamment, a largement étudié l’ampleur et les formes. Il conviendra d’étudier les confins de la définition d’« États ». Les 17 territoires non autonomes dont la souveraineté est assurée par des « puissances administrantes » (par ex. le Sahara occidental, les Bermudes) constituent autant de cas d’études qui permettront d’interroger l’objet géographique. Il en va de même pour les objets géopolitiques hybrides que sont les quasi-États, qui exercent des fonctions étatiques sans en posséder tous les attributs, notamment la reconnaissance internationale, et qui permettent d’interroger des processus de sécession territoriale. Les territoires bénéficiant d’une très large autonomie peuvent eux-aussi posséder certaines caractéristiques étatiques quand bien même les fonctions régaliennes ne seraient pas assurées en propre. Ces objets géopolitiques devront être appréhendés dans toute la complexité de leurs trajectoires géohistoriques, au prisme des territoires concernés, de leur État-parent comme de leur État-protecteur.
Ainsi, le terme « État » peut recouvrir des significations diverses et des réalités territoriales particulières : certains États sont unitaires alors que d’autres sont fédéraux ; certains possèdent de vastes territoires, notamment les États-continents, alors que d’autres sont de petite taille, souvent qualifiés de micro-états ; de nombreux États s’appuient sur un territoire composé d’une étendue continue alors que d’autres possèdent des territoires annexes, parfois sur d’autres continents, parfois éminemment réticulés (États archipélagiques). Ces États peuvent être reconnus par la communauté internationale, ce qui est le cas le plus commun, mais des exceptions existent. Taïwan représente le cas tout à fait particulier d’un État possédant l’intégralité des attributs étatiques classiques mais pourtant reconnu seulement par une douzaine d’États, qui y ont installé une ambassade. A l’inverse, le terme « État » est parfois attribué à des entités géographiques qui n’en ont pas tous les caractères. C’est le cas particulier de Porto Rico qui est un « État libre associé » aux États-Unis, dont les habitants sont, depuis 1917, des citoyens américains qui peuvent circuler librement dans les 50 autres États américains sans passeport mais ne bénéficient pas de l’intégralité des droits américains, notamment en matière électorale. La diversification des trajectoires et formes d’État se manifeste dans la démultiplication des qualificatifs : états émergents, états faillis, fragiles states, états tampons… Ces qualificatifs questionnent d’autres formes de liens qui s’opèrent entre États et espace, États et territoire, qui trouvent des concrétisations dans des objets géographiques comme les zones grises, dans toute la diversité de leur acception.
La relation entre la notion d’ « État » et de « Nation » devra être interrogée dans toute sa portée épistémologique et spatiale. Dans la plupart des cas, les Nations préfigurent les États qui reposent sur elles, en concrétisant le sentiment d’appartenance commune et un imaginaire associé, se traduisant par exemple par des traditions ou un socle d’œuvres culturelles fondatrices. La France fait figure d’exception en la matière, avec un État qui précède la Nation et même qui en est fondateur, comme l’affirme notamment l’historien et démographe Hervé Le Bras (2015) par la formule « c’est l’État qui a « fait » la nation« . De même, il conviendra de questionner la relation entre l’objet « État » et le concept de territoire. Certains États se sont constitués de manière progressive, au fil de conquêtes successives, afin de faire correspondre l’État à la Nation. C’est le cas des États-fusion, nés en lien avec l’affirmation progressif d’un sentiment national (unifications italienne et allemande au XIXe siècle). D’autres, qualifiés d’États-scission, sont nés de mouvements de désagrégation d’empires coloniaux ou de mouvements séparatistes, comme ce fut le cas pour le Timor Leste ou le Soudan du Sud. La diversité l’emporte sur l’unité en la matière, certains États passant au cours de leur histoire d’une catégorie à une autre. Certains États-nations peinent d’ailleurs à le rester, ce qui questionne sous un autre prisme le rapport entre l’État et son territoire.
La notion d’État amène également à interroger comme nous y invite Yves Guermond l’expression de la citoyenneté et de ses limites[7]. Des États cherchent ainsi à repousser leur frontière en intégrant la communauté nationale expatriée à l’étranger par l’introduction du vote électronique. D’autres distinguent citoyenneté locale et citoyenneté nationale. La citoyenneté se recompose dans une croissance forte des flux et des échanges.
Les fonctions de l’État et leurs implications spatiales
La capacité spatiale de l’État dépend de son champ de compétences, et donc du degré de subsidiarité de son organisation interne. Si certaines compétences relèvent de manière stricte de l’État central ou fédéral, comme la garantie de l’intégrité de son territoire, dans son rôle d’aménageur de l’espace, l’État peut déléguer une part de ses fonctions à des entités régionales ou locales. Il conviendra d’identifier la diversité des organisations et d’être capable de les analyser, dans toute leur complexité.
Des États développeurs ont eu des actions territoriales particulièrement marquées, notamment en Amérique latine, où furent mises en œuvre des politiques développementistes ou néo-développementistes, qui se traduisent, par exemple, par le recours à un puissant extractivisme souvent dénoncé pour ses effets délétères sur l’environnement et sclérosant sur les économies. L’État peut être aussi un État régulateur, voire réparateur, comme le suggère l’expression d’ « État-providence ». L’État est investi d’une fonction symbolique en particulier dans son rôle dans l’exercice du soin. Le champ d’activité de l’État et des attentes à son endroit n’a cessé d’être objet de questionnement. Il s’agira d’en questionner les manifestations spatiales, par exemple en termes de maîtrise de l’urbanisme ou plus largement de planification territoriale.
L’État se traduit spatialement et symboliquement par un ensemble de lieux, qu’ils soient situés à l’intérieur même de ses frontières ou en position extérieure. Les lieux de l’exercice du pouvoir font l’objet d’une mise en scène et d’une mise en tourisme. Ils contribuent à la formation des centralités politiques (palais présidentiels, parlements, statues, places publiques). Le rôle et la place des capitales dans le fonctionnement et l’imaginaire des territoires est à interroger, comme le propose Claude Raffestin[8] ou Antoine Laporte[9]. Certaines capitales sont héritées et s’inscrivent dans le temps long de l’incarnation des pouvoirs associés à l’État, d’autres de formation plus récente, construites ex-nihilo ou relocalisées, traduisent la recherche de nouvelles significations spatiales associées à l’exercice de ces mêmes pouvoirs. L’aménagement des capitales traduit la trajectoire nationale mais aussi les trajectoires étatiques et la volonté quasiment performative du pouvoir central. De la même manière, les zones frontalières, les portes (aéroports, ports) sont d’importants canaux d’expression du pouvoir et de l’autorité de l’État. En dehors des frontières étatiques, les ambassades, consulats, instituts, cimetières étrangers, sont autant de dispositifs spatiaux qui traduisent le poids et l’influence présent ou passé d’un État dans un pays ou une région donnée.
L’État se rend visible par des lieux mais pénètre également les socles culturels et intimes par des œuvres emblématiques (y compris par des commandes), des grands projets ou des événements à large portée et qui peuvent faire l’objet d’une étude multiscalaire. L’image, en particulier l’usage stratégique de la carte, est un outil essentiel de l’État pour inscrire naturellement sa légitimité sur des territoires donnés. Dans des configurations d’érosion démocratique, l’appareil d’État peut chercher également à pénétrer les consciences pour façonner une appréhension du monde conforme à ses desseins intérieurs et extérieurs.
L’entrée spatiale, notamment par les conflits environnementaux, permet de questionner la relation à la légitimité de l’autorité de l’État. Les cas d’États condamnés juridiquement pour carences fautives dans la lutte contre le changement climatique ou la dégradation de la biodiversité sont toujours plus nombreux. Face à des enjeux globaux et systémiques, l’État est confronté à la fois à une défiance croissante de la société civile et à une attente très forte sur une anticipation des trajectoires en amont et sur une intervention en dernier recours.
État et mondialisation
En outre, la mondialisation questionne la capacité normative des États et des associations d’États. Les dynamiques des associations régionales, leurs inégales finalités et degrés d’intégration, devront faire l’objet d’une attention particulière dans le contexte de profondes recompositions des formes de régulation des relations internationales. En effet, la dernière mondialisation a conduit l’État à opter pour d’autres formes d’interventionnisme en tant qu’État régulateur, d’État protecteur, voire d’État normatif, quand il ne délègue pas cette fonction à des entités plus larges, comme au sein de l’Union européenne. L’État compense, oriente, rééquilibre… ce qui donne lieu à des effets socio-spatiaux conséquents.
Les liens entre État et mondialisation sont centraux, d’autant qu’ils tiennent une bonne place dans les programmes des classes du secondaire. Il s’agit surtout d’interroger la manière dont la mondialisation requestionne la notion même de souveraineté étatique, en considérant notamment les effets des nouvelles technologies, leur matérialité et leur régulation. Cette réflexion devra être reliée à celle sur les recompositions de la notion et des attributs de Puissance.
En effet, l’État s’inscrit traditionnellement dans une triade verticale (États-niveau intermédiaire-échelon local) progressivement concurrencée par une multiplicité de liens verticaux et horizontaux entre les niveaux de gouvernance. Depuis les années 1990, la notion de rescaling (recomposition des niveaux) alimente les réflexions dans un contexte marqué par une mondialisation et une européanisation accrue, une concurrence exacerbée entre les territoires, une traduction des conséquences de la crise du fordisme, des processus de restructuration des États européens et des États-providence. Le terme de rescaling est alors apparu dans le champ scientifique anglo-saxon afin de désigner une remise en question des niveaux de référence à partir desquels les politiques publiques étaient auparavant conçues. Il s'agissait d'étudier une recomposition du rôle de l'État, concurrencé à la fois par des effets d'intégration globaux et européens au niveau supranational et par l'émergence d'acteurs infranationaux, désormais en position de mener des coopérations internationales autonomes. Il convient dans ce cadre de distinguer la notion de niveau de la notion d’échelle : si l’État est confronté à des défis relevant de la recomposition des niveaux, il doit également mener une véritable « politique des échelles » dans le rapport à ses partenaires institutionnels et dans l’organisation de son territoire.
L’affirmation d’acteurs non étatiques et parfois supranationaux (ONG, grandes firmes, …) n’est pas nouvelle et a toute sa place dans cette question, d’autant que la mondialisation ne s’est pas produite à l’insu des États, mais avec les États. Cette entrée permettra d’interroger la différence entre « international » et « transnational », notamment ce que le choix du qualificatif révèle du positionnement épistémologique de la production de la connaissance géographique. L’idée parfois avancée d’un déclin des États face aux dynamiques transnationales est aujourd’hui largement remise en question, notamment en constatant que les États se transforment, s’adaptent et ne se dissolvent pas dans les organisations internationales dont ils sont membres. Ils conservent par ailleurs, face aux déséquilibres du monde et aux crises graves, le rôle d’acteur premier, le mieux à même, dans le cadre de relations internationales complexes, de répondre aux défis les plus centraux comme la sécurité de l’espace national. Ainsi, même si des sociétés privées opèrent désormais des tâches régaliennes, même si certaines d’entre elles génèrent des chiffres d’affaires annuels très supérieurs aux PIB de nombreux États, ceux-ci n’ont pas abandonné leur pouvoir aux entreprises, et ce encore davantage dans des États qui possèdent un fort secteur public. Les États, dans leur volonté de rendre leurs économies plus efficaces dans le concert international, ont également agi sur leur espace, en proposant par exemple des exonérations fiscales à des investisseurs étrangers, dans des lieux spécifiques ou au sein de zones à fiscalité dérogatoire. La dérégulation ne signifie donc pas la disparition de l’État, mais son repositionnement. La notion d’ « État stratège » dans le domaine de la compétitivité et de l’attractivité devra de ce fait être considérée.
Ainsi, appréhender l’État comme objet géographique ouvre sur de nombreux domaines dont chacun suppose une bonne maitrise des concepts de la géographie, des évolutions du monde dans leurs temporalités comme dans les questions qu’elles suscitent et des liens entre la géographie et quelques disciplines connexes.
[3] Sur S. (1995/2021), Relations internationales, LGDJ, Collection Précis Domat, 600 p.
[4] Lévy J., Lussault M. [dir.] (2003/2013) Dictionnaire de la Géographie et de l’espace des sociétés, Paris, Belin, 1034/1128 p.
[5] Baud P., Bourgeat S., Bras C. (1995/2022) Dictionnaire de Géographie, Paris, Hatier, 624 p.
[6] Retaillé D. (1995) « La signification géographique de l'État », Géographes associés, hors-série 1995. Actes de l'université d'été Annonay 1995, p. 109-115.
[7]Guermond Y. (2020) La citoyenneté à travers la géographie, Paris, l’Harmattan, 132 p.
[8]Raffestin C. (1993)« Une capitale est-elle l’expression d’une sémiosphère nationale ou le lieu de mise en scène du pouvoir ? » in Andrew C., LengelléJ.G. et Taylor J. (eds.), Les Capitales - Perspectives internationales, Ottawa, Carleton UniversityPress, p. 3-27.
[9]Laporte A. (2016) De Bonn à Berlin. Le transfert d’une capitale (1990-2010), Toulouse, Presses Universitaires du Midi, 300 p.
Généralités
- Ressources sur Géoconfluences pour traiter la question
- Texte de cadrage du jury publié en mai 2025
- Dossier : Géographie du politique : pouvoirs, territoires, conflits | introduction | glossaire du dossier
- Glossaire de Géoconfluences, quelques pistes à explorer : Autochtonie | Biopolitique, biopouvoir | Capitale | Consensus de Washington | Découpage frontalier issu de la (dé)colonisation | Déréglementation, dérégulation | État de facto | État failli | États, territoires et frontières | Fédéralisme, confédéralisme | Mémoires et frontières | Néolibéralisme | Nodales (frontières) | Pouvoir | Puissance | Quasi-État | Sécularisation | Soft power (puissance douce) | Souveraineté | Territoire | Westphalien (État, diplomatie, frontière…), post-westphalien | Zone franche
Première approche
- Argounès Fabrice (dir.), Géographies du politique, Atlande, 2022.
- Cataruzza Amaël, Introduction à la géopolitique, Armand Colin, coll. « Portail », avec la contribution de Kevin Limonier.
- Lasserre Frédéric, Gonon Emmanuel, Mottet Éric (dir.), Manuel de géopolitique. Enjeux de pouvoir sur des territoires, Paris, Armand Colin, « U », 2020
Dictionnaires
- Baud Pascal, Bourgeat Serge, Bras Catherine, Dictionnaire de géographie. Hatier, coll. « Initial », 6e édition, 2022. Définitions « État » (p. 187) mais aussi « État archipel », « État continent », « État de facto », « État enclavé », « État entrepreneur », « État failli », « État-fusion », « État multinational », « État nation », « État plurinational », et encore État providence, scission, tampon, transcontinental, voyou, westphalien…
- Beucher Stéphanie et Ciattoni Annette, Dictionnaire de géopolitique, Hatier, coll. Initial : « État » (p. 240), « État autoproclamé ou quasi-État » (p. 240), « État fragile ou failli » (p. 240—241), « État-nation » (p. 241–242), « État-providence » (p. 243–244).
- Lévy Jacques, « État », in Jacques Lévy et Michel Lussault (dir.), Dictionnaire de la géographie et de l’espace des sociétés. Belin, 2013 (1re éd. 2003). Pages 368—371.
- Morris Christopher W., « État » dans : Cynthia Ghorra-Gobin (dir.), Dictionnaire critique de la mondialisation, Armand Colin, 2012 (p. 273–275).
- Morris Christopher W., « État-providence » dans : Cynthia Ghorra-Gobin (dir.), Dictionnaire critique de la mondialisation, Armand Colin, 2012 (p. 275—277).
- Théry Hervé, « État », in Roger Brunet, Robert Ferras et Hervé Théry (dir.), Les mots de la géographie. Dictionnaire critique. Reclus, La Documentation française. 1993 (1re éd. 1992). Pages 198–1993
Jalons épistémologiques par ordre antéchronologique
- Cattaruzza, A. et Limonier, K. (dir.) (2023). Introduction à la géopolitique. Armand Colin.
- Delage, A., Giband, D., Mary, K. et Nafaa, N. (2023). Géographie de l'éducation : Concepts, enjeux et territoires. Armand Colin.
- De Castelbajac, Philippe et Monod, Jérôme (2021). L'Aménagement du territoire. (18e éd.). Presses Universitaires de France.
- Amilhat Szary A-L., 2020, Géopolitique des frontières. Découper la terre, imposer une vision du monde, Le Cavalier Bleu, Paris.
- Guermond Y. (2020) La citoyenneté à travers la géographie, Paris, l’Harmattan, 132 p.
- Mauduit Laurent, Prédations. Histoire des privatisations des biens publics. Éditions La Découverte, Paris, 2020, 304 p.
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- Pierre Clastres. La Société contre l'État. Recherches d'anthropologie politique. 1974. Éditions de Minuit, Collection Critique, 192 pages.
- Gravier Jean-François, Paris et le désert français, 2e éd., Paris, Flammarion, 1958.
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- Bonenfant Paul. Une capitale au berceau : Bruxelles. In : Annales. Économies, Sociétés, Civilisations. 4ᵉ année, n. 3, 1949. p. 298–310.
L’État institution
« L’État est avant tout une institution, qui s’incarne dans un territoire dont il est indissociable » (lettre de cadrage)
L’État et le droit
- Bennafla, K. (2014). « État et illégalisme : quelle géographie ? Une approche par les flux marchands depuis l'Afrique et le Moyen-Orient ». Annales de géographie, 700(6), 1338-1358.
- Dall'aglio Louis, « Image à la une. La laïcité dans l’espace public, de la théorie à la pratique : les carrés confessionnels dans les cimetières municipaux », Géoconfluences, décembre 2022.
- Fischer, N. et Spire, A. (2009). « L'État face aux illégalismes ». Politix, 87(3), 7-20.
- Ivanovic Mila, « L’État dans tous ses états », IdeAs [En ligne], 10 | 2017.
- Maccaglia, F. et Maccaglia, F. (2014). « Introduction. Illégalité et gouvernement des territoires. Rapports au droit et usages du droit dans la production, la gestion et la régulation des territoires ». Annales de géographie, 700(6), 1251-1261.
- Mazeaud, A. (2019). « Le recours à la justice administrative dans la prévention de la submersion marine en Charente-Maritime : un retour de l’État ? » Norois, 253(4), 7-23.
Régimes politiques en fonctionnement
- Aldrin, Philippe. Hubé, Nicolas. (2016) « L’État participatif ». Gouvernement et action publique, VOL. 5.
- Álvarez Vallejos Rolando et Gaudichaud Franck, « Chili, 50 ans après le coup d'État : autoritarisme néolibéral, démocratisation et crises sociales », IdeAs [En ligne], 21 | 2023.
- Boutaleb, A., Vannetzel, M. et Allal, A. (2018). « Chapitre 2. Assujettir. États, institutions et coalitions de gouvernement » in Boutaleb, A., Vannetzel, M. et Allal, A. (2018). Introduction aux mondes arabes en (r)évolution. De Boeck Supérieur (p. 55-92).
- Duchère Yves, « La République Socialiste du Vietnam est-elle autoritaire ? », Géoconfluences, juin 2017.
- Duchère Yves, « L'État-parti et la ville. Le moment post-moderne de l'urbanisation vietnamienne », Géoconfluences, janvier 2023.
- Gaulme François. « Les régimes hybrides : une comparaison Afrique-Pacifique ». Dans : Pouvoirs anciens, pouvoirs modernes de l’Afrique d’aujourd’hui, édité par Bernard Salvaing, Presses universitaires de Rennes, 2015.
- Géoconfluences, « L’Inde, une démocratie en (dys)fonctionnement », avril 2024.
- Goeury David, « La visite royale comme réponse au stress territorial : les conséquences des manifestations rurales dans le Haut Atlas central et oriental marocain », L’Espace Politique [En ligne], 24 | 2014-3.
- Guillaumond Julien, « Les rapports entre l’État irlandais et ses citoyens après la crise : quelles orientations ? », Études irlandaises [En ligne], 40-1 | 2015.
- Kloeckner Léo, « L’image de propagande en Chine, outil du contrôle social : le cas de Pékin », Géoconfluences, février 2016.
- Léna Jeanne, « L'opposition entre la métropole d’Istanbul et le gouvernement turc dans l'aménagement des Îles aux Princes », Géoconfluences, décembre 2022.
- Martinez, L. (2021). « Afrique du Nord : l’État à l’épreuve des révoltes ». Hérodote, 180(1), 149-164.
- Petric Boris, La fabrique de la démocratie, édité par, traduit par Raphaëlle Mathey, Éditions de la Maison des sciences de l’homme, 2012.
- Planel Sabine et Lefort René, « Crise de l’État-Parti éthiopien : un entretien avec René Lefort », L’Espace Politique [En ligne], 35 | 2018-2
- Spire, A. (2020). « 2. La confiance dans l’État : une relation pratique et symbolique ». Dans C. Senik (dir.) Crises de confiance ? (p. 37-55). La Découverte.
- Sun Xiaowei, « La notion de parti politique en Chine », Cahiers de la recherche sur les droits fondamentaux [En ligne], 16 | 2018.
- Pouessel, Stéphanie. (2016) « Le national à distance. Circulation de normes et réécriture du politique de la Tunisie ». L'Année du Maghreb.
- Therwath Ingrid, « La démocratie indienne est-elle représentative ? », Géoconfluences, mars 2015.
Géographie électorale
- Bouquet Christian, « La cartographie électorale en Afrique. L’expérience de LAMencartes », Géoconfluences, décembre 2024.
- Dougnac Marie, « Les élections législatives 2024 en Inde : l'instrumentalisation de la religion par un pouvoir nationaliste hindou », Géoconfluences, juillet 2024.
- Dougnac Marie, « En Turquie, le revers du parti du président Erdogan aux élections municipales », Géoconfluences, mai 2024.
- Dougnac Marie, « L’élection présidentielle à Taïwan ravive les tensions avec la Chine », Géoconfluences, février 2024.
- Gay Jean-Christophe, « Voter en outre-mer : une journée d'élection présidentielle à Rangiroa (Polynésie française) », Géoconfluences, septembre 2022.
-
Bellanger Emmanuel, Desage Fabien, Haute Tristan et Rivière Jean (coord.), « Élections nationales 2022 : pour une analyse localisée du vote et de ses enjeux », dossier dans Métropolitiques, 8 décembre 2022.
Privatisation de l’État
- Politique africaine n° 73 : « L’État en voie de privatisation », juillet 2013.
- Brauman Rony, Bonnet Marie et Delanoë Daniel, « Santé mondiale : l’évolution vers la privatisation », Journal des anthropologues [En ligne], 138-139 | 2014.
- Chevaillier Thierry et Pons Xavier (dir.), « Les privatisations de l'éducation », Revue internationale d’éducation de Sèvres, n° 82 | décembre 2019.
- Fortuné Cléa, « La gestion de la frontière États-Unis/Mexique par les acteurs publics et privés : vers une accélération de la privatisation de la sécurité », IdeAs [En ligne], 20 | 2022.
- Maccaglia, F. (2013). « Trafic d'influence et privatisation de l'état : la mise en marché de la gestion des déchets en Sicile ». Espaces et sociétés, 155(4), 13-33.
- Mauduit Laurent, Prédations. Histoire des privatisations des biens publics. Éditions La Découverte, Paris, 2020, 304 p.
- Raveaud Maroussia, « Angleterre : une privatisation sans retour : les "écoles zombies" », Revue internationale d’éducation de Sèvres [En ligne], 77 | avril 2018.
Crise de l’État
- Coulibaly, Hawa. Lima, Stéphanie. (2013) « Crise de l’État et territoires de la crise au Mali ». EchoGéo.
- Hurteau Philippe et Fortier Francis, « État québécois, crise et néolibéralisme », Revue Interventions économiques [En ligne], 52 | 2015.
- Leydier Gilles, « Crise de la représentation et crise de la gouvernance : Le modèle politique britannique en question », Revue Française de Civilisation Britannique [En ligne], XXII- Hors série | 2017.
- Ramel Frédéric, « Les débats contemporains sur "la fin des États" », Politique étrangère, 2018/1 (Printemps), p. 25-35.
- Vie Publique : « Qu'est-ce que la crise de l'État-providence ? » (mai 2022)
Les lieux de l’État
- Numéro de revue : « Les capitales : échelles, trajectoires, pratiques », Géocarrefour, 90/2 | 2015.
- Bennafla Karine et Bayoumi Hala, « Démonstration de puissance ou aveu d’impuissance ? La nouvelle capitale administrative de l’Égypte », Géoconfluences, mars 2023.
- D’Alessandro C., Bini V., 2015, « Hauts lieux et transformations urbaines des capitales africaines », Géocarrefour, 90/2, p. 141-151.
- Laporte Antoine et Montès Christian, « Les capitales : échelles, trajectoires, pratiques », Géocarrefour, 90/2 | 2015, 97-101.
- Laporte Antoine, « Jérusalem, Brasilia, Ankara, Berlin... quatre choses à savoir sur les capitales« , propos recueillis par Camille Renard, France Culture, 8 décembre 2017.
- Laporte A. (2016) De Bonn à Berlin. Le transfert d’une capitale (1990-2010), Toulouse, Presses Universitaires du Midi, 300 p.
- Laporte Antoine, « Capitale », Hypergéo [en ligne], 2014.
- Laporte Antoine, « La géographie des ambassades et des consulats en Allemagne et l’effacement de l’ancienne frontière allemande (1984-2014) », Revue Géographique de l'Est [En ligne], vol. 56 / n°3-4 | 2016.
- Montès Christian, « Les petites capitales des États-Unis, quel pouvoir ? », Géoconfluences, juillet 2015.
- Mounier Pierre-Alexandre, Tétart Frank, Atlas historique des capitales déplacées. 70 capitales qui ont déménagé au fil des siècles. Cartographe : Gaëlle Sutton
- Raffestin C. (1993), « Une capitale est-elle l’expression d’une sémiosphère nationale ou le lieu de mise en scène du pouvoir ? » in Andrew C., Lengellé J.G. et Taylor J. (eds.), Les Capitales - Perspectives internationales, Ottawa, Carleton University Press, p. 3-27.
- Scheffler Camille et Nussbaum Florence, « Explorer les acteurs et les lieux du lobbyisme aux États-Unis grâce aux Wikidata », carte à la une de Géoconfluences, octobre 2021.
- Théry Hervé, « Brasília, de la vitrine à la métropole », Géoconfluences, octobre 2017.
L’État territoire
« Sa spatialité s’exprime notamment par ses frontières qui délimitent son territoire, par les aménagements qui manifestent sa capacité à agir et à modeler l’espace soumis à son autorité, par les conflits et rapports de force qui engagent l’acteur que ce soit en interne ou en externe. Cette dimension spatiale de l’État est incontestablement multiscalaire. » (lettre de cadrage)
- Bouquet Christian, « L’Etat en Afrique. Géographie politique de la maîtrise des territoires », L’Espace Politique [En ligne], 7 | 2009-1.
- Cattaruzza, A. et Limonier, K. (2023). « Chapitre 2 . Le territoire entre jeux de pouvoir et représentations ». Dans A. Cattaruzza et K. Limonier Introduction à la géopolitique (p. 73-107). Armand Colin.
- Dahou, T. (2015). « Les marges transnationales et locales de l’État algérien ». Politique africaine, 137(1), 7-25.
- Daguzan J.-F., La Fin de l’État-Nation ? De Barcelone à Badgad, Paris, CNRS Éditions, 2015, p. 54.
Indépendance, autonomie, États non reconnus
- Al Wardi, S. (2018). « La Polynésie française est-elle une colonie ? » Outre-Mers, 398-399(1), 235-254.
- Bailleul Pia, « Espaces et politiques de la frontière au Groenland. Les projets miniers comme voie de territorialisation de l’État ? », L’Espace Politique [En ligne], 49-50 | 2023-1/2.
- Duc Marine, « L’extractivisme sans extraction ? Au Groenland, des politiques de développement territorial entre volontarisme minier et dépossessions », Géoconfluences, novembre 2017.
- Géoconfluences, « Référendum sur l'indépendance en Nouvelle-Calédonie : un deuxième « non« . », octobre 2020.
- Gay Jean-Christophe, « De quoi la Nouvelle-Calédonie est-elle le nom ? », Géoconfluences, décembre 2018.
- Jeannier Fabien, « Les enjeux du référendum sur l’autodétermination du 18 septembre 2014, vus depuis l'Écosse« , Géoconfluences, 2014, mis en ligne le 5 septembre 2014.
- May, R.-J.-. (2022). « À l'interface Asie-Oceanie : la question de la Papouasie occidentale dans un contexte régional ». Outre-Terre, 60-61(1), 164-207.
- Merle Thomas, « Notions en débat. État failli, État de facto, quasi-État », Géoconfluences, novembre 2022.
- Merle Thomas, « La Transnistrie, la mondialisation paradoxale d’un État non reconnu », L’Espace Politique [En ligne], 43 | 2021-01.
- Meyer Teva, « Image à la une. La (pas si discrète) présence russe aux îles Féroé », Géoconfluences, janvier 2025.
- Muñoz Diego et Schorch Philipp, « Introduction. Souverainetés autochtones : À travers l’Océanie, au-delà de l’État », Journal de la Société des Océanistes [En ligne], 158-159 | 2024
- Rosière Stéphane, « La fragmentation de l’espace étatique mondial », L’Espace Politique [En ligne], 11 | 2010-2.
Construction de l’État
- Biville Quentin, « L’internationalisation du patrimoine en Chine : la poursuite d’un projet national », Géoconfluences, juin 2021.
- Bruneau Michel, « Logiques territoriales et États-nations dans les espaces eurasiatiques », L’Espace Politique [En ligne], 31 | 2017-1.
- Boulineau Emmanuelle, « Archive. État, territoires et maillage. La construction de l'État bulgare en Europe », Géoconfluences, juin 2004.
- Coudroy de Lille Lydia, « Archive. Une nouvelle architecture territoriale pour les États d’Europe centrale et orientale », Géoconfluences, novembre 2005.
- Durand Frédéric, « Timor, géohistoire des frontières stratifiées », Géoconfluences, juin 2020.
- Folio Fabrice, « Patrimoine statuaire en Afrique du Sud et au Mozambique : formes de contestations et d’apaisement », Géoconfluences, novembre 2025.
- Le Douarin Louis, « Carte à la une. Déconstruire un récit impérial : le mythe Sykes-Picot », Géoconfluences, mai 2024.
- Le Tourneau, François-Michel. Noucher, Matthieu. (2023) « La dialectique entre activités informelles et action de l’État dans la construction territoriale des grands espaces : le cas de l’orpaillage dans l’intérieur de la Guyane française ». Cybergeo.
- Martinez, L. (2019). « Chapitre 1. Les aléas de l’édification nationale ». L'Afrique du Nord après les révoltes arabes (p. 23-38). Presses de Sciences Po.
- Martinez, L. (2019). « Chapitre 4. La Libye dans tous ses états » dans L'Afrique du Nord après les révoltes arabes » (p. 77-102). Presses de Sciences Po.
- Fournet-Guérin Catherine, « La dimension spatiale du fait national à Madagascar : un État-nation en Afrique ? », L’Espace Politique [En ligne], 7 | 2009-1
- Teschke, Benno, « La théorisation du système étatique westphalien : les relations internationales de l’absolutisme au capitalisme ». Cahiers de recherche sociologique no. 52 (2012) : 13–50.
- Théry Hervé, « Le fort Príncipe da Beira et la construction du territoire brésilien », Géoconfluences, juin 2025.
Frontières
- Amilhat Szary A-L., 2020, Géopolitique des frontières. Découper la terre, imposer une vision du monde, Le Cavalier Bleu, Paris.
- Auzary Clémence, « Territorialisation transfrontalière entre Brazzaville et Kinshasa : des ressources marchandes à la frontière ressource », L’Espace Politique [En ligne], 49-50 | 2023-1/2.
- Bachelet Ariane et Richard Yann, « La construction de la frontière de facto abkhazo-géorgienne, entre enjeux sécuritaires, politiques et identitaires », L’Espace Politique [En ligne], 36 | 2018-3.
- Sarah Bachellerie, « La traque policière des étranger·es à la frontière franco-italienne (Hautes-Alpes) comme « maintien de l’ordre » social et racial », Journal of Alpine Research | Revue de géographie alpine [En ligne], 108-2 | 2020.
- Blancodini Patrick, « La frontière Suriname – Guyane française : géopolitique d’un tracé qui reste à fixer », Géoconfluences, octobre 2019.
- Blancodini Patrick, « Essequibo : crise géopolitique entre le Guyana et le Venezuela », Géoconfluences, janvier 2024.
- Briot Ninon, Bouron Jean-Benoît et Iosti Pauline, « Carte à la une. Les frontières disputées et conflictuelles dans le monde », Géoconfluences, décembre 2021.
- Cimino Matthieu, « Une mobilité transfrontalière sous contrôle ? Le cas turco-syrien en temps de guerre (2011-2015) », L’Espace Politique [En ligne], 27 | 2015-3.
- Djolar Kossigari et Guézéré Assogba, « Les frontières du Togo par temps de COVID-19 : entre affirmation de l’autorité de l’État et développement d’une économie de la fermeture », L’Espace Politique [En ligne], 44 | 2021-02.
- Mazzero Hugo et Oulkebous Leila, « Frontières, ressources, et espaces transfrontaliers dans les Afriques », L’Espace Politique [En ligne], 49-50 | 2023-1/2.
- Mette Thunø, « Engendrer un espace transnational : la Chine en tant qu’État diasporique à forte capacité et les diasporas chinoises », Perspectives chinoises [En ligne], 2022/4 | 2022.
- Ollivon Franck et Nussbaum Florence, « Image à la une : États-Unis – Mexique, une frontière sanctuarisée, traversée, surveillée », Géoconfluences, septembre 2019.
- Pascal Orcier, « Les frontières externes de l'Union européenne : une visite guidée », Géoconfluences, juin 2019. régulièrement mis à jour.
- Sankara Yahaya, Yaméogo Lassané et Zoungrana Tanga Pierre, « Espace de coopération transfrontalière Sourou (Burkina Faso-Mali), une territorialité construite autour de l’eau et de l’histoire des relations sociales », L’Espace Politique [En ligne], 49-50 | 2023-1/2.
- Wihtol de Wenden Catherine, « Crise des migrations ou crise des politiques d’asile et ses effets sur les territoires d’accueil », Hommes & migrations [En ligne], 1323 | 2018.
Aménagement
- Bensussan, H. (2023). « Quelle planification écologique ? » Dans : P. Boursier et C. Guimont (coord.), Écologies : Le vivant et le social, La Découverte.
- Beyer Antoine, « Grandeur, décadence et possible renouveau du réseau ferroviaire secondaire français », Géoconfluences, novembre 2021.
- Carroué Laurent, « Paris-Saclay, une Silicon Valley à la française ? », Géoconfluences, mars 2017.
- Doré G., « Quelles coopérations entre les métropoles et les territoires ruraux en France ? Les pactes État-métropoles et l’expérimentation des contrats de réciprocité », L’Information géographique, vol. 83, no 4, 2019, p. 55-78.
- Grandclement Antoine, « Les pôles de compétitivité : d’une géographie de l’innovation à une géographie de la production », Géoconfluences, décembre 2020.
- Ruggeri Charlotte, « Repenser la politique ferroviaire aux États-Unis : des projets à plus ou moins grande vitesse », Géoconfluences, juillet 2015.
Décentralisation, fédéralisme, régionalisation
- Burgess, Michael. « 16. Gérer la diversité dans les états fédéraux : approches conceptuelles et perspectives comparatives ». Le fédéralisme canadien contemporain, édité par Alain-G. Gagnon, traduit par Olivier Dickson, Presses de l’Université de Montréal, 2006.
- Calmes-Brunet Sylvia et Sagar Arun (dir.), Fédéralisme, Décentralisation et Régionalisation de l’Europe. Perspectives comparatives, préface De Michel Bussi. Éditions L’épitoge -L’extenso, 2015.
- Gavinelli, D. et Molinari, P. (2009). « Chapitre 12 - L'aménagement en Italie entre anciens et nouveaux acteurs : réformes et contrastes dans une perspective de gouvernance plurielle du territoire ? » Dans Y. Jean et G. Baudelle L'Europe : Aménager les territoires (p. 225-238). Armand Colin.
- Jean-Philippe Leresche et Martin Benninghoff, « Le rôle de l’État fédéral dans la reconfiguration des territoires de la coordination interuniversitaire. Le cas suisse », Sciences de la société [En ligne], 90 | 2013.
- Toulemonde, Gilles (2017). « Chapitre 3. La forme de l’État ». Dans : Institutions politiques comparées (p. 39-53). Ellipses.
- Vergniolle de Chantal François. « Le fédéralisme américain : genèse et fonctionnement contemporain ». Dans : Sylvia Calmes-Brunet et Arun Sagar (dir.), Fédéralisme, Décentralisation et Régionalisation de l’Europe. Perspectives comparatives, préface De Michel Bussi. Éditions L’épitoge - L’extenso, 2015.
La carte et le territoire
- Auffret Tanguy, « Le Portugal et la mer, la carte scolaire comme support des revendications maritimes », Géoconfluences, avril 2022.
- Bouquet Christian, « La cartographie électorale en Afrique. L’expérience de LAMencartes », Géoconfluences, décembre 2024.
- Desbois, Henri. « Chapitre 2. La carte et l’État, de la Renaissance à l’internet ». Les mesures du territoire, Presses de l’enssib, 2015.
- Habert Élisabeth, « De l’État au citoyen, redistribution des cartes : éléments d’une histoire de la cartographie », Revue d’ethnoécologie [En ligne], 11 | 2017.
L’État acteur
« Ils conservent par ailleurs, face aux déséquilibres du monde et aux crises graves, le rôle d’acteur premier, le mieux à même, dans le cadre de relations internationales complexes, de répondre aux défis les plus centraux comme la sécurité de l’espace national » (lettre de cadrage).
Politiques publiques
- Bezes Philippe, « Le modèle de « l’État-stratège » : genèse d’une forme organisationnelle dans l’administration française », Sociologie du travail, Vol. 47 - n° 4 | 2005, 431-450.
- Bochaton Audrey, Fuentes Vallejo Mauricio et Lefebvre Bertrand, « Territoires et santé en transition », Suds [En ligne], 288 | 2023.
- Chevallier, Jacques. « État stratège ». Encyclopédie du management public, édité par Manel Benzerafa-Alilat et al., Institut de la gestion publique et du développement économique, 2022.
- Kennedy Loraine, « Stratégies spatiales de l’État en Inde. Le réétalonnage de l’État au travers de la politique des zones franches », EchoGéo [En ligne], 32 | 2015.
- Roux Félicie, « Depuis le quartier, face à l’État : politiser les inégalités territoriales. Sociogéographie des contestations parentales en Seine-Saint-Denis », Carnets de géographes [En ligne], 17 | 2023.
Services publics
- Chevillard, G., Lucas-Gabrielli, V. et Mousques, J. (2018). « "Déserts médicaux" en France : état des lieux et perspectives de recherches ». L’Espace géographique, Tome 47(4), 362-380.
- Chouraqui, J. (2020). « Les réformes et l’État et la transformation des services publics : des tendances internationales au local, quels effets pour les territoires ? » Annales de géographie, 732(2), 5-30.
- Courcelle Thibault, Fijalkow Ygal et Taulelle François. « Géographie politique des services publics ». Dans : Fabrice Argounès. Géographies du politique, Atlande, p. 259—272, 2022. ⟨hal-03579447⟩
- Delage, A., Giband, D., Mary, K. et Nafaa, N. (2023). Géographie de l'éducation : Concepts, enjeux et territoires. Armand Colin.
- Doré, Gwénaël (2019). « Géographie inégalitaire des services publics et aménagement du territoire ». Population & Avenir, 745(5), 4-8.
- Fijalkow Ygal et Taulelle François, « Les mobilisations en faveur du maintien des services publics », Géographie et cultures [En ligne], 114 | 2020.
- Ferrand Malorie, « La première carte scolaire dans la Drôme et en Ardèche (années 1960) : entre normalisation et négociation », Géoconfluences, mars 2019.
- Hellequin Anne Peggy et Rican Stéphane, « Pour une démarche géographique en santé environnementale », Bulletin de l’association de géographes français, 101-4 | 2024, 453-471.
- Le Hir Sarah, « La téléconsultation médicale au secours des territoires normands : quels retours d’usage ? », Netcom [En ligne], 36-3/4 | 2022.
- Lefebvre Mathieu et Pestieau Pierre, L'État-providence en Europe. Performance et dumping social. Collection du CEPREMAP n° 29. 2012, 80 p.
- Martin, Élise (2021), « Mobilités franco-belges liées au handicap. Franchir la frontière pour accéder à une prise en charge adaptée », in : Moullé, François, Reitel, Bernard, dir., Maillages, interfaces, réseaux transfrontaliers, de nouveaux enjeux territoriaux de la santé, Pessac, PUB, collection S@nté en contextes, 2021, 67-78.
- Posado Thomas, « Le Venezuela face au Covid : gérer une crise sanitaire dans une crise multiforme », Études caribéennes [En ligne], 49 | août 2021.
- Vaguet Alain et Bertho Huidal Michelle, « (Géo)politique et Santé », L’Espace Politique [En ligne], 26 | 2015-2.
L’État face à l’environnement
- Asanuma-Brice Cécile, « Huit ans après Fukushima, où en est le Japon avec l’énergie nucléaire ? », brève de Géoconfluences, mars 2019.
- Boyer Anne-Lise et Balaresque Lætitia, « Les États-Unis dans le changement climatique », Géoconfluences, septembre 2024.
- Boyer Anne-Lise et Bobin Marine, « (P)réserver l’environnement aux États-Unis, géohistoire du rapport ambigu d’une société à son territoire », Géoconfluences, juin 2024.
- Cabasset Christine, « Aménager les zones côtières à la hauteur des risques et des enjeux environnementaux : le cas du Timor oriental », Géoconfluences, mars 2021.
- Carrausse Romain et Tabouret Sophie, « Éclairer les débats sur les mégabassines : paradigmes de gestion, controverses et imaginaires », Géoconfluences, novembre 2025.
- Dedieu, Claire. (2021) « L’administration territoriale de l’État en « mode dégradé« . Les conséquences de la suppression de l’ingénierie publique sur la protection de l’eau ». Revue française d'administration publique, N° 179.
- Fleury, M. (2023). « Changement climatique : l’État (ir)responsable ». Dans : P. Boursier et C. Guimont (coord.), Écologies : Le vivant et le social, La Découverte (p. 256-263).
- Fleury, M. (2023). « Le climat : au bonheur des juges ? » Dans : P. Boursier et C. Guimont (coord.), Écologies : Le vivant et le social, La Découverte (p. 427-434).
- Gautreau Pierre, Langbehn Lorenzo Gisclard, Marie et Marquis-Dupont Gabrielle, « Réguler les fronts agricoles sud-américains ? Expériences et négociations environnementales en Argentine, en Uruguay et au Brésil », Géoconfluences, janvier 2022.
- Guillaume Jacques, « Sous pression de la géopolitique de l’énergie, la Norvège, tiraillée entre ses intérêts et ses convictions », Géoconfluences, mai 2024.
- Guimont, C. (2023). « Quels obstacles pour l’action publique de l’environnement ? » Dans : P. Boursier et C. Guimont (coord.), Écologies : Le vivant et le social, La Découverte (p. 272-278).
- Le Roux, T. (2023). « Pourquoi l’impunité industrielle ? ». Dans : P. Boursier et C. Guimont (coord.), Écologies : Le vivant et le social, La Découverte (p. 231-238).
- Le Moal, P. et Pierre-Charles, P. (2023). « Chlordécone, un crime d’État impuni ? » Dans : P. Boursier et C. Guimont (coord.), Écologies : Le vivant et le social, La Découverte (p. 398-404).
- Ondo Ze Stéphane, « Le "parc marche" dans la militarisation de la conservation des éléphants de forêt au Gabon », Géoconfluences, septembre 2024.
- Surmont Emmanuelle, « Le parc naturel marin de Mayotte : une aire marine protégée consensuelle ? », Géoconfluences, octobre 2024.
- Surmont Emmanuelle, « Protéger la nature bleue à Mayotte : aires marines protégées, rapports de force et conflictualités », Géoconfluences, octobre 2024.
L’État dans les constructions supranationales
- Beauguitte Laurent, « L'ONU contre la peine de mort : la puissance normative de l'UE en question », L’Espace Politique [En ligne], 18 | 2012-3
- Bouquet Christian, « Le Burkina Faso, le Mali, et le Niger quittent la CÉDÉAO pour fonder la Confédération du Sahel », Géoconfluences, septembre 2024.
- Domergue Sylvain (2025), « Transcender la maille nationale, ou l’affirmation des mécanismes de gouvernance régionale », Géopolitique des espaces maritimes, Armand Colin, p. 213 à 237.
- Loïzzo Clara, « La Suède devient le 32e membre de l’OTAN », Géoconfluences, mars 2024.
- Loïzzo Clara, « Les BRICS passent de 5 à 10 membres et deviennent les BRICS+ », brève de Géoconfluences, novembre 2023, janvier 2024.
- Mareï Nora et Richard Yann (dir.), Dictionnaire de la régionalisation du monde, Atlande, LabEx DynamiTe, 2018.
- Orcier Pascal, « Quels élargissements futurs pour l'Union européenne ? », Géoconfluences, août 2022.
- Orcier Pascal, 2010-2025, « L'Europe entre associations, alliances et partenariats. L'état de l'Union européenne, de la zone euro, de l'espace Schengen et de l'Otan », Géoconfluences, mises à jour régulières.
- Pennaforte Charles et Fávaro Martins Marcos Antônio, « MERCOSUR, 25 ans plus tard : les problèmes structurels et les impacts du changement de conjoncture », L’Espace Politique [En ligne], 31 | 2017-1.
Géopolitique des États
- Caetano Licio do Monteiro Rego, « Géopolitique de la sécurité en Amérique du Sud : le rôle du Brésil et les dilemmes d’une région en transition », L’Espace Politique [En ligne], 31 | 2017-1.
- Capdepuy Vincent, « Le Sud global, un nouvel acteur de la géopolitique mondiale ? », Géoconfluences, septembre 2023.
- Courmont Barthélémy, « Les États fédérés américains, acteurs de la politique étrangère » IRIS». 2016.
- Domergue Sylvain (2025), « Puissance et sécurité maritime, des enjeux géopolitiques », Géopolitique des espaces maritimes, Armand Colin, p. 71 à 161.
- Domergue Sylvain (2025), « Les États, acteurs centraux de la gouvernance sécuritaire des espaces maritimes », Géopolitique des espaces maritimes, Armand Colin, p. 213 à 237.
- Fabre Emmanuel (2004), « De la géopolitique. Le point de vue des dictionnaires de géopolitique », Cybergeo: European Journal of Geography [En ligne], document 259.
- Loïzzo Clara, « Visées américaines sur le Groenland, quelles implications géopolitiques et géoéconomiques ? », Géoconfluences, février 2025.
Logiques de puissance
- Biaggi Catherine et Carroué Laurent, « Affirmer sa puissance : forces sous-marines et dissuasion nucléaire, enjeux géographiques et géostratégiques », Géoconfluences, septembre 2020, dernière mise à jour en septembre 2023.
- Domergue Sylvain (2025), « Puissance et sécurité maritime, des enjeux géopolitiques », Géopolitique des espaces maritimes, Armand Colin, p. 71 à 161.
- Leriche Frédéric, « Les paradoxes de la puissance californienne », Géoconfluences, juillet 2015.
- Loïzzo Clara, « La Russie, puissance arctique contrariée », Géoconfluences, février 2025.
- Loïzzo Clara, « Sport power : le football comme outil d’image et levier d’influence de l’Arabie Saoudite », brève de Géoconfluences, septembre 2023.
- Rouiaï Nashidil, « Sur les routes de l'influence : forces et faiblesses du soft power chinois », Géoconfluences, septembre 2018.
- Vernin Marie, « Exploration de la Lune : le retour d’une compétition géopolitique », brève de Géoconfluences, mai 2023.
L’État face aux acteurs privés
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- Deveaux-Moncel Arthur (2025), « Le droit contre le droit. Le "lawfare" ou les usages stratégiques de la norme », Géoconfluences, septembre 2025.
- Ferré, Nathalie. (2019) « La fabrique de la « société civile » entre évitement du politique et politisation : usages d’un dispositif de l’action extérieure européenne en Tunisie ». Revue Gouvernance, 15.
- Frécon Éric, « Les marines nationales, définitions et redéfinitions de leurs missions dans le monde, après la Guerre froide », Géoconfluences, juillet 2014.
- Löwy, M. (2023). « Les indigènes à l’avant-garde du combat en Amérique latine. » Dans : P. Boursier et C. Guimont (coord.), Écologies : Le vivant et le social, La Découverte (p. 443-449).
- Pérouse de Montclos, Marc-Antoine. « L’impact politique des ONG sur les États du Sud ». Pour un développement « humanitaire » ?, IRD Éditions, 2015.
- Renoir Simon, « Cinéma et production audiovisuelle : la France dans la mondialisation culturelle », Géoconfluences, octobre 2024.
- Scheffler Camille et Nussbaum Florence, « Carte à la une. Explorer les acteurs et les lieux du lobbyisme aux États-Unis grâce aux Wikidata », Géoconfluences, octobre 2021.
- Vetta, Theodora. « Au-delà de la dichotomie État/ONG : la circulation des élites de “la bonne gouvernance” en Serbie ». Dans : La fabrique de la démocratie, édité par Boris Petric, traduit par Raphaëlle Mathey, Éditions de la Maison des sciences de l’homme, 2012.
Jean-Benoît BOURON
Agrégé de géographie, responsable éditorial de Géoconfluences (DGESCO, ENS de Lyon)
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Édition et mise en web : Jean-Benoît Bouron
Pour citer cette bibliographie :
Jean-Benoît Bouron, « L'État, objet géographique : bibliographie indicative », Géoconfluences, juillet 2025.
URL : https://geoconfluences.ens-lyon.fr/programmes/concours/l-etat-objet-geographique-biblio
Pour citer cet article :
Jean-Benoît Bouron, « L'État, objet géographique : bibliographie indicative », Géoconfluences, juillet 2025.
https://geoconfluences.ens-lyon.fr/programmes/concours/l-etat-objet-geographique-biblio



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